Jeudi 10 Novembre 2022

On cherche des miracles...

"N'est-ce pas Toi qui abattis l'Égypte, qui transperças le monstre ? N'est-ce pas Toi qui mis à sec la mer, les eaux du grand abîme, qui frayas dans les profondeurs de la mer un chemin pour le passage des rachetés ?" Ésaïe 51:9-10

De nos jours, on cherche des miracles, mais on n'est pas soi-même un miracle. Et pourtant, nous pourrions être un miracle de la grâce de Dieu, un miracle humble et caché. Il est écrit que Jonas lui-même était un signe, Luc 11:30 ; et ce même mot est traduit ailleurs par miracle. Notre Dieu est le Seul qui opère des miracles. Mais nous avons la tendance à courir après le spectaculaire, les situations où nous jouons nous-même un rôle, plutôt que de rechercher le Seigneur Lui-même et Sa volonté.

Voici Son enfant racheté, en face d'un obstacle, un obstacle permis par son Dieu. Il met sa confiance en Lui et s'attend à Lui. Et bientôt s'ouvre devant lui un chemin frayé pour qu'il passe... C'est là le miracle !

Voici Son enfant racheté, appelé à Le suivre, qui se trouve en face de la "mer" redoutable, devant cette masse inerte d'"impossibles" ! Mais il sait que son Dieu peut et veut faire précisément ce que le croyant ne peut faire lui-même, et que rien ne Lui est impossible. Et voici qu'à l'heure de Dieu s'ouvre devant lui un chemin frayé pour qu'il y passe : cette mer d'impossibles se fend, laissant voir un sentier pour le passage de Son enfant... C'est là le miracle !

Notre Dieu n'est-Il pas toujours le Même, hier, aujourd'hui et éternellement ? Hébreux 13:8. Son pouvoir n'est-il pas toujours aussi grand ? Pourquoi rechercher des choses spectaculaires, et nous détourner du chemin étroit de la vie ordinaire, où Dieu bénit notre témoignage et aime à Se montrer le Dieu des miracles ?

N'est-ce pas Lui qui a abattu l'Égypte ? N'est-ce pas Lui qui transperça le monstre ? L'ennemi lui-même est vaincu à la croix ! Jésus-Christ a mis ce pouvoir à la disposition de la foi, pour qu'elle vainque le monde, la chair et le diable. C'est cela, la vie miraculeuse ! Dieu fit une série de miracles pour Jonas ; mais Jonas lui-même était un miracle : de désobéissant, il devint obéissant ; de fuyard, traître à son Maître, il devint le messager de Dieu... pour Ninive !

Méditation biblique quotidienne par H.E. Alexander

Source (Manne du matin)

Mercredi 9 Novembre 2022

Philippe amène Nathanaël à Jésus

"Avant que Philippe t'appelât... Je t'ai vu." Jean 1:48

Quelle harmonie dans ce jour où notre Seigneur appela à Lui Ses premiers disciples ! Philippe vient d'avoir une rencontre personnelle avec le Seigneur, et il obéit à Son appel. Ensuite, il rencontre à son tour Nathanaël et lui rend son témoignage si clair et fidèle.

Mais sa parole se heurte à des préjugés et suscite des objections dans l'esprit de Nathanaël. Cependant le Seigneur, qui connaît le coeur des hommes, sait qu'au fond de celui-là, il y a un désir véritable de Le connaître ; c'est pourquoi Il veut le secourir, le conduire plus loin. Philippe amène Nathanaël à Jésus. Et ce dernier, dès qu'il voit le Seigneur comprend qu'il va recevoir quelque chose qu'il ignore.

Et voici, le Seigneur répond à la question de Nathanaël : "D'où me connais-Tu ?" en énonçant une vérité précieuse, base de tout véritable appel, et qui se trouve cristallisée dans ces deux mots : "Avant que..." Avant que l'instrument, ou les instruments humains aient fait leur travail, le Seigneur était là, Il savait, Il avait choisi, Il avait destiné Son enfant à cet office qui le mettait au rang des apôtres.

Avant que les circonstances et les personnes employées par Dieu pour contribuer à notre appel ne soient entrées en scène, avant cela... "Je t'ai vu." Prenons le temps d'y réfléchir. Adorons notre Seigneur, et plaçons notre vie sur ce niveau élevé, le seul que nous devons accepter. "Je t'ai vu..." Il était désigné d'avance, Dieu l'avait choisi pour avoir sa place dans cette phalange d'hommes qui, à Son heure, ont secoué le monde. Pour nous "Je t'ai vu" signifie que nous ne nous appartenons plus à nous-mêmes, mais à Dieu et à Son service.

En obéissant, nous entrerons dans la joie, la paix et l'assurance du fait béni qu'avant tout, notre Seigneur nous a vus et nous a destinés à Son service. – Qu'en réponse à notre obéissance, Il puisse nous dire : Désormais vous verrez de plus grandes choses... vous verrez le ciel ouvert... avec Sa bénédiction sur le monde !

Méditation biblique quotidienne par H.E. Alexander

Source (Manne du matin)

Mardi 8 Novembre 2022

Incompréhensions...

"Ce que Je fais, tu ne le comprends pas maintenant, mais tu le comprendras bientôt." Jean 13:7

Incompréhension... ce mot peut être simplement une excuse, mais il peut être aussi l'expression d'une vraie souffrance. Incompréhension devant Dieu et la révélation de ce qu'Il nous demande ; incompréhension devant des directions et des difficultés... Mais si nos incompréhensions sont un prétexte pour ne pas abandonner notre point de vue, confessons-le à Dieu et rendons les armes.

"Tu ne le comprends pas maintenant..." Quand un croyant a de vraies incompréhensions, mais désire de tout son coeur obéir à Dieu et Le glorifier, alors, pour lui, il y a un remède : "Si je suis assise dans les ténèbres, l'Éternel sera ma lumière." Michée 7:8. Car cette obscurité momentanée n'est pas la conséquence du péché, mais une expérience que Dieu va changer en bénédiction. "Ce que Je fais, tu ne le comprends pas maintenant, mais tu le comprendras bientôt."

Remarquons ceci : après que le Seigneur ait parlé ainsi, Il lava les pieds des disciples. II nous faut ce lavage de l'eau de la Parole, la purification de notre service, de notre esprit et de notre âme ; seulement ainsi nous pourrons comprendre la pensée du Seigneur. L'apôtre Pierre dit qu'en obéissant à la Parole, notre âme sera purifiée. 1 Pierre 1:22. Commençons donc par cela. C'est la Parole de Dieu, et elle seule, qui nous rend capables de comprendre Ses pensées parce qu'elle exerce sur nous son influence purificatrice. Ce que le Seigneur fait pour toute l'Eglise, ne le fera-t-Il pas pour nous, en nous sanctifiant par Sa Parole, en nous purifiant par le lavage de cette eau ? Éphésiens 5:26.

Ensuite, acceptons une fois pour toutes que l'homme naturel ne comprend pas les choses de Dieu. 1 Corinthiens 2:14. Version Ostervald. Par la croix, le Seigneur de gloire a séparé la vie psychique (avec ses pensées, sa sagesse propre et ses raisonnements) de la vie spirituelle qui émane de Christ Lui-même et exprime Ses pensées. Si l'homme naturel ne peut pas comprendre le service, la direction et les volontés de Dieu, tout changera s'il accepte le jugement de sa vie propre à la croix ; sa nouvelle vie en Christ sera libérée, et étant soumise à Christ, elle comprendra les pensées du Seigneur.

Méditation biblique quotidienne par H.E. Alexander

Source (Manne du matin)

Lundi 7 Novembre 2022

La vocation d'Élisée

"Pense à ce que je t'ai fait." 1 Rois 19:20

Sans mot dire, le prophète Élie jette son manteau sur Élisée, en train de labourer. Et Élisée comprend que c'est l'appel de Dieu. Il dit : "Laisse-moi embrasser mon père et ma mère, et je te suivrai." Élie lui répond : "Va, et reviens ; car pense à ce que je t'ai fait."

Ainsi Élisée avait reçu vocation. Il pouvait et devait prendre congé des siens sans négliger ses bonnes relations avec eux ; mais il devait veiller à ce que rien ne vienne voiler, ni affaiblir la vocation qu'il venait de faire sienne. "Il se leva, suivit Élie, et fut à son service." L'appel qu'il avait reçu du prophète de Dieu démontrait sa réalité et sa puissance. Il ne l'oubliait pas, et plus tard, quand Élie s'approcha du moment de son enlèvement et qu'il dit à Élisée de rester où il était, ce dernier insista et accompagna son maître. Il pensait à ce qu'Élie lui avait fait. Mise à l'épreuve, sa vocation fut victorieuse. Même devant Jéricho, cette ville qui défia la conquête de la foi, même devant le Jourdain, Élisée refusa de s'arrêter. Il pensait à ce qu'Élie lui avait fait.

La vocation et le revêtement pour le service prouvent leur valeur devant nos "Jéricho", nos difficultés et nos tentations. "Pense à ce que je t'ai fait", pense à Son appel, à ta réponse, pense aux promesses que tu as reçues. Et devant le Jourdain, l'image de notre identification avec la mort de Christ, ne fléchissons pas! "Pense à ce que Je t'ai fait."

Élisée ne se laissa pas impressionner par les fils des prophètes qui cherchaient à montrer au prophète de Dieu leur supériorité et leurs connaissances ! Ainsi, allant de force en force, étant obéissant en toutes choses, il fut prêt à recevoir une double mesure de l'Esprit de Dieu. 2 Rois 2:9.

Souvenons-nous du jour où nous avons entendu l'appel de Dieu et donné notre réponse. Que rien ne nous arrête dans la course ; que rien n'empêche l'accomplissement du plan de Dieu dans notre vie. Prenons congé de ce qui nous a retenus et levons-nous pour suivre et servir notre Maître. Pensons à ce qu'Il nous a fait.

Méditation biblique quotidienne par H.E. Alexander

Source (Manne du matin)

Dimanche 6 Novembre 2022

Le rapporteur divise les amis

"Le rapporteur divise les amis." Proverbes 16:28

Le voyez-vous ? Á voix basse, il parle à quelqu'un. Il s'enveloppe de mystère, il demande le secret... Et lui-même s'empresse de colporter plus loin la nouvelle.

Quand il a déposé son venin, imputant à ceux qu'il calomnie les mauvais sentiments qui sont en lui, il s'en va satisfait ; il a soulagé son besoin de médire. Jésus-Christ a dit de lui : "Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l'homme ; mais ce qui sort de la bouche, c'est ce qui souille l'homme." Matthieu 15:11.

Dans ce Proverbe, le rapporteur est comparé à l'homme pervers qui sème des querelles. Un autre Proverbe fait ressortir le contraste entre deux façons de faire : "Celui qui couvre une faute cherche l'amour, et celui qui la rappelle dans ses discours divise les amis." Proverbes 17:9.

Que de chuchotements, que de médisances il y a - nous devons le dire à notre honte - parmi ceux qui se nomment chrétiens! Ainsi se commet un mal incalculable et irréparable. Aucun mot n'est trop fort pour dépeindre ces viles calomnies, vrais traits enflammés du malin, qui font de cruelles blessures. La langue du rapporteur est animée du feu de l'enfer ; elle pervertit les esprits et contamine les pensées des autres.

Et de la bouche qui sème la malédiction sortent, quand les devoirs religieux le demandent, des paroles de bénédiction ! "La source fait-elle jaillir par la même ouverture l'eau douce et l'eau amère ?" Jacques 3:11. Pour nuire à autrui, pour ternir une réputation et se faire valoir soi-même, on se livre à ce métier d'iniquité, on commet ces dégâts irréparables, on blesse et écrase d'innocentes victimes.

Qui en est indemne ? Confessons à Dieu le péché de notre langue, afin qu'Il nous pardonne et qu'Il nous en délivre. Mais nous devons aussi réparer le mal commis à nos semblables, avouer notre culpabilité à ceux qui ont entendu nos calomnies. "Je veillerai sur mes voies, de peur de pécher par ma langue... Écoute ma prière, Éternel !" Psaume 39:2, 13.

Méditation biblique quotidienne par H.E. Alexander

Source (Manne du matin)