• Finie et infinie

    Mardi 19 Octobre 2021

    Finie et infinie

    Je vois des bornes à tout ce qui est parfait : Tes commandements n’ont point de limite. Psaume 119:96 (Louis Segond, NEG)

    La Bible a toujours constitué un mystère. Comment, dans une forme finie, c’est-à-dire un livre plutôt long mais au nombre de mots déterminé, le Dieu infini peut-il donner une révélation de lui-même ? Le verset d’aujourd’hui nous aide à comprendre ce paradoxe. Il est tiré du plus long chapitre de la Bible, le Psaume 119, qui est tout entier consacré à mettre en valeur le prix de l’Écriture Sainte pour un fidèle et la joie qu’il peut y trouver.

    Le premier vers met en évidence deux points :

    La Parole est parfaite. Même si elle nous parvient au travers de traductions toujours imparfaites, nous affirmons, d’après le témoignage de la Bible elle-même, que, dans son texte original, elle est parfaite, comme Dieu son auteur. Le fait que Dieu ait utilisé pour l’écrire des hommes imparfaits ne change rien à la qualité de sa révélation. L’Esprit de Dieu les guidait tout en respectant leur personnalité, leur style, l’état de leurs connaissances... Dans ce processus, il les a gardés de toute imperfection : c’est le vrai miracle de l’inspiration.

    La Parole est finie. En cela, elle est adaptée à notre nature de créature limitée. À la fin de la révélation, l’Esprit de Dieu prend bien soin d’avertir celui qui oserait ajouter ou retrancher à l’Écriture (Apocalypse 22:18,19). N’attendons pas que l’Esprit «ajoute», donne de nouvelles prophéties ou de nouvelles révélations. Sa tâche est de nous aider à mieux comprendre les 66 livres bibliques qui sont la norme immuable et objective de notre foi.

    Pour autant, ce que nous révèle la Bible n’a pas de limite, comme l’indique le psalmiste dans la seconde partie du verset. En effet, la Parole est vivante et opérante (Hébreux 4:12). Elle s’adapte à toute circonstance, à toute personne, sans limite de temps ni de lieu. Les applications qu’on peut en tirer sont aussi variées que possible, à condition de respecter les principes d’interprétation que la Bible elle-même nous indique.

    On comprend pourquoi le psalmiste continue au premier vers de la strophe suivante : Combien j’aime ta loi ! tout le jour je la médite (v. 97). Cette Bible, finie et infinie, est-ce que je l’aime ? Est-ce que j’en médite les enseignements ? Et si je l’ouvrais aujourd’hui un peu plus longtemps que d’habitude...

    Source (Plaire au Seigneur)

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