• Se venger (1)

    Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés. Romains 12:19

     

    De désert en désert, David est impitoyablement poursuivi par Saül. Mais voici une occasion où Saül est à sa merci : David et ses hommes sont assis au fond d’une caverne et Saül, qui ne s’est pas aperçu de leur présence, est à l’entrée. Les compagnons de David lui chuchotent : Voici le jour où l'Éternel te dit : Je livre ton ennemi entre tes mains (1 Samuel 24:5). La tentation est grande d’en finir une fois pour toutes par la force.

    Nous admirons la spiritualité de David. Il retient ses compagnons par cette parole : Que l'Éternel me garde de commettre une telle action contre mon seigneur, celui que l'Éternel à désigner par onction ! Qu'il me garde de porter la main contre lui (v. 7). Un peu plus tard, il dit à Saül : L'Éternel sera juge entre toi et moi, et il me vengera de toi, mais je ne porterai pas la main sur toi (v. 13). La même scène se reproduit au chapitre 26. Là encore, David résiste à la tentation d’employer la force. Quel est son secret dans ces deux occasions ? Il s’en remet à Dieu seul, qu’il sait juste et puissant.

    Combien il est difficile de ne pas fléchir, un jour ou l’autre, devant la tentation de la vengeance !

    À une autre occasion, Nabal, un riche propriétaire, refuse assistance à David et à ses hommes (1 Samuel 25:10,11). Cette fois, la colère et l’esprit de vengeance s’allument en David. Il ordonne à ses hommes de prendre leur épée (v. 13). Mais Abigaïl, la femme de Nabal, l’arrête avec sagesse et courage dans son entreprise punitive. David le reconnaît : Bénies sois-tu, toi qui m'a empêché aujourd'hui de verser le sang et qui as retenu ma main ! (v. 33). À son retour, Abigaïl trouve Nabal ivre. Revenu à lui-même, elle lui révèle à quel péril il a échappé. Frappé d’une attaque cardiaque, il meurt dix jours plus tard.

    Que dire alors du Seigneur Jésus ? Devant ses juges, il n’a pas ouvert sa bouche. Quand il souffrait, (il) ne menaçait pas (1 Pierre 2:22,23). Il a accepté les douleurs, les humiliations et la suprême injustice de la croix. Il a même prié pour ses bourreaux, lui qui pouvait par une parole les anéantir : Père, pardonne-leur...

    Mais dira-t-on : la «non-vengeance» ne laisse-t-elle aucune place pour le juste jugement ? C’est ce que nous verrons demain.

    Source (Plaire au Seigneur)

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