• Donner le meilleur

    Tu n'offriras en sacrifice à l'Éternel, ton Dieu, ni bœuf, ni agneau qui ait un défaut ou une tare quelconque, car ce serait un acte abominable pour l'Éternel, ton Dieu. Deutéronome 17:1

     

    Les fils d’Israël étaient tenus d’observer des prescriptions très strictes lorsqu’ils offraient un sacrifice à l’Éternel. Par exemple, les animaux devaient être sans défaut et en bonne santé. Un sacrifice acceptable par l’Éternel coûtait donc cher aux Israélites ! Celui qui aimait véritablement l’Éternel était heureux de lui offrir en sacrifice la ou les plus belles bêtes de son troupeau.

    Au temps du prophète Malachie, les Juifs, de retour de leur captivité à Babylone, avaient laissé se refroidir leurs affections pour l’Éternel ; chacun recherchait son intérêt personnel et son confort plutôt que le service de l’Éternel, qui était effectué par devoir et non par amour. Les bêtes qu’ils offraient encore étaient boiteuses ou malades, offrandes abominables pour l’Éternel. À cette occasion Dieu rappelle sa majesté : il est un grand roi et son nom est terrible (Malachie 1:14). Dieu ne prenait aucun plaisir dans leurs sacrifices.

    Parce qu’il nous aimait tellement, Dieu a donné ce qu’il avait de plus précieux : son Fils unique (Jean 3:16). Notre réponse à cet amour si grand est donc de lui offrir ce que nous considérons comme le meilleur. Paul dira aux Corinthiens, à propos de la collecte qui était faite pour les besoins des saints de Jérusalem, que ce qu’ils donneront manifestera la sincérité et la preuve de leur amour (2 Corinthiens 8:8,24). N’en est-il pas ainsi pour nous ?

    Les chrétiens de Macédoine, vraisemblablement ceux de la ville de Philippes, se sont donnés d’abord eux-mêmes au Seigneur (2 Corinthiens 8:5). Leurs dons matériels étaient en proportion de leur amour pour le Seigneur; ils avaient donné même au-delà de leurs possibilités (2 Corinthiens 8:3-5) !

    Plus que le montant de ce que nous donnons, ce sont les motivations profondes que Dieu apprécie. Les deux pites de la veuve avaient plus de valeur pour le Seigneur que les pièces d’or données de manière ostensible par les riches pharisiens (Marc 12:41-44). Elle les avait en effet prélevées, sans contrainte et par amour pour Dieu, sur ses très faibles ressources.

    Considérons donc l’immensité de l’amour de Dieu pour nous et sa majesté, et nous offrirons avec abondance de joie au Seigneur notre temps, notre argent, notre énergie. D’ailleurs, tout ce que nous avons vient de Dieu et lui appartient !

    Source (Plaire au Seigneur)

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