• Soupirs vers Dieu

    “Seigneur ! tout mon désir est devant toi, et mon gémissement ne t’est point caché.” Psaume 38. 9

    “L’Esprit nous est en aide dans notre faiblesse ; car nous ne savons pas ce qu’il faut demander comme il convient ; mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables ; et celui qui sonde les cœurs sait qu’elle est la pensée de l’Esprit, car il intercède pour les saints, selon Dieu.” Romains 8. 26, 27

     

    Un gémissement dirigé vers Dieu est toujours reçu par lui comme l’intercession de l’Esprit. Il obtient une réponse selon l’amour sans borne que Dieu a pour chacun de ses bien-aimés enfants.

    Même si nous nous sentons spirituellement misérables, même si notre esprit est profondément accablé, même si nous ne sommes pas pleinement conscients d’être entendus, Dieu perçoit toujours le regard de confiance dirigé vers lui.

    Notre détresse est peut-être la conséquence d’un péché, c’est pourquoi nous craignons de ne pas avoir accès à Dieu. Mais soyons certains que Dieu prend en compte notre gémissement, quelle que soit la cause de l’épreuve qui le provoque. C’est souvent la propre volonté, l’orgueil, le refus de nous humilier qui nous conduisent à refuser de crier à Dieu. C’était le cas des Israélites auxquels l’Éternel reproche : “Ils n’ont pas crié à moi dans leur cœur, quand ils ont hurlé sur leurs lits” (Osée 7. 14).

    Réalisons la beauté de cette grâce divine. Quand les paroles manquent, le croyant sait que Dieu comprend son soupir. Dieu est attentif au simple fait que nous nous tournons vers lui avec l’expression la plus élémentaire du langage : non pas une longue prière, non pas un discours bien articulé, mais un gémissement. Le Seigneur s’exprimait parfois par des soupirs et des frémissements dans sa souffrance avec les hommes qu’il était venu délivrer (Jean 11. 33, 38).

    Dieu est sensible au gémissement de l’un de ses enfants qui souffre ; il est aussi sensible au soupir par lequel son enfant lui exprime sa reconnaissance pour un moment de joie, parce que toute bénédiction vient de lui. Un croyant a apporté ce témoignage : « Chaque fois que Dieu faisait des sillons dans mon cœur, c’était pour y semer quelque chose ».

    Source (Plaire au Seigneur)

    « Êtes-vous encore ému de compassion ?Le boom des renaissances »
    Partager via Gmail

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :