Jeudi 20 Janvier 2022

Quand je serai spirituel...

Faites donc bien attention à la façon dont vous vous conduisez : ne vous comportez pas comme des fous, mais comme des sages : rachetez le temps, car les jours sont mauvais. Éphésiens 5:15,16

James o. Fraser a servi le Seigneur dans la Mission Intérieure de la Chine. Prédicateur doué et homme de prière, il était aussi linguiste, musicien et ingénieur. Arrivé dans la province de Yunnan en 1910, il a œuvré parmi le peuple Lisu. Par son moyen, Dieu a permis que des multitudes de Lisu se tournent vers Jésus-Christ. James o. Fraser a écrit dans «Fleuve de lumière» :

«La tentation à laquelle j’ai souvent dû faire face est revenue sous de nombreuses formes : «Si seulement j’étais déjà à tel ou tel stade, quelles grandes choses je pourrais faire ! Maintenant, bien sûr, je fais seulement mes études d’ingénieur, mais quand je suivrai ma formation missionnaire, ce sera différent et plus utile». Ou bien «Je ne suis encore qu’en préparation, je suis des cours bibliques, etc., mais quand je partirai pour la Chine, mon travail commencera». Ou encore «Oui, je suis parti maintenant, mais je suis seulement en route ; quand je serai en Chine, j’aurai une magnifique occasion de service». Ou enfin «Voyez-vous, ici au centre de formation (en Chine), je dois consacrer tout mon temps à l’étude de la langue ; comment pourrais-je accomplir un travail missionnaire ? Mais quand je serai installé et que je saurai parler couramment, les possibilités seront illimitées», et ainsi de suite.

Toujours des «si» et des «quand». Je crois que Satan a une prédilection pour ces conjonctions. Aujourd’hui me sont offertes, dans une certaine mesure, les possibilités qu’il m’a longtemps présentées comme futures (même si je n’ai pas toujours cédé à ces tentations)... La vérité est pourtant simple : l’Écriture ne précise nulle part les occasions d’être utile, mais bien de servir dans toutes les choses qui sont à notre portée.

Le Seigneur nous commande de travailler, de veiller, de prier, mais Satan nous suggère d’attendre qu’une occasion se présente de travailler, de veiller, de prier - une occasion qui, inutile de le dire, se situe toujours dans le futur.

Comme tout ce qui est sur mon chemin immédiat a été voulu de Dieu, qui dira si tel travail est plus important que tel autre ?

Ne laissons pas passer l’occasion de répandre l’Évangile et ne remettons pas à plus tard le service que Dieu nous présente.

Source (Plaire au Seigneur)