• Abraham à Guérar

    Mardi 18 Juillet 2023

    "Abraham partit de là pour la contrée du midi, il s'établit entre Kadès et Schur, et fit un séjour à Guérar. Abraham disait de Sara, sa femme : C'est ma soeur. Abimélec, roi de Guérar, fit enlever Sara." Genèse 20. 1, 2

    Abraham à Guérar

    Beaucoup d'années ont passé depuis les récits évoqués hier. Abraham est dans le pays de Canaan ; il vient d'intercéder avec un foi admirable pour Sodome (Genèse 18. 23-33) ; grâce à son intervention, Lot n'est pas mort lors de la destruction de cette ville pécheresse.

    Abraham part maintenant pour séjourner à Guérar. Et l'histoire semble se répéter : Abraham demande de nouveau à Sara de dire qu'elle est sa soeur et le roi de Guérar à l'intention de la prendre pour femme. Dieu intervient en frappant de stérilité toute la famille du roi et l'avertit par un songe qu'il va mourir s'il exécute son projet. Á juste titre, ce dernier reproche à Abraham de l'avoir tromper et lui rend Sara.

    Les récits sont parallèles, mais la situation est ici plus grave :

    - Abraham a déjà eu une expérience du même type, mais cela ne l'empêche pas de redemander à Sara de se comporter selon le pacte qu'il lui avait proposé au début de leur entrée en Canaan (Genèse 12. 13). Nous retombons souvent dans les mêmes erreurs, à notre honte. Pour autant, ne soyons pas découragés : "Sept fois le juste tombe, et il se relève" (Proverbes 24. 16). Le pardon de Dieu est sans limite pour qui sait reconnaître ses fautes.

    - Dieu vient d'annoncer à Abraham que Sara va être enceinte de l'héritier tant attendu. Laisser sa femme à Abimélec pourrait introduire un doute sur la paternité du futur bébé. C'est pourquoi le texte précise que le roi n'a pas eu de rapports avec elle (Genèse 20. 4, 6, 16).

    - Enfin, alors que leur enfant va bientôt naître, les relations entre Abraham et Sara ne sont pas encore bien claires. Mais Dieu permet que ce vieux problème soit réglé juste avant la naissance d'Isaac (Genèse 21. 1). Pour s'épanouir, tout enfant a besoin d'un père et d'une mère qui tiennent leur place, sans ambiguïté. Peut-être, dans notre relation de couple, existe-t-il des points obscurs, non réglés depuis longtemps, soit entre nous, soit avec Dieu, et dont nos enfants pourraient souffrir. N'attendons pas que des tiers soit obligés de les mettre en évidence ; réglons-les sans attendre devant Celui qui veut la prospérité de nos familles.

    Source (Plaire au Seigneur)

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