« Faites pour les autres tout ce que vous voudriez qu’ils fassent pour vous, car c’est là tout l’enseignement de la Loi et des prophètes. » (Mat 7.12)

Depuis quelques années, plus d’un million de personnes viennent chercher refuge en Europe.

Tous fuient leur pays, pour sauver leur vie. 

Pour nous, chrétiens, accueillir l’étranger, devrait faire partie de notre ADN, nos gènes.

Voyons pourquoi en parcourant un texte biblique, Lévitique 19. 

Au verste 2 b il est écrit « Vous serez saints, car je suis saint, moi, L’Éternel, votre Dieu. » 

Au verset 14 c « Tu craindras ton Dieu, craindre Dieu, cela veut le respecter, ne pas l’offenser, mais surtout lui faire plaisir et désirer l’honorer. 

Au verset 18 b Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

C’est l’engagement concret de l’amour envers notre prochain qui n’est pas forcément notre prochain spirituel, nos frères et sœurs mais aussi notre prochain humain et en particulier vis-à-vis des plus vulnérables. 

Déjà à l’époque de la rédaction de la Bible et encore aujourd’hui ; 

Si un étranger vient séjourner avec nous dans notre pays, ne le maltraitons pas en aucune façon.

Vous traiterez l’étranger en séjour parmi vous comme un israélite, comme l’un de vous, vous l’aimerez comme vous-même, car vous aussi avez été étrangers en Égypte Lévitique 19 33-34. 

Dans ces versets de l’ancien testament, il est question pour nous aujourd’hui : 

-Ne pas maltraiter les étrangers qui viennent séjourner chez nous c'est-à-dire, les considérer comme nos frères et sœur en humanité 

-Traiter les étrangers en parmi nous comme  nous. C'est-à-dire les comme des français. 

Ce qui veut dire leur faire bénéficier des mêmes lois de protection sociale que les Français et surtout des mêmes devoirs et obligations que les français, ce qui suppose le respect des lois du pays accueillant, du code civil, pénal et de la famille. 

-Les traiter avec le même respect que nous aurions vis-à-vis d’un français. 

La préférence nationale pour un chrétien, ne devrait pas exister. 

Dieu ne fait pas de favoritisme.

Il n’y a pas des chouchous pour Dieu, Nous sommes tous des chouchous pour le Seigneur, tous également aimés, chéris. 

-Aimer les étrangers comme nous-mêmes, les étrangers sont aussi notre prochain. 

N’oublions pas non plus qu’à sa naissance, notre seigneur Jésus, était avec ses parents un de ces migrants qui cherchaient refuge en Egypte, pour fuir les massacres de leur pays 

Il est dit aussi : les terres ne se vendront pas de façon définitive car c’est à moi (Dieu) que le pays appartient

Vous êtes comme des étrangers et des immigrés car la terre appartient à Dieu le créateur et Seigneur. 

 En conclusion un verset en Matthieu 25 : 35 b, 40

J’étais un étranger, et vous m’avez accueilli chez vous.

Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait cela à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous l’avez fait.