• Dimanche 31 Mars 2024

    La tombe vide

    “Simon Pierre, qui le suivait, arrive. Entrant dans le tombeau...” Jean 20. 6 Version Nouvelle Bible Segond

    Selon une étude universitaire, l’émotion la plus commune parmi les humains de toutes races, après l’amour est le regret. Henry David Thoreau a écrit : “la majorité des humains vit une vie de tranquille désespoir”. Les effets du regret sur notre corps, esprit et émotions sont les phobies, la violence conjugale, la colère, l’anxiété, l’abus de drogues ou d’alcool parmi tant d’autres. Si vous vivez sous le poids du regret, vous serez peu enclin à crier à Dieu. Pierre était sans doute accablé de regrets après la mort de Jésus. Non seulement ce dernier était mort, mais en plus il L’avait trahi. Il n’avait pas eu l’occasion de Lui demander pardon. Rien ne pouvait soulager le poids du regret sur son cœur. Mais le jour de la résurrection de Jésus, Pierre courut jusqu’à la tombe avec “l’autre disciple”, probablement Jean. Il entra dans le tombeau et le trouva vide. Jésus n’était plus là. Imaginez ce qui a dû lui traverser l’esprit : où se trouvait Jésus maintenant ? Qui aurait pu l’emmener et où ? Allait-il avoir une chance de Lui demander pardon pour sa trahison ? Pierre ne se rendit pas compte à ce moment-là que le poids de ses regrets allait bientôt disparaître de ses épaules. Comme si ses regrets avaient été enterrés avec le corps de Jésus, le jour de Sa crucifixion, et s’étaient volatilisés avec Sa résurrection. Parce que la tombe était vide Pierre a pu rencontrer Jésus plus tard sur les bords du lac après avoir sauté par dessus bord pour s’approcher de Lui plus vite. Parce que la tombe était vide, vous pouvez aussi être libéré de vos regrets. Ils se volatiliseront dès que vous vous approcherez de Jésus ressuscité. Si Jésus n’était pas ressuscité, Pierre aurait porté le poids de ses regrets le reste de sa vie. Son espoir serait mort avec Jésus. Mais la tombe était vide ! Ne faites pas un pas de plus avec le fardeau de vos regrets. Jetez-les dans la tombe vide et dirigez-vous, le cœur libéré vers Jésus ressuscité.

    Source (Sa Parole pour Aujourd'hui)

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  • Samedi 30 Mars 2024

    Le risque de l'entre-deux

    “Parce que tu es tiède...” Apocalypse 3. 16

    L’erreur de Pilate est d’avoir voulu éviter trop de confrontations, et d’avoir cherché une solution médiane dans “l’Affaire Jésus”. Le Sanhédrin qui a condamné le Seigneur à mort, ne peut appliquer la sentence ; c’est du ressort de l’occupant que d’exécuter un condamné. C’est pourquoi les religieux sont obligés de demander à Pilate de crucifier Jésus. Le gouverneur romain tergiverse et, parce qu’il pense calmer le jeu, accepte de faire fouetter l’accusé. Il imagine qu’en voyant Jésus meurtri et pitoyable, les accusateurs se satisferont de cette punition. Il espère dégoupiller la haine qu’il perçoit comme injuste à l’encontre de l’homme de Galilée. Il ne prend pas vraiment position et cherche une sortie honorable au problème : satisfaire la hargne des religieux et épargner la mort à celui qu’il juge innocent. La politique du moindre mal ne passe pas et finalement, Pilate doit se résoudre à la condamnation à mort, même s’il s’en lave les mains. Quelques trois ans plus tôt, Hérode s’est trouvé dans une situation identique à l’égard de Jean-Baptiste. Pressé par sa femme qui ne supportait pas le prophète, il l’a mis en prison pensant calmer la fureur de son épouse. Mais l’épouse a manigancé pour avoir la tête de Jean et finalement, Hérode s’est trouvé dans l’obligation d’exécuter l’homme pourtant innocent. Le manque de décision forte et claire entraîne toujours un flou qui n’a rien d’artistique et celui qui pensait trouver une solution alternative, conciliante, se fait finalement piéger. Quand on croit trouver un équilibre entre le bien et le mal, on ne devrait pas ignorer que c’est toujours le mal qui finit par l’emporter. Si on pense plaire à tout le monde, on ne plait à personne ; mais il y a toujours un parti qui en est victime. Leçon à ne pas oublier.

    Source (Sa Parole pour Aujourd'hui)

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  • Vendredi 29 Mars 2024

    Pilate trop lâche

    “Pour les lâches, les incrédules, les meurtriers... leur part sera dans l’étang ardent de feu et de souffre.” Apocalypse 21.8

    Lorsque Jésus est présenté à Pilate, on mesure l’embarras de ce responsable politique face à un problème religieux qu’il ne peut comprendre puisque d’une autre culture et d’une autre conviction. Son dieu à lui, c’est l’empereur qui lui donne toute autorité. Le gouverneur romain sent bien qu’il est manipulé par les responsables religieux, et les politiques ont horreur de cela, surtout si la manipulation vient d’une corporation qui, par ailleurs, les déteste. Il sait que pour les prêtres du temple, il n’est qu’un païen impur, et ces derniers prennent bien soin de ne pas trop s’approcher de lui, ni même d’entrer là où il exerce le pouvoir ; Pilate doit sortir pour leur parler ! Il mesure le problème qui surgit et tente de s’en extraire en renvoyant les accusateurs et l’accusé devant Hérode avec la bonne excuse que Nazareth et la Galilée sont sous la juridiction de son homologue juif. Mais l’affaire lui revient en pleine figure et il doit prendre position ; il doit décider et trancher. Il le fera non avec le souci de la justice, mais pour être débarrassé du problème dont il se lave les mains, donnant ainsi à ce type de comportement une expression imagée qui fera date : s’en laver les mains ! Décliner toute responsabilité, refuser d’intervenir et renvoyer le problème chez ceux qui le présentent, c’est une façon très politique de se désolidariser et de ne pas prendre en compte la réalité. Certes, Pilate était dans une situation difficile, sous pression, mais son hésitation dans l’affaire entraîna tout de même la mort d’un innocent. La chose est d’autant plus grave qu’à la lecture de l’Évangile, on perçoit bien que Pilate ne croit pas les prêtres et sait Jésus non coupable. Son indécision va le conduire à se sauver, lui, d’une situation délicate. Veillons à ne pas tergiverser face aux mensonges, aux manipulations et aux pressions, au risque de frapper l’innocent pour nous préserver.

    Source (Sa Parole pour Aujourd'hui)

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  • Mercredi 27 Mars 2024

    Affaire de choix

    “Écoutez : aujourd’hui, je vous donne le choix entre la bénédiction et la malédiction...” Deutéronome 11. 26 Version Parole de Vie

    Avant de monter sur le sommet du mont Nebo d’où il verra, avant sa mort le pays de Canaan dans lequel il sait qu’il n’entrera pas, Moïse livre un long sermon au peuple d’Israël dans les plaines de Transjordanie. Après lui avoir rappelé les différentes étapes du voyage du peuple de la sortie d’Égypte jusqu’à ce jour, Dieu a prouvé combien Il avait de patience envers les Israélites, et combien Il aimait à les bénir, mais aussi qu’Il n’hésiterait pas à les discipliner s’ils s’éloignaient de Lui et cherchaient à suivre d’autres dieux, comme ceux des nations environnantes, Moïse leur livre un message simple : faites le bon choix. Nous avons la capacité de choisir, ce qu’on appelle “le libre arbitre”. Dieu ne nous impose pas de Lui obéir, mais tout choix porte ses conséquences. Parfois les décisions que nous prenons nous semblent anodines. Mais réfléchissez-y à deux fois : chaque jour vous prenez des décisions concernant vos activités de la journées ou les relations que vous entretenez. Et ces décisions sont le résultat de choix, plus ou moins bien pensés et analysés. Certaines de ces décisions semblent peu importantes aussi sommes-nous surpris lorsque l’une d’elles débouche sur des conséquences que nous n’avions pas prévues. Pour Moïse le plus grand souci était que le peuple oublie Dieu et Ses bénédictions et se laisse aller à vivre selon ses désirs du moment. Il leur rappelle tout ce que Dieu a accompli pour eux. Il est bon parfois de faire une pause dans notre vie pour réfléchir sur le passé, non pas pour pleurer sur nos fautes et péchés passés, dont nous nous sommes repentis et qui ont été pardonnés, mais sur la bonté de Dieu et Sa bienveillance à notre égard. Cela nous aidera à faire de bons choix, afin de plaire à Dieu. David disait : “Fais de l’Éternel tes délices, et Il te donnera ce que ton cœur désire.” (Psaume 37. 4). Nous vivons dans une société où abondent les faux dieux, trop souvent déguisés en plaisirs “acceptables”. Dieu nous met devant le même dilemme que Moïse avec le peuple d’Israël : “aujourd’hui, Je vous donne le choix entre la bénédiction et la malédiction...”

    Source (Sa Parole pour Aujourd'hui)

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  • Lundi 25 Mars 2024

    Le "Paraclet" (2)

    “S’il y a quelque encouragement en Christ, quelque consolation dans l’amour, quelque partage de l’Esprit...” Philippiens 2.1

    Le mot grec que Paul a choisi pour encouragement dans ce passage biblique est paraclesis. Le terme paraclet, qui vient de la même famille, provient du vocabulaire militaire grec ancien. Les soldats grecs allaient au combat par paire. Debout dos à dos, épée et bouclier à la main, ils combattaient ainsi les troupes ennemies. La personne qui se tenait derrière était l’homme sur lequel l’autre comptait pour surveiller son dos ! Les Grecs appelaient ce soldat et ami de confiance ‘le paraclet’. Dans ce passage Paul attire notre attention sur le Christ, notre paraclet. Paul dresse un tableau convaincant de Jésus, qui aurait pu venir comme un général commandant ou un tyran inflexible, mais qui a choisi de se tenir à nos côtés, nous encourager et nous protéger, surveillant notre dos, tout en nous appelant à faire de notre mieux. Paul veut nous montrer comment nous devons être les uns avec les autres : “Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes...” (Philippiens 2. 3-7). Bien trop souvent, nous sommes confrontés à des personnes qui nous font trébucher, sabotent notre travail ou bloquent notre progression. Parfois, nous sommes victimes de tels comportements ; parfois nous le perpétuons nous-mêmes ! Paul a exhorté ces nouveaux chrétiens à considérer Jésus – la façon dont Il a vécu et le modèle qu’Il a présenté – comme une alternative : se tenir plutôt les uns à côté des autres. Ayez du courage et encouragez les autres. Protégez les autres et célébrez leur bonne fortune et leurs efforts. Soyez une ressource pour ceux qui vous entourent dans la foi et ayez la vocation de les guider vers une meilleure façon de vivre et de travailler. Imaginez : des gens qui apprennent à s’entendre, à travailler ensemble, à faire de leur mieux et à se servir les uns les autres. Peut-être que nous n’en ferons jamais l’expérience dans sa plénitude. Mais “la paraclesis” commence avec vous. Y a-t-il quelqu’un au bureau qui a besoin d’un mot de soutien de votre part ? Votre conjoint ou vos enfants vous considèrent-ils comme un commandant ou comme quelqu’un qui protège et encourage ? Aujourd’hui considérez de quelle manière Dieu vous appelle à être un “paraclet”, puis agissez !

    Source (Sa Parole pour Aujourd'hui)

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