Mercredi 16 Mars 2022

La dignité du Christ

Tu es digne de prendre le livre, et d'en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation. Apocalypse 5:9

Un prédicateur renommé commençait toujours la journée du dimanche en lisant tout le chapitre 5 de l’Apocalypse. Cette lecture le plaçait dans la présence de Christ, l’Agneau de Dieu, sur qui tous les conseils de Dieu reposent. Ses pensées se recentraient sur celui qui, dans le ciel, sera éternellement adoré par tous.

Le parchemin roulé et scellé de sept sceaux contient les jugements, décrits dans les chapitres suivants, qui s’abattront sur la terre pour que Dieu puisse établir, par son Fils, son règne sur une terre purifiée. Mais qui est digne d’ouvrir ce livre et d’en rompre les sceaux ? Un ange pose la question aux innombrables créatures réunies autour du trône. Jean retient son souffle, mais personne ne se présente. Il pleure abondamment, désolé que nul ne soit trouvé digne d’ouvrir le livre, ni même de le regarder.

Pourtant, Dieu connaît celui qui seul peut se présenter pour le prendre en mains : Ne pleure pas - annonce un ancien à Jean - voici, le lion qui est de la tribu de Juda, la racine de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux (v. 5). Le lion, c’est Christ, sous les pieds duquel Dieu placera la terre entière (Psaume 72 ; Ésaïe 11:1-10).

Jean relève la tête pour regarder ce lion et qu’aperçoit-il ? Un agneau comme immolé ! Il n’est plus sur la croix, ni dans la tombe, mais au milieu du trône de Dieu. Christ, agneau vainqueur, est le seul digne d’exécuter les jugements et le seul capable d’accomplir tous les conseils éternels de Dieu. Outre les marques de ses souffrances, il possède les attributs divins : l’Agneau a sept cornes symbolisant son omnipotence, sept yeux établissant son omniscience, sept esprits envoyés sur toute la terre, emblèmes de son omniprésence.

Quand l’Agneau prend le livre, toute l’immense assemblée entonne sa louange. Chacun à sa place et suivant sa compréhension donne gloire et honneur à l’Agneau : les rachetés de Jésus-Christ, représentés par les anciens, le chantent pour son œuvre ; les anges reconnaissent sa dignité et toutes les créatures lui rendent hommage.

Qu’en cette fin d’année, notre amour se centre sur l’Agneau de Dieu et y demeure jour après jour au cours de l’année qui va s’ouvrir demain.

Source (Plaire au Seigneur)