• Je n'ai personne (1)

    “Je n’ai personne qui soit animé d’un même sentiment avec moi pour avoir une sincère sollicitude à l’égard de ce qui vous concerne.” Philippiens 2. 20

     

    Le propre de la souffrance, qu’elle soit physique ou morale, est d’être très personnelle. Toutefois nous avons souvent à nos côtés des enfants, des amis, des frères et sœurs aimants qui sympathisent avec nous ; ils prient pour nous et ils essaient de nous encourager. Dans d’autres épreuves, surtout d’ordre relationnel, nous sommes beaucoup plus seuls : des personnes se retirent pour éviter de prendre parti ; ou bien nous-mêmes nous craignons de mettre en cause d’autres personnes et nous nous taisons. Le résultat, c’est un sentiment de grande solitude.

    L’apôtre Paul l’avait ressenti. Cette expression : “je n’ai personne” est lourde de souffrance. Déjà l’emprisonnement l’isolait douloureusement ; mais de plus la jalousie de certains (Phil. 1. 17) ou l’égoïsme d’autres (Phil. 2. 21) les empêchaient d’être en communion avec Paul au sujet des Philippiens : il était seul, sans personne, sauf Timothée qu’il leur envoie.

    Lors de son second emprisonnement, la solitude de Paul est encore plus grande : “dans ma première défense, personne n’a été avec moi, mais tous m’ont abandonné”. Il était sans doute bien difficile de prendre parti pour celui qui allait sous peu mourir en martyr. C’est dans ce sentiment douloureux de solitude que Paul ajoute : “Le Seigneur s’est tenu près de moi et m’a fortifié” (2 Tim. 4. 17). Bien des hommes de Dieu ont senti la morsure de cette souffrance : la solitude.

    Elle a dû être bien grande pour Joseph, emmené comme esclave vers l’Égypte et encore plus grande quand il fut emprisonné dans la tour injustement… Mais “Dieu était avec lui” (Gen. 39. 23 ; Act. 7. 10). Quelle compagnie ! Dieu n’est-il pas aussi à nos côtés dans nos solitudes douloureuses ? Et pour Moïse rejeté par son peuple dans sa mission, obligé de fuir dans le désert de Madian, quelle solitude ! Elle n’était pas moins grande pour David, pourchassé par Saül pendant près de vingt ans. Il a décrit cette souffrance particulière dans les psaumes (Ps. 69. 20 ; 142. 4 ; 102. 6, 7). La solitude de Jérémie était profonde et douloureuse en face d’un peuple rebelle à Dieu : “Ils m’ont entendu gémir ; il n’y a personne qui me console” (Lam. 1. 21). Mais Dieu, lui, est attentif à la prière de l’affligé : “Il aura égard à la prière du désolé et ne méprisera pas leur prière” (Ps. 102. 17).

    Source (Plaire au Seigneur)

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