• La «vraie» mort

    Jeudi 27 Octobre 2022

    La «vraie» mort

    Le jour que tu en mangeras, tu mourras, c'est certain. Genèse 2:17

    L’Éternel Dieu appela l’homme, et lui dit : Où es-tu ? Genèse 3:9

    Dieu veut le bonheur de l’homme qu’il a créé. C’est pourquoi il prend soin, dès le commencement, de lui indiquer d’une manière claire sa position de créature à la fois responsable et dépendante de son Créateur. Il lui demande de garder cette place par un geste d’obéissance, lié à une relation de confiance. Il veut lui éviter de tomber dans la faute du diable qui a voulu quitter sa position de créature pour s’élever jusqu’à Dieu.

    La défense de toucher à l’arbre de la connaissance du bien et du mal est assortie d’une sanction en cas de désobéissance : Tu mourras, c'est certain. Mais quel sens l’homme donnait-il à la mort ? Avait-il déjà vu des animaux morts, inertes et pour lui l’idée de la mort s’arrêtait-elle à cet aspect physique ?

    Nous connaissons la suite de l’histoire : Satan suggère à la femme qu’ils ne mourraient certainement pas. Elle est tentée, voit, regarde, convoite, prend du fruit de l’arbre, le mange puis en donne à son mari et... ils ne meurent pas, mais ils constatent leur nudité.

    Pourtant Dieu n’a pas menti et ne s’est pas trompé. Si la mort physique n’est pas survenue immédiatement, la «vraie» mort dont Dieu a parlé est désormais présente. Adam et Ève ne tardent pas à le réaliser. D’abord, ils essaient de se cacher de Dieu, car ils comprennent que, dans sa présence, leur état de pécheur va être révélé. Puis, la question de Dieu leur fait réaliser la distance qui les sépare maintenant de l’Éternel qui avait pourvu à leur bonheur jusqu’ici. La question : Où es-tu ?, signifie aussi : à quelle distance de Dieu te trouves-tu maintenant ? C’est bien là la mort annoncée par Dieu : l’homme est maintenant séparé de lui (Éphésiens 2. 1).

    Alors, dans sa grâce, Dieu couvre Adam et Ève de vêtements de peau. Ceci nous annonce le sacrifice de Jésus Christ qui va abolir la mort, celle qui nous sépare de Dieu (lire 2 Timothée 1:10 ; Romains 8:38,39). Dans sa grâce, Dieu ne permet pas non plus que l’homme prenne de l’arbre de vie et reste éternellement pécheur. Il a un plan magnifique : amener l’homme dans sa présence par la mort et la résurrection de son Fils Jésus-Christ.

    Source (Plaire au Seigneur)

    « Où la croix est plantée, il y a un jardinIl faut dédramatiser »
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