• Quand la vieillesse approche...

    “Ne me rejette pas au temps de ma vieillesse… car mes ennemis parlent contre moi… disant : Dieu l’a abandonné ; poursuivez-le et saisissez-le, car il n’y a personne qui le délivre.” Psaume 71. 9-11

    “David descendit, et ses serviteurs avec lui, et ils se battirent avec les Philistins ; et David était fatigué.” Lire 2 Samuel 21. 15-22

     

    L’histoire connaît-elle une plus cinglante humiliation que celle subie par le géant Goliath, champion des Philistins ? Il a été terrassé par le jet de fronde de David, un simple jeune berger ! Cette humiliation fut ressentie par tout son peuple. Mais après un long règne ponctué de durs combats, d’épreuves douloureuses et aussi de quelques chutes, David a vieilli, il est fatigué. Et l’ennemi, qui ne désarme jamais, veut profiter de la faiblesse de David ; il attaque Israël avec l’intention d’éliminer David : “Jishbi-Benob, qui était des enfants du géant… pensa frapper David” (2 Sam. 21. 16). Dieu délivre David du danger par son neveu Abishaï. L’ennemi renouvelle son attaque avec trois autres géants : Dieu renouvelle sa protection et délivre David par trois autres guerriers (2 Samuel 21).

    Dans ce contexte, David, vraisemblablement auteur du psaume 71, exprime les sentiments qu’il a pu ressentir dans sa vieillesse. Ce sont peut-être les mêmes sentiments que certains chrétiens fatigués peuvent éprouver aujourd’hui, car Satan, préfiguré par Goliath et ses descendants, ne renonce jamais à attaquer les enfants de Dieu. Et il s’acharne encore plus s’il discerne en eux quelque signe de faiblesse, fatigue, ou découragement.

    Le psalmiste affirme néanmoins dès le début de ce psaume que sa foi est intacte ; cela l’encourage à implorer les secours qu’il a expérimentés dès son enfance : “En toi, Éternel j’ai mis ma confiance… tu es mon lieu fort… tu es ma confiance dès ma jeunesse”. Cette connaissance éprouvée de son Sauveur “est le sujet continuel de sa louange”. C’est ainsi le bonheur du chrétien d’âge avancé, fatigué et en présence du danger, de pouvoir invoquer son Dieu en toutes circonstances et avec une entière confiance : “J’irai dans la puissance du Seigneur”. C’est aussi le bonheur de pouvoir annoncer sa justice et sa vérité “à tous ceux qui viendront” en affirmant : “mes lèvres, et mon âme, que tu as rachetée, exulteront quand je chanterai tes louanges” (versets 16, 18, 22, 23).

    Source (Plaire au Seigneur)

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