• Ces douloureux « pourquoi » (2)

    Jeudi 26 Octobre 2023

    "Pourquoi ne suis-je pas mort dans le ventre de ma mère ?" Job 3. 11

    "Pourquoi ne pardonnes-tu pas ma transgression ?" Job 7. 21 Version Segond 21

    "Pourquoi caches-tu ton visage ?" Job 13. 24

    "Pourquoi, ô Éternel ! te tiens-tu éloigné ?" Psaume 10. 1

    "Je dis à Dieu [...] pourquoi m'as-tu oublié ?" Psaume 42. 10 Version Segond 21

    "Réveille-toi ! Pourquoi dors-tu, Seigneur ?" Psaume 44. 24

    "Pourquoi, Éternel, repousse-tu mon âme ?" Psaume 88. 15

    "Pourquoi suis-je sorti du ventre maternel ?" Jérémie 20. 18 Version Segond 21

    "Pourquoi nous frappes-tu ?" Jérémie 14. 19

    Ces douloureux « pourquoi » (2)

    La souffrance physique et morale a fait jaillir de la bouche de ces hommes ces douloureux « pourquoi » et bien d'autres encore. Certaines questions montrent clairement que leur auteur n'avait pas connaissance de la révélation que nous avons maintenant. Par exemple, depuis que Jésus s'est offert en sacrifice pour que nos péchés soient pardonnés, nous ne pourrions pas dire à Dieu, même dans une grande souffrance : "Pourquoi ne pardonnes-tu pas ma transgression ?"

    Il est pourtant vrai que les voies mystérieuses de Dieu ont de tout temps soulevé beaucoup de « pourquoi ». Nous en aurons la réponse un jour, quand nous connaîtrons comme nous avons été connus (1 Corinthiens 13. 12). Nous saisirons combien Dieu nous connaissait en profondeur.

    Si nous sommes incapables aujourd'hui de saisir le plan de Dieu pour nos vies, nous nous inclinons devant lui dans la soumission, car "nous savons que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu" (Romains 8. 28).

    Mais le plus douloureux des « pourquoi » a retenti un jour, à Golgotha : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?" (Matthieu 27. 46). Celui qui a poussé ce cri de détresse était pourtant le Fils de Dieu ! Pourquoi, oui pourquoi a-t-il été abandonné, lui dont la vie n'avait été que pureté, amour et consécration ? C'est qu'il portait, en son corps, sur la croix, "comme un lourd fardeau" (Psaume 38. 4), les péchés de tous ceux qui voudraient être purifiés. Il en subissait, jusqu'au bout, le jugement devant Dieu.

    Comme croyants, nous pour qui Jésus s'est donné lui-même, soyons conscients que nous sommes la réponse au plus douloureux des « pourquoi » : celui de Golgotha.

    Source (Plaire au Seigneur)

    « Laissez Dieu vous conduireL'amour, la Loi et la grâce (1) »
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