• Une joie excellente

    Mon coeur se réjouit en l'Éternel, ma force a été relevée par l'Éternel. Ma bouche s'est ouverte contre mes ennemis, car je me réjouit de ton secours. 1 Samuel 2:1

     

    Ces paroles d’Anne, mère de Samuel, sont prononcées dans la maison de l’Éternel à Silo. Quel changement par rapport à l’état de tristesse qu’elle exprimait, dans ce même lieu, quelques années auparavant : Éternel, maître de l'univers, si tu consens à regarder la détresse de ta servante... C’est le trop-plein de la douleur et de mon chagrin qui m'a fait parler jusqu'à présent (1 Samuel 1:11,16).

    Que de sujets de tristesse alors ! Le peuple était dans un état lamentable et les deux fils d’Éli, le sacrificateur, se conduisaient d’une manière honteuse. Par-dessus tout, Anne connaissait, dans son corps et dans son âme, l’épreuve de la stérilité, considérée alors comme une honte. De plus, l’hostilité de Peninna, la seconde femme de son mari, et ses moqueries continuelles, contribuaient à augmenter sa douleur.

    Encouragée par Éli, Anne a attendu patiemment que l’Éternel exauce sa prière. Dans cet exercice de foi, elle a appris à connaître celui qui a le pouvoir de rendre fécond (Genèse 30:22) et, lorsque l’enfant naît, elle le nomme Samuel qui signifie «Dieu a exaucé». Maintenant, Anne connaît mieux celui qui seul a le pouvoir de changer le deuil en allégresse (Psaume 30:11). Elle sait désormais que Dieu est incomparable, comme elle l’exprime dans sa prière (1 Samuel 2:2).

    Anne montre son discernement spirituel en exaltant, en premier, l’auteur de son bonheur, avant de parler du salut dont elle est l’objet. Assurément, elle se réjouit de ce que Dieu l’a guérie de sa stérilité, mais cette joie, quoique profonde et à sa place, ne vient qu’en second lieu.

    Le prophète Habacuc utilise les mêmes expressions qu’Anne, et dans le même ordre, quand il parle de son propre salut : Mais moi, je veux me réjouir en l'Éternel, je veux être dans l'allégresse à cause du Dieu de mon salut (Habacuc 3:18). Le prophète Esaïe s’écrie de la même manière : Je me réjouirai en l'Éternel, tout mon être tressaillira d'allégresse à cause de mon Dieu, car il m'a habillé avec les vêtements du salut (Ésaïe 61:10).

    Éprouvons cette joie en apprenant à mieux connaître, pour mieux l’adorer, Jésus, l’auteur de notre salut !

    Source (Plaire au Seigneur)

    « Ne reculez pas devant l'épreuveLe meilleur des pères - Lecture proposée : Luc 15. 11-24 »
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