• Dieu souverain (2)

    Samedi 15 Janvier 2022

    Dieu souverain (2)

    “Celui qui siège dans le ciel rit, le Seigneur se moque d'eux. Puis il leur parle dans sa colère, il les épouvante dans sa fureur.” Psaume 2. 4-5

    Il est facile de mettre en doute la souveraineté de Dieu, mais il est une vérité à ne pas oublier : rien ni personne ne saurait impunément Le défier. En effet, l’Éternel se rit de ses adversaires. Le prophète Ésaïe signale, à l’attention de toutes les nations de la terre, une information qui est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle : “Tournez-vous vers moi et soyez sauvés, vous tous qui êtes aux extrémités de la terre ! En effet, c'est moi qui suis Dieu et il n'y en a pas d'autre. Je le jure par moi-même, et de ma bouche sort ce qui est juste, une parole qui ne sera pas révoquée : Chacun pliera le genou devant moi et toute langue prêtera serment par moi. On dira à propos de moi : C'est en l'Éternel seul que se trouvent la justice et la force. Ceux qui étaient furieux contre lui viendront jusqu'à lui, et ils seront couverts de honte” (Ésaïe 45. 22-24). Qu’on le veuille ou pas, qu’on soit d’accord ou non, un jugement viendra en son temps, temps de Dieu, et les révoltes, les injustices, les méchancetés de toute créature rebelle seront sanctionnées. Devant le Dieu souverain devenu juge, toute bouche sera fermée, figée de stupeur. Beaucoup de ceux qui pensent que Dieu est une option seront confondus. Parfois, même le croyant est troublé, mais pas pour les mêmes raisons. Job, serviteur et témoin de Dieu, pouvait dire : “C'est auprès de Dieu que se trouvent la sagesse et la puissance” mais au cœur de l’épreuve et d’un quotidien douloureux, il en vint à se questionner. Il y a parfois une grande distance entre la reconnaissance théorique de la souveraineté divine, et l’acceptation des temps que l’on traverse, tandis que Dieu semble absent. Se questionner, ce n’est pas changer d’avis ou de position ; c’est reposer les fondements afin de les vérifier. Après un temps de doute, ou de fragilité, Job redécouvre son Dieu dans une intimité retrouvée. La théologie devient une expérience : “Maintenant, mon œil T’a vu !” (Job 42. 5).

    Source (Sa Parole pour Aujourd'hui)

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