• La mort redoutée, la mort redoutable

    Jeudi 18 Août 2022

    La mort redoutée, la mort redoutable

    Pendant sa vie terrestre, Christ a présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort. Hébreux 5:7

    En 399 avant Jésus-Christ, pour des raisons obscures, le philosophe grec Socrate est condamné à mort. Selon le témoignage de son ami et disciple Platon, Socrate dut prendre une coupe pleine d’un poison mortel, la ciguë, et la boire jusqu’au fond «sans s’arrêter, sans faire aucunement le difficile».

    En 177 après Jésus-Christ, Blandine, une jeune esclave chrétienne, au corps faible et chétif, fut torturée cruellement pour sa foi. Elle supporta, avec un courage exemplaire, des souffrances atroces sans jamais renier le Seigneur ; au contraire, elle priait pour que ses compagnons d’infortune restent fermes dans leur foi. Ses bourreaux même se lassèrent de lui infliger torture sur torture. Finalement, un taureau sauvage la tua dans une arène à Lyon.

    En 30 après Jésus-Christ, environ, au milieu de la nuit, dans un jardin planté d’oliviers, un homme est prosterné face contre terre ; il supplie avec larmes son Dieu de lui épargner la mort : Éloigne de moi cette coupe ! (Marc 14:36). Cet homme a rendu depuis sa naissance un témoignage exceptionnel ; il dit même qu’il est le Fils de Dieu. À plusieurs reprises, il s’est montré très courageux ; il a déjà enduré des souffrances physiques intenses, comme quarante jours de jeûne dans le désert. Pourquoi son âme est-elle si profondément troublée ? Pourquoi ne peut-il pas envisager la mort avec le stoïcisme d’un Socrate ou la foi d’une Blandine ? Une telle question pourrait paraître presque impie...

    Toutefois, elle nous permet de comprendre un peu mieux quel type de mort Jésus a dû subir. Il a souffert un douloureux martyre, la crucifixion ; il a dû subir des moqueries d’autant plus méchantes qu’il était parfait. Mais sa mort est une mort unique, une mort dont on ne peut pas même envisager l’horreur : être identifié avec le péché lui-même, porter les péchés de ceux qui croient, subir toute la terrible colère du Dieu saint contre le péché.

    Aujourd’hui dimanche, une fois encore, pour des millions de chrétiens, cette mort à nulle autre pareille, sera rappelée, par des chants, par des louanges, par des prières d’actions de grâce, par le partage de la Cène. Une mort redoutée, une mort redoutable - mais aussi une mort endurée et désormais, après sa résurrection, laissée derrière pour sa joie à lui (Hébreux 12:2) et pour notre bonheur éternel.

    Source (Plaire au Seigneur)

    « Il y a 100 milliards d'années, Dieu te connaissait déjà !Je ne suis plus digne d'être appelé ton fils (1) »
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