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À ma mère
Il dit à sa mère : Femme, voici ton fils. Puis il dit au disciple : Voici ta mère. Dès ce moment-là le disciple la chez lui. Jean 19. 26,27
Alors qu’il souffre le martyre, Jésus oublie sa propre souffrance de crucifié pour penser à celle qui l’a enfanté. Elle perd son « soutien de famille » : Jésus, le fils aîné. Il confie sa mère à son disciple le plus proche. Cette sollicitude a probablement touché l’un de ses compagnons de supplice.
Au cours de mon ministère en milieu carcéral, j’ai souvent vu des torses ou épaules tatoués avec cette phrase : « À ma mère ». Même les plus durs pensent à celle-ci avec nostalgie. L’officier japonais ayant préparé les Kamikazes, qui pendant la guerre 39-45 allaient s’écraser sur un navire de guerre américain, leur recommandait de crier avant l’impact : Banzaï, mais en y repensant, les larmes aux yeux, il avouait : « Je suis persuadé que beaucoup criaient : “Maman” ! »
Au comble de la souffrance, Jésus prend ses responsabilités vis-à-vis de sa mère. C’est pourquoi il pourra crier avant de mourir : Tout est accompli ! En effet, il est le seul à avoir accompli parfaitement tous les commandements, y compris celui qui nous invite à honorer nos parents.
Un tel comportement, à l’heure la plus tragique de sa vie, doit nous inciter à l’admirer et l’adorer.
Gérard Peilhon
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 15, versets 4 à 6.
15.4 En effet, Dieu a dit : Honore ton père et ta mère et : Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort.
15.5 Mais d'après vous, celui qui dira à son père ou à sa mère : Ce dont j'aurai pu t'assister est une offrande à Dieu
15.6 n'est pas tenu d'honorer son père ou sa mère. Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition.
Source (Vivre Aujourd'hui)
Tags : mère, père, disciple, Jésus, disciple, souffrance
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