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Religion en recul
“À cause de la progression du mal, l'amour du plus grand nombre se refroidira, mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé. Cette bonne nouvelle du royaume sera proclamée dans le monde entier pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin.” Matthieu 24. 12-14
Parmi les nombreux sondages publiés, l’un attire notre attention. Il s’intéresse à la pratique religieuse des Français et compare les résultats de 2018 avec ceux obtenus, pour les mêmes questions, 37 ans auparavant, en 1981. 70 % alors se déclaraient catholiques ; ils ne sont plus que 32 %. Parmi eux, les pratiquants réguliers sont passés de 17 % à 7 %, et seulement 3 % pour les 18-29 ans. L’islam a progressé pour devenir la première minorité religieuse (6 % de la population) devant les évangéliques, eux aussi en croissance (un peu moins de 2 %). Mais le parti majoritaire (58 %) est, de loin, celui des « sans-religion », agrégat d’athées, d’agnostiques, d’indifférents. Et le journaliste de conclure : « En quarante ans, la France passe d’un pays catholique à un pays largement sécularisé. » Le même constat, avec quelques nuances, vaut sans doute pour la plupart des pays d’Europe de l’Ouest.
Comment réagir face à ce constat ?
– Se lamenter en déplorant la déchristianisation de notre pays ? Il est triste, en effet, que la France abandonne ses racines chrétiennes pour un athéisme multiforme. Mais parmi la masse des catholiques d’autrefois, combien n’avaient qu’une religion de façade imposée par la pression sociale de l’époque ?
– Se mobiliser pour prêcher l’évangile ? Sans aucun doute ! Car la France est, encore plus aujourd’hui qu’il y a 40 ans, terre de mission. Les besoins profonds sont les mêmes qu’avant. Mais il faut tenir compte de « l’illettrisme » religieux de nos contemporains. Impossible d’annoncer la Parole en supposant acquise chez tous l’existence d’un Dieu créateur et souverain. Nous avons donc besoin de préparer notre défense de la foi.
– Se ressaisir pour vivre fidèlement ? Assurément ! L’idéologie ambiante peut nous séduire et nous avons besoin de persévérer dans la foi « jusqu’à la fin » — quand bien même nous pensons être souvent seuls, au travail, à l’université, à croire en Jésus Christ.
– Élargir notre champ de vision ? Oui ! Si dans certains pays, le christianisme tend à disparaître, la Parole de Dieu se répand ailleurs et la foi chrétienne progresse dans de nombreux endroits sur terre où elle n’était pas connue, à la gloire de Dieu.
Source (Plaire au Seigneur)
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