Jeudi 21 Octobre 2021

Dépasser «ses blocages»

Voici qu'arriva un homme du nom de Jaïrus ; il était chef de la synagogue. Il se jeta à ses pieds et le supplia d'entrer dans sa maison, parce qu'il avait une fille unique d'environs 12 ans qui était mourante. Luc 8:41,42

Jaïrus, un responsable religieux, a un comportement bien différent de celui des nombreux pharisiens que Jésus a rencontrés. Il faut dire qu’il est durement éprouvé. Il est à bout de ressource. Aussi vient-il à la rencontre de Jésus et le supplie-t-il pour sa fille qui est tout près de la mort. Jésus part pour se rendre chez lui. Mais voilà qu’en chemin il est retardé par la foule. Une femme vient par-derrière toucher le bord de son vêtement pour être guérie d’une perte de sang. Selon la Loi, elle est impure, Jésus le sait. Mais il s’occupe de cette femme en difficulté, malgré l’urgence de l’état de la fille de Jaïrus.

Afin que la foi de cette femme s’exprime pleinement, le Seigneur lui demande de reconnaître publiquement son geste : Qui m’a touché ?... La femme, se voyant découverte, vint toute tremblante, se jeta à ses pieds et déclara devant tout le peuple pourquoi elle l’avait touché, et comment elle avait été guérie à l'instant (Luc 8:45,47). Jésus révèle ainsi qui il est. Il n’est pas une simple créature mortelle qui doit prendre garde aux sources de souillure extérieure; il est celui qui, animé de l’Esprit, communique la vie (1 Corinthiens 15:45). C’est un vrai renversement de situation : non seulement Jésus n’est pas souillé, mais il apporte la guérison. On imagine la surprise du chef de synagogue.

Mais cet incident a retardé Jésus. Et voilà que Jaïrus apprend que sa fille vient de mourir. Tout espoir semble perdu ! Le Seigneur fait alors appel à sa foi : Ne crains pas, crois seulement, et elle sera sauvée. Malgré la nouvelle, Jaïrus laisse Jésus venir chez lui. Arrivé à la maison de deuil, Jésus prend la morte par la main, un autre geste interdit par la Loi. Le Seigneur montre encore sa puissance divine en rappelant la jeune fille à la vie.

L’angoisse a aidé le chef de synagogue et la femme malade à dépasser leurs «blocages» concernant les lois cérémonielles. Ils ont compris que ce qui fait agir le Seigneur, c’est la foi en sa personne et ses paroles. C’est elle qui nous sauve et nous rend propres à la présence de Dieu.

Source (Plaire au Seigneur)