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Féminisme, quand tu nous tiens !
Mardi 5 Juillet 2022
Féminisme, quand tu nous tiens !
Juges 4.9 - Et Débora se leva, et elle se rendit avec Barak à Kédesch.
Vous l'aurez compris, c'est quelque chose qui me tient à cœur : le féminisme, et on pourrait dire que c'est un de mes chevaux de bataille. Nous sommes dans une société qui prône le féminisme et l'état veut éduquer nos petites filles afin qu’elles soient des féministes en puissance. Pour s'en convaincre il suffit d'écouter des étudiantes.
J'entendais dernièrement qu'une femme, professeur de lettres, encourageait ses élèves à inventer des mots au féminin. Elle disait qu'il fallait l'équilibre entre les mots masculins et féminins et souhaitait que ses élèves inventent des mots parce qu’il existe trop de mots positifs pour les hommes et pas assez pour les femmes. En licence, on vous inculque au travers des lectures... que la prostitution est un choix et un métier. Que la société a un manque d’amour qu’il faut combler ; que ces femmes ont compris cela et ont décidé d’y pourvoir au travers de leur profession.
Personnellement, je trouve cela aberrant : la prostitution est avilissante et asservissante. Nous sommes dans ces temps où les gens appelleront bien ce qui est mal et mal ce qui est bien. Ce qui est fort inquiétant, à mon sens, c’est que ce sont des personnes ayant une autorité qui distillent ces enseignements.
Dans certaines communautés, même si cela peut être très insidieux, le féminisme est également prôné. Il est bien évident que je ne suis pas de celle qui encourage les femmes à rester assises, que du contraire ! Je crois que la femme a sa place dans l’armée de Dieu et qu’elle doit se lever dans le domaine où Dieu l’appelle. Là où je mettrais un mais, c’est lorsque les femmes se lèvent au détriment des hommes. J’ai été un jour invitée comme oratrice dans une assemblée. Dans celle-ci, aucun homme n’était à l’œuvre, seules les femmes. On pourrait penser qu’il n’y avait pas d’hommes mais si, ils étaient bien présents mais devaient rester assis. Cela n’est pas normal. Ni dans ce sens, ni dans l’autre d’ailleurs.
En fait, la femme a tellement été mise sur la touche que parfois, quand elle peut se lever, elle prend toute la place. Ce que je dis souvent aux étudiant(e)s, c’est que quand l’ennemi de nos âmes ne peut nous freiner, il nous pousse parce qu’il sait que si nous sortons de notre sphère d’autorité, nous nous mettons en danger. Nous sommes amenées ainsi dans un déséquilibre. Or, notre Dieu est un Dieu d’équilibre. L’excès, qu’il soit de n’importe quelle sorte, n’est pas bon. Notre Dieu est un Dieu d’équilibre.
Laissons les hommes être des hommes et demeurons des femmes. Ils ont leurs caractéristiques et nous les nôtres et nous sommes complémentaires. Si nous agissons dans la sphère que Dieu nous a donnée, nous serons tellement bénies et porterons du fruit.
Je suis convaincue que Dieu est en train de lever son armée composée d’hommes et de femmes de valeur, remplies de son Esprit et agissant dans la sphère que Dieu leur a impartie, nous soumettant les uns aux autres, tantôt en position d’autorité, tantôt en position de soumission. Demandons à Dieu quelle est cette sphère ? Quelle est notre place ? Aux côtés de notre époux, dans l’assemblée, dans la société et levons-nous dans ce que Dieu nous aura montré. Ne soyons pas des féministes ou son antonyme. Ne soyons pas non plus des humanistes mais soyons des soldats et soldates enrôlés dans l’armée de Dieu, assignés à une mission bien précise et dans une sphère bien précise.
Je laisse cela à votre réflexion.
Source (Ézéchiel 37 Ministères) https://ez37m.com
Tags : Dieu, femme, féminisme, sphère
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