Dimanche 7 Novembre 2021

Gardons l'émerveillement !

Il (Pierre) s'en alla chez lui, tout étonné de ce qui était arrivé. Luc 24:12

C’est le premier jour de la semaine. Plusieurs femmes sont venues au tombeau de leur Seigneur. Et là une «surprise» les attend : le tombeau est ouvert mais elles ne voient pas le corps... Alors deux anges apparaissent et leur rappellent ses propres paroles d’avant la croix : il fallait qu’il ressuscite le troisième jour (v. 7).

Quand elles racontent cela aux apôtres, ils ne les croient pas. Mais l’un d’entre eux, Pierre, court au sépulcre, se baisse et ne voit là que les linges qui entouraient le mort (v. 12). Alors, il s’étonne de ce qui est arrivé. Dans cet étonnement, on peut voir deux choses : soit son incrédulité, soit son émerveillement en cherchant à percer ce mystère. Arrêtons-nous un peu sur ce deuxième point.

C’est pour nous aussi, aujourd’hui, un premier jour de la semaine, bien longtemps après celui de notre récit. Nous allons sans doute passer un moment avec d’autres chrétiens pour adorer. Ses mains et son côté percés pour nous vont nous toucher ; ses souffrances, sa mort, sa résurrection parlent certainement à nos cœurs et les remplissent de reconnaissance. Puis nous allons rentrer à la maison, comme Pierre autrefois qui, après sa visite au tombeau, s’en alla chez lui... Sommes-nous habitués à de si grandes merveilles ? Gardons plutôt cet étonnement !

On demandait un jour à un célèbre évangéliste le secret de sa fraîcheur, de sa puissance, quand il prêchait la Croix. Il répondit : «Je n’ai jamais perdu l’émerveillement !»

Autrefois, Manoach et sa femme avaient aussi contemplé une chose merveilleuse quand l’Ange de l’Éternel leur était apparu. À Manoach qui lui demande son nom, parce qu’il désire l’honorer, l’Ange répond : Il est merveilleux (Juges 13:18). Manoach offre alors un holocauste à l’Éternel sur un autel et il se produit une chose merveilleuse : l’Ange monte dans la flamme de l’autel, préfigurant Christ ressuscité qui monte dans la gloire, après s’être livré lui-même pour nous, comme offrande et sacrifice à Dieu (Éphésiens 5:2).

Seul comme Pierre, à deux comme Manoach et sa femme, ou à plusieurs réunis, nous sommes émerveillés par son œuvre et sa personne. Nous sommes étreints par son amour (2 Corinthiens 5:14).

Sa mort, sa résurrection, son élévation au ciel : tout est merveilleux ! Ne perdons jamais la fraîcheur de cet étonnement, la spontanéité de cet émerveillement !

Source (Plaire au Seigneur)