• La conscience délicate de David

    Mercredi 8 Juin 2022

    La conscience délicate de David

    David s'avança et coupa discrètement un pan du manteau de Saül. Mais dès qu'il eut fait cela, son coeur se mit à battre très fort. 1 Samuel 24:5,6

    À moins de trente ans, David a été oint comme roi par le prophète Samuel, il a délivré le peuple d’Israël de manière spectaculaire en tuant le géant Goliath, et il est le gendre du roi Saül. Pourtant, son beau-père, le roi officiel, le pourchasse avec acharnement.

    Et voilà une occasion magnifique pour David de se débarrasser de son ennemi, d’autant que ses compagnons la présentent comme donnée par l’Éternel : Saül dort sans savoir qu’il se trouve précisément à l’entrée de la caverne au fond de laquelle est réfugié celui qu’il poursuit. David pourrait le tuer, mais il se contente de couper le pan de son manteau.

    À la place de David, nous aurions pu avoir une bonne opinion d’une telle grandeur d’âme. Au contraire, la conscience de David le reprend : il réalise qu’en coupant le pan de la robe de Saül, il a porté atteinte à la dignité de celui qui est encore considéré comme l’oint de l’Éternel. Il se rend compte qu’il a humilié le roi devant ses sujets.

    Cette conscience délicate de David découle de la proximité de Dieu dans laquelle il se tient. Quand l’épreuve serre de près un croyant fidèle, cela le rapproche de Celui qui est son bouclier et son refuge. Alors sa conscience lui signale immédiatement quand une ombre se glisse entre Dieu et lui. Cultivons cette délicatesse de conscience dans nos rapports avec Dieu pour vite sentir qu’une défaillance vient de nous séparer de lui, pour la discerner et pour la confesser afin de retrouver une pleine communion.

    Sur quel sujet la conscience de David le reprend-elle ? À propos du tort porté à la réputation de celui qui le haïssait. Alors, vis-à-vis de nos frères ou sœurs que nous devons aimer, ayons le souci de ne pas les démolir, les humilier, ni même de les abaisser aux yeux des autres : pas de remarque fâcheuse, même si elle nous paraît justifiée, et surtout pas de médisance qui porterait atteinte à leur réputation.

    Souvenons-nous toujours que l’amour n’agit pas avec inconvenance mais qu’il se montre patient et qu’il est plein de bonté (1 Corinthiens 13:4,5).

    Source (Plaire au Seigneur)

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