• "Que ta volonté soit faite" (Matthieu 6.10).

     

    La formule enseignée par Jésus est facile à répéter, mais elle est souvent plus difficile à saisir. C’est avec raison que, par la bouche du prophète Ésaïe, Dieu dit : "Car mes pensées ne sont pas vos pensées… " (Ésaïe 55.8). Sommes-nous en mesure de bien saisir, en tout temps, ce qu’est la volonté de Dieu ?

    Ne sommes-nous pas enclins à confondre parfois notre volonté ou bien celle de notre système religieux, avec la volonté de Dieu ? Or, seule, la volonté de Dieu est souveraine.

    C’est parce que la volonté de Dieu a été confondue avec la volonté de tel ou tel système religieux, que l’histoire de l’Église a été marquée par des persécutions, des exactions, des crimes, des guerres de religion ; or, Dieu ne les voulait pas plus qu’il ne les veut aujourd’hui. Combien de fois l’homme confondant ses désirs, ses préjugés, ses ambitions avec la volonté de Dieu, a été à l’origine de bien des drames, des souffrances, et même à l’origine du rejet de la foi par les incroyants qui voyaient de tels agissements !

    Une autre manière de mal comprendre la volonté de Dieu, c’est celle qui consiste à rendre Dieu responsable de tout événement bon ou mauvais : la moindre rencontre, le soulagement d’une migraine, les épreuves personnelles comme les drames collectifs, tout serait à recevoir comme voulu par Dieu ! Ah, comme nous comprenons alors la révolte de ceux qui vivent aujourd’hui le drame de la famine, de ceux qu’accable la maladie ou tout cataclysme naturel ! Souvenons-nous que certains événements, heureux ou malheureux, naissent des actions humaines.

    En rapport avec la prière, relevons l’une des volontés des plus affirmées de Dieu : Ce que Dieu veut, c’est le salut de tous les hommes : "Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui" (Jean 3.17). Pierre écrit : "Dieu ne veut pas qu’aucun périsse, mais que tous arrivent à la repentance" (2 Pierre 3.9) ; et Paul précise : "Dieu veut que tous les hommes soient sauvés... " (1 Timothée 2.3/4).

    Cependant, n’oublions pas que Dieu voulant que cette volonté s’accomplisse a dû envoyer son Fils dans le monde. De la même manière, notre prière, pour le salut des hommes, doit nous conduire à des engagements d’amour auprès de nos semblables.

    Ma prière en ce jour :

    Enseigne-moi Seigneur à comprendre ce qu’est ta volonté, à ne pas prendre ma volonté, ou celle d’une institution religieuse, pour ta volonté. Et lorsque je sais ce qu’est ta volonté, que je sois prêt à accompagner ma prière, pour qu’elle s’accomplisse, d’un engagement d’amour concret.

    Paul Calzada

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  • "Que ton règne vienne" (Matthieu 6.10).

     

    Cette prière rejoint ce qui est dit dans le Psaume 2, où il est écrit : "Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, les extrémités de la terre pour possession" (Psaume 2.8).

    Il nous est dit que l’une des prières du fils, (en qui nous voyons la personne de Christ), est de demander les nations pour héritage (verset 8). Si lui-même est invité à demander les nations pour héritage, que devons-nous faire ? Rien d’autre que ce qu’il fait. C’est à dire demander que le règne du Messie vienne sur toutes les nations. Le livre de l’Apocalypse se termine par cette prière de l’Église : "Amen ! Viens Seigneur Jésus" (Apocalypse 22.20). En d’autres mots, la prière de l’église consiste à demander que Christ vienne établir son règne de justice, de paix sur toutes les nations.

    C'est la perspective ultime, l'aboutissement de notre espérance : que le royaume de Dieu soit établi sur toutes les nations de ce monde. Or, nous savons, que c'est avec le retour du Seigneur que ce royaume sera établi ! Ainsi demander à Dieu : "Que ton règne vienne... ", c'est désirer le retour du Seigneur. C’est non seulement le désirer mais, c’est également agir de façon à hâter son retour, comme le rappelle l’apôtre Pierre : "… vous attendez et hâtez l’avènement du jour de Dieu" (2 Pierre 3.12).

    Comment pouvons-nous hâter cet avènement ? Certes en priant, mais en accompagnant notre prière d’un témoignage de l’Évangile à toutes les nations. Il ne suffit pas de prier pour les nations mais il faut aller vers les nations, annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ mort pour nos péchés, ressuscité pour notre justification, retourné auprès du Père où il intercède pour nous, et qui va revenir chercher les siens et établir son Royaume. Ainsi, l’église soupire après la venue de ce règne glorieux, non seulement en priant, mais aussi en témoignant de façon à hâter cet avènement.

    Dire "Que ton règne vienne... ", c'est demander au Roi de venir :

    - Dans mon cœur, pour que ma vie soit un reflet de sa gloire.

    - Dans la vie de ceux qui m’entourent, afin qu'ils connaissent celui qui est mort et ressuscité pour eux.

    - Dans ce monde, pour y établir son règne sur toutes les nations, selon les promesses prophétiques, comme la prophétie d’Ésaïe 11.1/10.

    Ma prière en ce jour :

    Seigneur, avec tous ceux qui attendent ton retour, je dis en ce jour : "Viens Seigneur Jésus". Que le témoignage de l’église auprès des nations contribue à hâter cet avènement. Amen !

    Paul Calzada

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  • "Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux ; vous n’y entrez pas vous-mêmes, et vous n’y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer" (Matthieu 23.13).

     

    Dans ce verset, Jésus souligne que ces religieux empêchaient la venue du règne de Dieu dans la vie de ceux qui les côtoyaient. Dans la mesure où le règne de Dieu sur notre vie est une réalité, notre désir, notre prière, c’est que ceux qui n’y sont pas encore entrés puissent y entrer. Si nous voulons que les perdus entrent dans le royaume, nous devons prier et agir de manière à leur faciliter l’accès au royaume.

    Jésus fait remarquer aux pharisiens, qu’ils empêchent ceux qui les suivent, d’entrer dans le royaume. Comment s’y prennent-ils pour nuire à la venue du règne de Dieu dans la vie des gens qui les côtoient ? Pour répondre à cette interrogation nous pourrions citer plusieurs raisons mentionnées dans le chapitre vingt-trois, de l’évangile de Matthieu. Retenons de toutes ces raisons, celle qui les résume : "ls disent et ne font pas" (Matthieu 23.3). Ils ne donnent pas le bon exemple.

    Si nous voulons que le règne de Dieu vienne autour de nous, il est essentiel que nos prières soient accompagnées d’une manière de vivre qui donne envie, à ceux du dehors, de vouloir entrer dans ce royaume.

    La prière qui demande que son règne vienne, doit être accompagnée d’attitudes et de comportements personnels, qui rendent témoignage que ça vaut la peine que Dieu règne. Prier pour que son règne vienne, c’est aimer les perdus au point de donner notre vie pour eux. Voici quelques prières de ceux qui voulaient vraiment que son règne vienne :

    D.L. Moody : "Lorsque je vois ces milliers de jeunes s’engager sur le chemin de la mort éternelle, je tombe aux pieds de Jésus en priant avec larmes, je veux aller les sauver".

    John Knox, alors que son épouse lui demandait instamment de se reposer un peu, lui répondait : "Comment pourrai-je dormir alors que mon pays périt ?" et il persévérait dans la prière toute la nuit en disant à Dieu : "Donne-moi l’Écosse ou je meurs !"

    John Wesley disait : « Donne-moi cent prédicateurs qui ne craignent rien si ce n’est le péché et qui ne désirent autre chose que Dieu ; car ce sont eux seulement qui pourront faire trembler les portes de l’enfer et construire le royaume de Dieu sur la terre. »

    Whitefeld priait en disant : "Oh Seigneur, donne-moi des âmes ou prends ma vie !"

    Ma prière en ce jour : 

    Seigneur, je veux prier avec passion pour que ton règne vienne dans la vie de ceux qui m’entourent. Que ma vie leur donne envie d’accepter que tu règnes sur leur vie. Amen !

    Paul Calzada

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  • "Que ton règne vienne" (Matthieu 6.10).

     

    S’il est vrai que Dieu doit être le premier dans nos prières, nous voyons qu’ensuite nous devons diriger nos requêtes vers la venue de son règne.
    Mais Dieu n’est-il pas déjà roi de la terre et de tout l’univers ? Certes Dieu règne, et il pourrait imposer sa volonté en tous lieux, mais il est trop respectueux de la liberté de ses créatures, qu’il ne règne que là où on le veut.
    Dieu désire régner sur l’humanité, mais il ne s’impose pas. Il attend que nous lui disions : "Viens régner en moi". Prier pour que vienne son règne, c’est prier en premier pour que son règne soit une évidence dans notre vie.
     
    L’apôtre Paul écrit : "Car il faut qu'il règne jusqu’à ce qu’il ait mis tous les ennemis sous ses pieds" (1 Corinthiens 15.25). En écrivant cela, il souligne le fait que le règne du Seigneur est un impératif : "Il faut". Lorsque nous prions pour que son règne vienne, cela implique que nous nous plaçons en premier sur la liste de ceux sur lesquels nous voulons qu’il règne.
     
    C'est bien là que ça doit commencer. Pourquoi ? Parce que bien des problèmes personnels, relationnels, affectifs, familiaux, spirituels, sociaux etc. trouveraient leur solution si le règne du Seigneur était effectif dans nos vies. Il a été dit avec juste raison : "Si Jésus n'est pas le roi de tout, il n'est pas le roi du tout".
    Pour que le règne de Dieu s’établisse dans votre vie, il n’est pas nécessaire d’obtenir un passeport spécial, il faut avant toutes choses que vous le désiriez ardemment.
     
    Prier pour que le règne de Dieu vienne, c’est s’approcher de Dieu avec un cœur d’enfant, un cœur simple, dépouillé de tout mérite personnel. Jésus nous le rappelle par  ces paroles : "Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent" (Matthieu 19.14). Dieu règne là où il trouve la simplicité et l’humilité.
    Je me souviens de ce beau cantique qui, en fait, était une prière, et qui disait : "Règne en moi, Roi puissant règne en moi. Maîtrise mon cœur, viens régner Seigneur, et que ta volonté soit mienne à jamais. Règne en moi, roi puissant règne en moi".
     
    Ma prière en ce jour :
    Seigneur, règne sur mon cœur, mes pensées, ma vie. Je reconnais ta souveraineté, et je l’accepte sans réserve. Je me mets à ta disposition pour faire ce que tu veux. Je veux que tu règnes sur tous les recoins de mon être, afin que tu sois vu en moi, par ceux qui m’entourent. Amen !

    Paul Calzada

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  • "Que ton nom soit sanctifié" (Matthieu 6.9).

     

    Lorsque nous prions et prenons le temps de mettre Dieu en premier, lorsque nous lui donnons la première place dans nos prières, cela n’a de sens que s’il a la première place dans toute notre vie. En somme, est-ce vraiment le Nom de Dieu qui est sanctifié dans nos vies et par nos vies ? N’y a-t-il pas une idole qui prend la première place dans notre piété personnelle ?

    La Bible nous parle de diverses divinités qui peuvent prendre la première place. Citons l’amour de l’argent ou le dieu Mammon : "Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon" (Matthieu 6.24). Il y a également le "dieu ventre" qui caractérise la recherche du plaisir, du bien-être matériel : "Ils ont pour dieu leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte, ils ne pensent qu’aux choses de la terre" (Philippiens 3.19). L’Écriture mentionne aussi le dieu de ce siècle (2 Corinthiens 4.4), auquel il convient de ne pas se conformer : (Romains 12.2).

    Lorsque nous prions et disons : "Que ton nom soit sanctifié", cela sous-entend que notre vie sanctifiée amène le monde à sanctifier le nom de Dieu. Il y va de sa gloire que son nom soit sanctifié en nous et au travers de nous. Il dépend de notre vie que son nom soit sanctifié parmi les nations, voilà pourquoi nous demandons que ce nom de Dieu soit sanctifié en nous et par notre vie. Si nous vivons selon l’Esprit, le nom divin sera béni ; mais si nous vivons selon la chair, il sera blasphémé. C’est ce que Paul rappelle aux juifs qui transgressent les principes moraux de la loi : "Le nom de Dieu est blasphémé à cause de vous parmi les nations" (Romains 2.24).

    Lorsque nous disons : "Que ton nom soit sanctifié", cela nous engage personnellement. Pour que le nom de Dieu soit sanctifié, il convient de vivre nous- mêmes la sanctification qui nous est offerte en Jésus et par Jésus. Par Jésus, Dieu "nous appelle à la sanctification" (1 Thessaloniciens 4.7). "Or, c’est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice, sanctification et rédemption" (1 Corinthiens 1.30).

    Dans l’ancienne alliance, pour que les sacrificateurs puissent sanctifier quoi que ce soit, ils devaient se sanctifier eux-mêmes en premier. De même pour que nous puissions sanctifier le nom de Dieu, il convient que nous soyons, au préalable, nous- mêmes sanctifiés, mis à part au moyen de la grâce qui est en Christ.

    Ma prière en ce jour :

    Que ma vie, mes actes, mes paroles, mes attitudes, mes pensées sanctifient ton nom Seigneur, en ce jour et tous les jours. Amen !

    Paul Calzada

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