• Défaillance et adoration

    Vendredi 1 Avril 2022

    Défaillance et adoration

    Il (Abraham) dirigea ses marches du midi jusqu'à Béthel, jusqu'au lieu où était sa tente au commencement, entre Béthel et Aï, au lieu où était l'autel qu'il avait fait précédemment. Et là, Abram invoqua le nom de l'Éternel. Genèse 13:3,4

    Abram habite dans le pays de Canaan où sévit une grande famine. Au lieu de consulter l’Éternel et de se confier en lui, il descend en Égypte où il y a de quoi se nourrir. C’est la première défaillance.

    Dans ce pays idolâtre, il a peur que le Pharaon le tue pour prendre sa femme. Alors il la fait passer pour sa sœur. Il renie ainsi sa relation avec elle et ce qu’elle implique. Cette seconde défaillance est une faute grave, car il expose son épouse à l’adultère.

    Pour réveiller sa conscience endormie, Dieu intervient par le moyen du Pharaon qui le chasse de son pays. Abram remonte donc d’Égypte. Il va à Béthel où, longtemps auparavant, il avait bâti un autel et invoqué le nom de l’Éternel.

    Mais comment peut-il maintenant retourner à Béthel, la «maison de Dieu», pour adorer ? Nécessairement il y a eu confession de son manquement de la part d’Abram et pardon de la part de Dieu, car celui qui cache ses transgressions ne prospérera point, mais celui qui les confesse et les abandonne obtiendra miséricorde (Proverbes 28:13). La communion retrouvée, Abram revient vers ce qui était au commencement. Là, à Béthel, il retrouve l’Éternel, Celui qui ne change pas, qui est immuable en justice, mais aussi en grâce. Il retrouve l’autel qui permet d’offrir un sacrifice, de s’approcher de Dieu et d’adorer.

    Peut-être certains croyants éprouvent-ils une gêne pour s’approcher de Dieu et l’adorer avec d’autres le jour du Seigneur à cause d’une faute, d’une défaillance qu’ils gardent sur la conscience. Que faire ? Nous sommes invités à confesser la faute et à en juger la racine. Puis, croyons que Dieu est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité (1 Jean 1:9). Ensuite, nous pouvons nous approcher librement. Nous voyons sur la table le pain et le vin qui rappellent le parfait sacrifice de notre Seigneur Jésus-Christ pour chacun de nous (Hébreux 10:14,19-22).

    Il est possible aussi que nous ayons causé du tort à quelqu’un. Dans ce cas, réconcilions-nous avec la personne offensée : reconnaissons devant elle notre faute ; ensuite venons adorer (Matthieu 5:23,24).

    Source (Plaire au Seigneur)

    « Je sais en qui je crois !Questions de Jésus : Dis-tu cela de toi-même ? (11) - Lecture proposée : Jean 18. 28-40 »
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