Vendredi 30 mars 2018

Textes Bibliques : Jacques 5/11 ; Ésaïe 53/3

Homme de douleur...

"Homme de douleur habitué à la souffrance..."

L’apôtre Jacques nous invite à nous souvenir d’un patriarche, Job. Il a connu toutes sortes de souffrances : perte de tous ses biens matériels, décès accidentels de tous ses enfants, souffrances physiques au paroxysme de ce qu’un homme peut supporter (ulcère malin, depuis la plante du pied jusqu’au sommet de la tête), et souffrances morales de la part même de son épouse et de ses "amis". Job, un homme qui ne pécha point pendant son épreuve, une patience citée en exemple et un relèvement miraculeux de la part de son Dieu. Job, un homme qui se nourrissait de foi : "Je sais que mon Rédempteur est vivant et qu’il se lèvera le dernier sur la terre". Dieu a toujours le dernier mot !

Ésaïe nous parle aussi d’un autre "homme de douleur", familier de la souffrance : Il l’a lui-même endurée et l'a vue maintes fois sévir chez son prochain. Elle n'a pas de secrets pour lui. Il en diagnostique les origines et les remèdes. Il connaît le malade, ses inquiétudes, ses craintes et ses découragements. L’apôtre Pierre l’identifie : c’est Jésus de Nazareth. À la croix, sa douleur est telle que même le regarder est insoutenable : "…semblable à celui dont on détourne le visage". La multitude est stupéfaite à son sujet, car il est défiguré au point de n’avoir plus rien d’humain ; son apparence n’est plus celle des fils d’Adam.

Pierre rappelle à ses lecteurs comment et en vertu de quoi ils ont été guéris : "C’est par ses meurtrissures que vous avez été guéris". Point de mérite dans votre guérison : elle résulte, tout comme votre salut, de la grâce divine manifestée en Jésus-Christ.

Francis Burette

Source (Trésors Quotidiens)