Dieu parle cependant, tantôt d'une manière, tantôt d'une autre, et on ne le remarque pas. Job 33. 14

Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent. Jean 10. 27

On n'entend bien ce que l'on veut entendre.

Ce que nous entendons est conditionné par ce que nous aimons. Si le musicien perçoit un chant d'oiseau au milieu du brouhaha d'une rue, c'est parce que ce chant trouve en lui un écho. Son oreille est exercée, il y est attentif sans effort.

Nous entendons certains bruits, et pas d'autres, en fonction de ce qui nous intéresse ou de ce que nous perturbe. Nous sélectionnons, même inconsciemment. Nous connaissons une voix aimée au milieu de mille autres. Nous l'entendons, parce que nous l'aimons ! Et nous n'entendons pas certains bruits, parce qu'ils ne nous intéressent pas. Les bruits que j'entends, et ceux que j'ignore, rendent compte de ce que je suis...

Quels sont donc les sons auxquels je suis sensible, et que j'entend sans effort ? Seulement ceux qui touchent mes intérêts matériels,  bien aussi ceux qui concernent mon avenir éternel ? Suis-je attentif à ce que Dieu me dit dans la Bible, par laquelle il s'adresse à moi ? Il me parle de mon avenir : il m'offre le salut et la vie éternelle par la foi en Jésus !

Si je connais déjà Jésus comme mon Sauveur, comme le bon berger, est-ce que je discerne sa voix parmi toutes les autres que j'entends ? Est-ce que j'y prête attention et en tiens compte dans ma vie journalière ? Cette voix, je peux l'entendre à travers tel événement qui m'arrive, telle parole entendue... Et surtout, je la trouve en lisant la Bible, ce livre qui veut être "une lampe à mon pied, et une lumière à mon sentier" (Psaume 119. 105).

Source (La Bonne Semence)