• Trop petit

    “Je suis trop petit pour toutes les grâces et pour toute la fidélité dont tu as fait preuve envers moi, ton serviteur. En effet, j'ai passé ce Jourdain avec mon bâton et maintenant je peux former deux camps.” Genèse 32. 11

     

    Après avoir passé plus de 20 ans au nord de la Syrie, Jacob s’enfuit de chez Laban avec sa famille et ses biens dans la direction de Canaan. Arrivé à Mahanaïm, au bord est du Jourdain, des anges le rencontrent. Par cette apparition, Dieu lui rappelle qu’il a tenu la promesse qu’il lui a faite à Béthel à son départ de Canaan et que “l’armée de Dieu” l’a protégé pendant le temps de son exil et le protège encore.

    Apprenant que son frère Ésaü vient à sa rencontre avec 400 hommes, Jacob prend peur et met sur pied le système de défense propre aux caravaniers : il répartit en deux camps les gens qui sont avec lui et le bétail : “Si Ésaü attaque l'un des camps et se bat, le camp qui restera pourra se sauver”, se dit-il (Gen. 32. 8).

    Jacob semblait ne pas s’être occupé de Dieu pendant des années ; mais la détresse va le pousser à se tourner enfin vers Lui. Sa prière est la première rapportée depuis sa rencontre avec Dieu à Béthel. Il confesse son indignité et reconnaît son angoisse : “Je suis trop petit pour toutes les grâces et pour toute la fidélité dont tu as fait preuve envers moi, ton serviteur… Délivre-moi de mon frère d’Ésaü, car j'ai peur”.

    La foi se montre sans aucun doute dans cette supplication. L’humilité est là, la reconnaissance envers Dieu aussi pour ses faveurs imméritées. Il rappelle les promesses divines, mais il n’y joint pas la totale confiance qui aurait résulté d’une vraie communion avec Dieu. Après sa prière, il continue d’améliorer les dispositions déjà prises, comme s’il pouvait, par ses propres stratagèmes, aider Dieu à le protéger. Il répartit ses présents en bétail, 550 animaux choisis dans des proportions permettant l’élevage, en vue d’apaiser son frère. Pourtant que sont Ésaü et ses quatre cents hommes en face des anges, “l’armée de Dieu” ?

    Comment peut-on être dans l’angoisse, tout en s’appuyant sur les promesses divines ? La réponse est simple : la conscience de Jacob n’est pas apaisée envers son frère qu’il a trompé, il n’a pas encore réglé ses voies devant Dieu.

    Si nous nous trouvons dans une situation semblable à celle de Jacob, nous savons ce que nous avons à faire !

    À demain !

    Source (Plaire au Seigneur)

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