• Le prix à payer

    Lundi 8 Août 2022

    Le prix à payer

    Quiconque ne porte pas sa croix, et qui ne me suit pas, ne peut être mon disciple. Luc 14.27

    Refuser de payer le prix lorsque l’on est chrétien me fait penser à un sprinter. Si l’on ne met pas les pieds dans les starting-blocks pour courir, on ne gagnera pas la course. C’est, je le pense, le sens de cette parole de Jésus : Quiconque ne porte pas sa croix, et qui ne me suit pas, ne peut être mon disciple. Pour être disciple du Christ, il nous faut accepter de porter notre croix.

    Pour Jésus, porter sa croix voulut dire sacrifier sa vie pour que nous puissions être sauvés. Volontairement, il a donné sa vie en sacrifice pour le péché du monde, se substituant à la race humaine pour la réconcilier avec Dieu. « Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même », a-t-il dit. (Jean 10.18) Il l’a fait en conformité avec la volonté de son Père. L’apôtre Paul écrit : Celui qui n'a point connu le péché, il (Dieu) l'a fait devenir péché pour nous. (2 Corinthiens 5.21)

    Mais que veut dire pour nous « porter sa croix » ? Dieu ne nous demande pas d’être crucifiés, mais de renoncer à une vie vécue pour soi. Voilà ce qu’il attend de nous. Croire en Christ pour n’obtenir que des bénédictions est trompeur. Celui qui désire connaître la véritable vie de disciple doit accepter sa croix et suivre son Maître, sans condition, quoi qu’il lui en coûte.

    Yves Perrier

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    Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 14, versets 25 à 35.

    14.25 De grandes foules faisaient route avec Jésus. Il se retourna, et leur dit :

    14.26 Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses soeurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple.

    14.27 Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple.

    14.28 Car, lequel de vous, s'il veut bâtir une tour, ne s'assied d'abord pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi la terminer,

    14.29 de peur qu'après avoir posé les fondements, il ne puisse l'achever, et que tous ceux qui le verront ne se mettent à le railler,

    14.30 en disant : Cet homme a commencé à bâtir, et il n'a pu achever ?

    14.31 Ou quel roi, s'il va faire la guerre à un autre roi, ne s'assied d'abord pour examiner s'il peut, avec dix mille hommes, marcher à la rencontre de celui qui vient l'attaquer avec vingt mille ?

    14.32 S'il ne le peut, tandis que cet autre roi est encore loin, il lui envoie une ambassade pour demander la paix.

    14.33 Ainsi donc, quiconque d'entre vois ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple.

    14.34 Le sel est une bonne chose ; mais si le sel perd sa saveur, avec quoi l'assaisonnera-t-on ?

    14.35 Il n'est bon ni pour la terre, ni pour le fumier ; on le jette dehors. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

    « Être assemblés au nom du SeigneurGare à la chute ! »
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