Lundi 28 Février 2022

Je ne sais où j'en suis

Je ne sais où j’en suis. Psaume 88:15

Qui parmi vous craint l'Éternel et écoute son serviteur ? Si quelqu'un marche dans l'obscurité et manque de lumière, qu'il place sa confiance dans le nom de l'Éternel et s'appuie sur son Dieu ! Ésaïe 50:10

Héman, l’Ezrakhite, auteur du Psaume 88, est un croyant. Il crie jour et nuit à l’Éternel, le Dieu de son salut, mais il est à bout. Dans son désespoir, il examine sa situation. Ses problèmes l’écrasent complètement, même si certains sont peut-être exagérés, ou même imaginaires. Il est si près de la mort qu’il désespère de vivre. Il se sent oublié de Dieu. Tout est contre lui et il n’a plus de force. Dieu a éloigné de lui ses proches qui le considèrent comme un objet d’horreur. Il se sent en prison, sans espoir d’en sortir. Pire, il ne cesse de prier, mais Dieu, dit-il, reste sourd à ses cris, comme s’il l’avait rejeté. Des angoisses et des terreurs l’envahissent. Complètement ébranlé, il ne sait plus où il en est.

Nous sommes parfois dans une situation semblable, sans force intérieure, comme si un ressort s’était cassé. Nous essuyons échec sur échec: dans notre couple, notre famille, notre église, nos activités professionnelles... Nous n’avons pas perdu la foi, mais nous avons perdu la confiance dans les promesses de la Parole, la joie en Jésus Christ, le bonheur de se retrouver avec d’autres croyants.

Comment Héman, l’Ezrakhite pourrait-il nous aider à sortir de cette situation ? Son psaume est l’un des rares qui ne se terminent pas sur une note d’espérance. Pourtant, la suscription de ce psaume est claire : Cantique. Psaume... pour instruire.

En fait, le premier verset du psaume donne la réponse à la question: Héman s’adresse à l’Éternel, qu’il appelle le Dieu de son salut. Son cri contient une parole d’espérance, car Dieu est le Dieu des vivants (Matthieu 22:32).

Job a réagi de la même manière qu’Héman. Gravement malade, entouré d’amis qui cherchent vainement la cause de ses épreuves dans un péché qu’il aurait commis, Job prononce cette parole : Moi, je sais que mon rédempteur est vivant, et que, le dernier, il sera debout sur la terre (Job 19:25). Job ne peut que s’appuyer sur son vivant rédempteur et son défenseur.

Me confier en notre Seigneur Jésus-Christ, m’appuyer sur mon Dieu et Père, faire entièrement confiance, voilà la seule ressource quand je ne sais pas où j’en suis !

Source (Plaire au Seigneur)