• Un prochain aspect est que, si nous appartenons à une église locale, nous pouvons prier pour elle, surtout pour les anciens et ‘ceux qui nous conduisent’.

    Soyons attentifs à ne pas prier simplement ce que nous pensons que ‘le pasteur’ voudrait que nous priions, mais que nous puissions vraiment nous mettre devant Dieu pour connaître ses pensées pour nos frères et sœurs et sa vision de l’Église.

    Ce n’est pas une prière facile, puisque, très souvent, le modèle d’église que la plupart de nous connaissent n’a que peu de ressemblance avec le modèle que nous trouvons dans le Nouveau Testament... Forcément, si nous voulons vraiment nous mettre à prier sérieusement pour l’Église, il faut être ouvert à ce que Dieu veuille nous enseigner sur sa façon de la voir, chose qui peut s’avérer bien différente de notre vision initiale... N’oublions pas non plus de prier pour des ouvriers, puisque c’est Jésus lui-même qui nous l’a ordonné! (Matthieu. 9:38).

    Nos prières peuvent également s’étendre à la ville où nous habitons (voir Jérémie 29:7: «Recherchez le bien de la ville où je vous ai menés en captivité, et priez l'Éternel en sa faveur, parce que votre bonheur dépend du sien.»

    Prions pour les écoles et pour les professeurs.

    Prions pour les autorités dans la ville (1 Tim 2:1-2), ce qui implique bien évidemment aussi les autorités du pays. Nous retrouvons la réponse au ‘pourquoi faut-il prier pour les autorités’ dans les versets qui suivent : 1 Tim 2:3-4 : «Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité.» Un bon gouvernement permet une atmosphère dans laquelle il est plus facile de répandre la Bonne Nouvelle !

    Prions pour les médecins, qu’ils soient attentifs aux bons diagnostics, pour les ‘notables’ : les avocats, notaires, les directeurs d’entreprises. Pour de l’intégrité et de l’honnêteté. Prions aussi pour que ceux et celles qui ont une foi ‘cachée’ mais ne savent pas l’exprimer, puissent connaître le Seigneur, comment il souhaite être connu, et qu’il puisse les délivrer des forteresses, peurs, préjugés, doctrines dans lesquels ils sont si souvent emprisonnés.

    N’oublions pas de prier pour les gendarmes et la police nationale. Oui ! Ils n’ont pas une tâche facile, et sont souvent confrontés à du mépris, du sarcasme et même de la violence. Mais imaginons un pays sans gendarmes ! La Bible nous affirme en Romains 13:3-4 : «Ce n’est pas pour une bonne action, c’est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l’autorité? Fais-le bien, et tu auras son approbation. Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains; car ce n’est pas en vain qu’il porte l’épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal.».

    Nous allons après voir encore d’autres facettes de cette prière «Que ton règne vienne...».
     
    «Seigneur, je prie que ton règne vienne et ta volonté soit faite dans mon église, et dans la ville/la région où j’habite. Je prie aussi pour les autorités, les juges, les gendarmes, que tu puisse les conduire en justice, honnêteté, droiture et compassion. Au nom de Jésus, amen !»


    René de Groot

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  • Jésus continue avec «Que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel».

    Il n'y a pas de royaume sans roi. Il faut d'abord réaliser qu‘en priant cette partie du verset, nous proclamons que Jésus est Roi, et par conséquent aussi le Roi de notre vie.

    Est-ce qu'il l'est vraiment ? Ou est-ce que nous l'avons mis dans notre poche, pour qu'il fasse ce que nous voulons? Et cela va beaucoup plus loin que nous le pensons.

    En priant ceci, nous lui affirmons que nous ne voulons plus faire notre propre volonté, mais la sienne. Cela implique automatiquement que nous devons au moins faire l’effort de connaître la volonté de Dieu pour notre vie.

    Est-ce que c’est réellement le cas pour nous ? Lisons 2 Corinthiens 5:15 : «... il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux.» Vivons-nous pour lui ? Prêts à faire ce qu’il veut que nous fassions ? À aller là où il voudra nous envoyer ? Même si cela veut dire sortir de notre propre ‘zone de confort’ ?

    Ce devrait être la base pour chaque disciple de Jésus. Et c’est une prière que nous pouvons proclamer sur tous les terrains de notre vie. Regardons ensemble quelques points, dans l’ordre de priorité.

    Si nous sommes mariés, vient d’abord notre couple. Les hommes doivent aimer leurs épouses et prier pour elles. Ils peuvent ‘lever le bouclier de la foi’ au-dessus de leurs têtes, en les protégeant contre toute interférence de l’ennemi. Vice-versa, les épouses peuvent, avec un cœur selon la volonté du Seigneur, prier pour leurs époux, que Jésus, qui est leur Tête, leur donne sagesse, direction, et la pensée de Dieu pour bien conduire le couple et le foyer.

    Ce qui nous amène au point prochain : le foyer en général. Les parents doivent prier pour leurs enfants qu’ils trouvent la voie avec Dieu, et qu’ils puissent rentrer dans l’objectif et la volonté qu’il a pour eux. Bien évidemment, nous pouvons aussi prier pour la famille plus étendue. Bien souvent malheureusement, non pas toute notre famille est dans le Seigneur, mais nous pouvons prier que Dieu les conduise et se révèle à eux.

    Dans les jours à venir, nous allons voir encore d’autres aspects de prier «Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite, sur terre comme dans le ciel».

    «Seigneur, je veux que ton règne vienne et ta volonté soit faite dans ma vie. Je me soumets à toi, tu es le Roi de ma vie ! Aide-moi à faire de toi la priorité n° dans ma vie. Au nom de Jésus, amen !»


    René de Groot

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  • Nous allons approfondir un peu les vérités cachées dans ces noms. Lorsque nous commençons par la proclamation de ces versets bibliques et de ces vérités, nous posons une solide fondation dans la prière.

    Par exemple, quand nous prions : «Jahweh Tzidkenu, Seigneur, tu es ma justice ! Merci Seigneur que tu es devenu péché pour nous, afin que je puisse être revêtu(e) de ta justice !» Nous nous souvenons qu’il est notre justification et que nous pouvons donc nous approcher de lui sans aucune condamnation. La culpabilité est souvent le plus grand obstacle pour une prière audacieuse, en toute liberté.

    Quand nous continuons de proclamer «Jahweh M'Kaddesh : Seigneur tu es ma sanctification ! Merci Seigneur, que par le sacrifice de ton corps, je suis sanctifié(e) une fois pour toutes !», nous réalisons que notre sainteté dépend de lui seul, et non pas de nos œuvres, ou de ce que nous faisons ou ne faisons pas. Jésus est notre sanctification !

    Lorsque nous prions « ahweh Shalom ! Jésus, tu es ma paix, mon bien-être !», nous proclamons que notre paix intérieure ne dépend pas de nos circonstances, parce que Jésus est notre paix !

    Quand nous prions «Jahweh Roi, Jésus, tu es mon Berger ! Tu me conduis dans le chemin de la justice et tu restaures mon âme !», nous affirmons que Jésus prend soin de nous et nous conduit comme un berger conduit et prend soin de ses brebis.

    En priant «Jahweh Shammah, merci Seigneur d’être avec nous, que tu as promis que tu ne nous abandonneras jamais, que tu ne nous laisseras jamais !», nous nous souvenons qu’il est avec nous et restera avec nous pour toujours.

    En proclamant «Jahweh Rofeh, tu es mon Médecin ! Merci parce que par tes meurtrissures je suis guéri !», nous réalisons que Jésus est aussi celui qui guérit nos corps physiques.

    En priant «Jahweh Jireh, merci Seigneur, tu pourvois dans tous mes besoins, selon ta richesse !» nous sommes assurés qu’il prendra soin de tous nos besoins, que ce soit matériels, de clarté, de direction, d’intelligence pour connaître sa volonté, etc.

    En priant «Jahweh Nessi, merci Seigneur, d’être ma bannière, sous laquelle je peux trouver un abri, mais aussi sous laquelle je peux me rassembler pour écouter tes ordres en tant que Commandant en Chef !». Ici c’est une bonne chose de penser à son armure comme décrite en Éphésiens 6. Personnellement j’ai tout un arsenal de versets bibliques pour proclamer toutes les parties de cette armure : la ceinture de la vérité, la cuirasse de la justice, les sandales du zèle pour l’Évangile, le bouclier de la foi, le casque du salut, et l’épée de la Parole.

    Nous sommes maintenant bien préparés pour la deuxième partie, dans laquelle nous allons pouvoir aborder les prières qui ne concernent pas notre propre personne.
     
    «Seigneur, tu es ma Justice, ma Sainteté, ma Paix, tu es toujours avec moi, tu es mon Berger, ma Bannière, tu pourvoit dans tous mes besoins et mon Médecin ! Que tes noms soient sanctifiés dans ma vie ! Au nom de Jésus, amen !»


    René de Groot

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  • Voici la chose suivante que Jésus dit : «Que ton nom soit sanctifié».

    Que veut-il dire avec cela concrètement ? Afin de mieux le comprendre, il faut savoir que Dieu se révèle par plusieurs noms dans la Bible. Dans chaque nom, se trouve caché un certain aspect de son caractère ainsi que du salut qu'il a préparé pour nous.

    En sanctifiant ses différents noms, non seulement nous nous rappelons les différents aspects de son caractère, mais nous pouvons également nous approprier la facette correspondante de son salut pour notre vie. La Bible s’expliquant toujours elle-même, nous pouvons bien évidemment trouver d'autres versets bibliques en rapport avec les noms spécifiques de Dieu qui sont disponibles, pour soutenir ces vérités que nous pouvons prier et proclamer, tout en les personnalisant.

    Voici les huit noms avec lesquels Dieu se révèle dans l’Ancien Testament. Il est intéressant de noter que ce sont huit noms. Huit est le chiffre de l’éternité. Ici sur terre, toutes choses sont en sept. Il y a sept couleurs dans l’arc-en-ciel, sept éléments de base, sept sons de base (do, ré, mi, fa, sol, la, si), etc.

    Mais il y a huit noms de l’Éternel dans l’Ancien Testament. Chaque nom se retrouve dans le Nouveau Testament quand un auteur parle de Jésus. Voici ces noms, avec d’abord le verset dans l’Ancien Testament où on peut le trouver, et ensuite quelques versets du Nouveau Testament, où cette facette du caractère de Dieu est retrouvée en parlant de Jésus. Nous pouvons donc prier « Que ton nom soit sanctifié » en reprenant tous les noms de Dieu, et en les personnalisant, tout en s’appropriant et en proclamant l’aspect du salut qui s’y trouve :
     

    • Jahweh Zidkenu = Le Seigneur est ma justice (Jér. 33:16, 1 Cor. 1:30, 2 Cor. 5:21,…)
    • Jahweh M'Kaddesh = Le Seigneur est ma sanctification (Lev. 22:33, 1 Cor. 1:30 ; Hébr. 10 :10....)
    • Jahweh Shalom = Le Seigneur est ma paix. (Jug. 6:24) (Jean 14:27...)
    • Jahweh Shammah = Le Seigneur est en moi, présent (Ez. 48:35, Hébr. 13:5...)
    • Jahweh Rofeh = Le Seigneur est ma guérison. (Littéralement: médecin, Ex.15:26, 1 Pierre 2:24...)
    • Jahweh Jireh = Le Seigneur pourvoira dans tous mes besoins. (Gen. 22:14) (Phil. 4:19...)
    • Jahweh Nessi = Le Seigneur est ma Bannière Ex. 17:15, Éph. 6:12-18, Ps 27:1...)
    • Jahweh Rohi = Le Seigneur est mon Berger (Psaume 23:1, 1 Pierre 5:4...)


    TOUS ces noms sont réunis dans un seul Nom, celui de JÉSUS. En hébreu, les lettres représentent également des chiffres et le nom hébreu de Jésus (Yeshua) est le chiffre 888. Il est notre justice, notre sanctification, notre paix, notre Emmanuel (Dieu avec nous), notre guérison, notre provision, notre bannière (notre Commandant en Chef de l’Armée), notre berger... Tous les huit noms de Dieu sont réunis en un seul Nom, le Nom au-dessus de tous les Noms, le Nom de Jésus !
    Dans les jours à venir nous allons voir ce que ces noms représentent dans notre vie.
     
    «Merci Seigneur, qui je peux retrouver tous les aspects du salut par ton sang dans tous les Noms avec lesquels tu t’es manifesté. Que tes noms soient sanctifiés dans ma vie Seigneur ! Au nom de Jésus, amen.»


    René de Groot

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  • Dans le ‘Notre Père’, Jésus continue « qui es aux cieux ».

    Cela semble évident, mais cela ne l'est pas. Tout d’abord, c’est une bonne chose de toujours réaliser que ce n'est que par le sang de Jésus que nous pouvons entrer dans le ‘lieu très saint’, comme Éphésiens. 2:13 le dit : « Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. » Ainsi qu’Hébreux. 10:19-20 : «Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu'il a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire, de sa chair...».

    Le Père est dans le ciel. Il est vrai que, par le Saint-Esprit, il habite en nous, mais il est néanmoins ‘au ciel’. 10:19-20 : «Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu'il a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire, de sa chair...».

    Mais le Père est dans le ciel, et nous sommes sur la terre et par le sang de Jésus, en esprit, nous avons ‘libre accès’ au Père. Que nous le ‘ressentions’ ou pas. En fait, il y a un réel danger à chercher à ‘ressentir’ quelque chose. Sans le réaliser, nous pouvons facilement basculer dans le domaine de l’âme, de nos sentiments et de nos émotions, mais Dieu cherche des adorateurs ‘en esprit’ (Jean 4:23).

    Notre âme peut nous aider, mais la vraie prière et la vraie adoration, se font ‘en esprit’. Et cela, nous ne le ‘ressentons’ pas toujours ! Sans vouloir dire qu’aucune manifestation (tremblements, chaleur, huile dans les mains, odeurs, pépites d’or, plumes, rugissements, tomber à la renverse, etc.) ne vienne de Dieu, il y a tout de même un grand danger dans ce genre de choses.

    Simplement parce que tout cela ne fait souvent que nous distraire de l’objectif (qui est d’entrer dans le Saint des Saints par le sang de Jésus et de comparaître devant le Trône du Père) en nous focalisant sur des manifestations, aussi ‘glorieuses’ qu’elles puissent l’être, ici sur terre.

    Il faut une certaine maturité pour faire le discernement entre la paix que Dieu donne dans notre être intérieur, et les sentiments, émotions, que nous pouvons ressentir ou pas quand nous prions.

    Lorsque nous commençons notre prière avec ‘Notre Père, qui es aux cieux’ cela nous donne la bonne représentation. Simplement parce que tout cela ne fait souvent que nous distraire de l’objectif (qui est d’entrer dans le Saint des Saints par le sang de Jésus et de comparaître devant le Trône du Père) en nous focalisant sur des manifestations, aussi ‘glorieuses’ qu’elles puissent l’être, ici sur terre.

    Il est dans le ciel, nous sommes sur la terre. La joie de pouvoir être dans sa présence doit toujours aller de pair avec la crainte de Dieu. Le psaume 2:11 nous dit : «Servez l’Éternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement.» Les deux choses doivent toujours aller ensemble.

    Nous allons maintenant regarder l’aspect prochain : ‘Que ton Nom soit glorifié’.
     
    «Merci Seigneur, que j’ai libre accès auprès du Père, que je peux entrer dans le ‘Saint des saints’ par le sang de Jésus. Aide-moi à te chercher d’abord en esprit, donne-moi un discernement de reconnaître ce qui vient de l’âme et ce qui vient de l’esprit, au nom de Jésus, amen.»


    René de Groot

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