Si tu agis ainsi avec moi, tue-moi donc, je te prie. Nombres 11:15

C’est assez ! maintenant, Éternel, prends mon âme. 1 Rois 19:4

Pourquoi la lumière est-elle donnée… à ceux qui attendent la mort, et elle n’est pas là, - qui la cherchent plus que des trésors cachés ? Job 3:20,21

Éternel, je t’en prie, prends ma vie, car mieux me vaut la mort que la vie. Jonas 4:3

Quatre hommes de l’Ancien Testament, et non des moindres, Moïse, Élie, Job et Jonas, ont été atteints d’un désespoir tel qu’ils ont demandé à Dieu de reprendre leur vie.

Pour des motifs très différents, ces quatre hommes ne voyaient aucune solution humaine à leur situation; ils étaient arrivés à la conviction que leur vie n’avait plus aucun sens. Le poids des responsabilités qui pèsent sur Moïse, la gravité du péril que redoute Élie, l’ardeur des souffrances qui atteignent Job, l’incompréhension des voies de Dieu ressentie par Jonas, rendaient leur vie insupportable. Et tous les quatre, dans des termes plus ou moins violents (tue-moi) ou amers (pourquoi ?), se sont tournés vers Dieu pour qu’il mette fin à leur désespoir. C’est précisément à ce point que Dieu voulait les amener pour leur faire apprécier la plénitude de ses ressources, de sa gloire et de sa grâce.

Après avoir atteint le fond de l’accablement, ils ont pu être les témoins et les bénéficiaires des compassions de Dieu. Non seulement Dieu les a entendus, mais il leur a enseigné la valeur d’une vie vécue avec Lui.

Le chrétien, comme ces croyants de l’Ancien Testament, peut connaître le désespoir dans sa phase la plus aiguë, au point de désirer la mort. Mais il a la certitude de pouvoir exposer à Dieu, son Père, toutes ses angoisses, et de retrouver la paix (Philippiens 4:6,7). Il sait que rien ne peut le séparer de l’amour du Christ (Romains 8:35-39).

Mais, pour ceux qui n’ont pas ces ressources, hâtons-nous de leur faire connaître celui qui donne la vie en abondance (Jean 10:10).

Source (Plaire au Seigneur)