Vous de même, quand vous avez fait tout ce qui vous a été ordonné, dites : Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire. Luc 17. 10

Si donc quelqu'un se purifie de ces choses, il sera un vase d'usage noble, saint, utile à son maître, prêt pour toute oeuvre bonne. 2 Timothée 2. 21

Les deux versets du jour semblent s'opposer, mais il n'en est rien.

Qui est invité à se considérer comme inutile ? C'est vous, c'est moi. Devant la grandeur et la puissance de mon Dieu, je dois comprendre que tous mes efforts, toute ma bonne volonté à participer à son travail ne sont qu'une goutte d'eau dans l'océan. Dieu pourrait très bien se passer de moi, et il fera ce qu'il a décidé de faire, avec ou sans moi ! Et comme il sait très bien qu'un de mes problèmes, c'est l'orgueil, cette tendance naturelle à me croire plus important que je ne suis, il me remet simplement à ma place.

Mais cela ne signifie pas pour autant que Dieu n'apprécie pas ce que je fait pour lui. Depuis qu'il ma sauvé et a fait de moi son enfant, il me laisse sur la terre pour être un témoin actif de son amour. Comme l'illustre la parabole des talents (Matthieu 25. 14-30), il m'a donné des capacités à exploiter pour lui. Il offre une récompense merveilleuse à ceux qui le font avec fidélité : "C'est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup. Viens partager la joie de ton maître" (v. 21). Quel bonheur ce sera de partager la joie du Seigneur Jésus le jour où tous ceux qui auront cru en lui seront rassemblés dans le ciel !

Recevons cette exhortation de l'apôtre Paul : "Ainsi, mes frères et soeurs bien-aimés, soyez fermes, inébranlables. Travaillez de mieux en mieux à l'oeuvre du Seigneur, sachant que votre travail n'est pas sans résultat dans le Seigneur" (1 Corinthiens 15. 58).

Source (La Bonne Semence)