• Un Dieu qui juge et qui pleure

    Vendredi 13 Octobre 2023

    "Mon coeur gémit sur Moab [...] J'enverrai sur Dimon de nouveaux malheurs." Ésaïe 15. 5, 9 (Version Louis Segond)

    Un Dieu qui juge et qui pleure

    Les chapitres 13 à 23 du livre d'Ésaïe présentent dix oracles sur les nations qui entourent Israël et sur le peuple de Dieu lui-même. Les deux versets cités ci-dessus sont tirée du troisième oracle (Ésaïe 15-16), prononcé sur Moab. Après une description saisissante des malheurs de ce peuple dans le style poétique et expressif du prophète, le tableau s'interrompt.

    Mais qui est celui dont le coeur gémit devant tant de malheurs ? C'est celui qui affirme trois versets après, qu'il va envoyé de nouveaux malheurs, c'est "l'Éternel des armés" lui-même ! Dieu qui, dans la suite de l'oracle, manifeste à la fois sa juste colère et l'infinie sympathie de son coeur : celui qui compatit est aussi celui qui fait parfois cesser la joie (Ésaïe 16. 9, 10). Notre esprit limité pourrait y voir une contradiction ; mais nous affirmons, nous appuyant sur ces versets comme sur bien d'autres, la cohérence et l'harmonie des caractères divins.

    Au-delà d'une vision un peu plus claire de la nature de Dieu, ces versets nous encouragent :

    - Par rapport aux malheurs qui accablent notre monde. Comment un Dieu bon peut-il permettre de telles horreurs, entendons-nous ? Tout d'abord, ces malheurs sont le plus souvent la conséquence directe ou indirecte du péché de l'homme. Mais, dans tous les cas, notre Dieu ne se contente pas de les permettre, ni de les envoyer en juste rétribution ; il entre en sympathie avec sa créature souffrante. L'attitude du Seigneur Jésus face aux maux qui l'entouraient en fournit une belle démonstration.

    - Par rapport à nos propres épreuves. Le chrétien n'est plus sous le jugement de Dieu. La Bible dit qu'il est un bienheureux. Pour autant, il n'est pas dispensé d'épreuves, car il appartient à l'humanité souffrante. Dieu peut aussi parfois agir pour le corriger, soit à titre préventif, soit parce qu'il s'est éloigné de lui. Mais celui qui fait la plaie est aussi celui qui la bande (Job 5. 18). Sa sympathie active nous est assurée en toute circonstance.

    - Par rapport à l'éducation de nos enfants. Á l'image de notre Père parfait, nous sommes parfois obligés de punir nos enfants. Mais en même temps que nous infligeons une punition juste et nécessaire, nous souffrons pour notre enfant. Alors nous comprenons un peu le coeur de notre Dieu qui gémit quand il doit juger.

    Source (Plaire au Seigneur)

    « Gardez confiance en Dieu !Une bonne conscience »
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