• Jésus, la lumière

    Les spécialistes de la loi et les pharisiens amenèrent une femme surprise en train de commettre un adultère. Ils la placèrent au milieu de la foule et dirent à Jésus : Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes. Et toi, que dis-tu ? Ils disaient cela pour lui tendre un piège, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus se baissa et se mit à écrire avec le doigt sur le sol. Jean 8:3-6

     

    Pour mettre Jésus en difficulté, les chefs religieux juifs le questionnent sur la conduite à tenir envers cette femme. S’il la condamne, où se trouvent l’amour et la grâce ? S’il la libère, c’est désobéir à la Loi. Dans l’un ou l’autre cas, les chefs tiennent enfin un motif pour accuser celui qui les dérange tant.

    Qu’est-ce donc que Jésus écrit sur la terre ? Peut-être le nom de ces prétendus serviteurs de la Loi, coupables de ne pas l’avoir reconnu comme la source des eaux vives (Jérémie 17:13). Quand Jésus propose que celui qui n’a pas péché jette la première pierre, les accusateurs s’en vont un à un, car leurs péchés pèsent sur leur conscience. Par cette réponse inattendue, le Seigneur, qui lit au plus profond des pensées et des sentiments de chacun, projette sa lumière sur ses interlocuteurs et les contraint à regarder au fond d’eux-mêmes.

    Il prend, certes, le risque que l’un d’eux endurcisse sa conscience et jette effectivement la première pierre. Comment Jésus aurait-il alors réagi ? Nous pouvons penser qu’il se serait placé devant la femme pour recevoir la pierre. N’est-ce pas ce qu’il a fait pour chacun de nous ? Il s’est offert à la croix pour endurer les coups de la justice divine que nous méritions.

    La femme reste seule auprès de celui qui l’a sauvée du jugement des hommes. Elle comprend que Jésus l’aime et elle est prête à accepter sa sentence. Mais Jésus ne la condamne pas. Il lui enjoint seulement de ne plus retomber dans le péché.

    Laissons la lumière entrer dans nos pensées et nous serons moins prompts à juger et condamner. Le sentiment de la grâce divine dont nous bénéficions nous conduira, au contraire, à plus d’amour et de miséricorde envers les autres.

    Source (Plaire au Seigneur)

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