• "Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai" (Jean 14.13/14).

     

    L’une des dernières recommandations de Jésus, concernant la prière, fut de rappeler à ses disciples qu’ils avaient un crédit ouvert, en son Nom. Dans ce texte, à deux reprises, il insiste sur cette vérité centrale : «Demandez en mon nom.»

    Pourquoi cette insistance ? Parce que Jésus veut nous rappeler que nous n’avons, nous-mêmes, aucun crédit auprès du Père. Le seul crédit dont nous pouvons nous prévaloir, c’est celui de Christ. Nous ne saurions mériter quoi que ce soit. Lorsque nous prions, nous devons nous confier uniquement dans les mérites de Christ.

    Prier au nom de Jésus n’est pas une formule magique. Nous pouvons employer la formule comme une formule de politesse, mais au fond de nous-mêmes nous pouvons penser que notre dévotion, notre ferveur, notre consécration, notre zèle, nos jeûnes, nos mérites sont une clé pour l’exaucement. Dans ce cas, nous pouvons employer la formule, mais elle sera inefficace. Ce n’est pas la formule qui compte, mais la réalité de la place que Jésus a dans nos vies.

    Si quelqu’un vous fait cadeau d’une voiture dernier cri, ne pourrait-il pas vous offrir aussi le plein de carburant avec la voiture ? Dieu nous ayant donné ce qu’il avait de plus cher, son propre Fils, nous donne également toutes choses avec lui. C’est ce que déclare l’apôtre Paul : "Si Dieu nous a donné son Fils, comment ne nous donnerait-il pas toutes choses avec lui ?" (Romains 8.32).

    Quand nous sommes pleinement conscients de ne rien mériter, et que nous nous fondons uniquement sur les mérites de Jésus, alors nous pouvons nous prévaloir du nom de Jésus.

    L’expression : «au nom de Jésus» n’est pas un sésame opérant par lui-même, en dehors de ce que vous êtes. Dans le livre des Actes, nous voyons que certains hommes voulurent utiliser cette expression, alors qu’ils n’étaient pas à Christ, et cela tourna à leur confusion (Actes 19.13/16). Ce récit nous invite à la plus grande prudence, afin de ne pas employer cette formule sans bien prendre conscience de la place que Jésus a dans notre vie.

    Dieu ne s’y trompe pas, il sait quelle est la foi que vous placez en Jésus. Il sait si Jésus est réellement votre Seigneur et Sauveur.

    Une décision pour ce jour :

    Sachant qu’en Jésus, Dieu m’ouvre un crédit illimité, je décide de confier ma vie au Seigneur Jésus, et c’est en son nom que je veux prier le Père.

    Paul Calzada

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  • "Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen !" (Matthieu 6.13).

     

    Jésus termine, le modèle de prière du "notre Père", par cette magnifique doxologie. La prière, enseignée par Jésus, commence avec Dieu et finit avec Dieu.

    Le Seigneur nous invite, lorsque nous prions, non seulement à mettre Dieu en premier, mais également à lui rendre la gloire à la fin de toute requête.

    La prière n’est pas une litanie de demandes, mais elle est entourée de la gloire divine. La prière n’a pas d’autre objet que celui-là : Chercher la gloire de Dieu.

    Il est essentiel de ne pas séparer la fin du "notre Père" de son commencement. La prière débute par «notre Père», c'est-à-dire cet être créateur qui nous aime, qui nous accueille, qui nous écoute, qui vient à notre secours, qui nous pardonne et nous délivre, et elle se termine par le rappel que ce «Père» est aussi le Roi des rois, le Seigneur de gloire, auquel nous nous soumettons.

    Rappeler son règne, sa puissance et sa gloire, c’est ainsi accepter sa souveraineté. Nous n’avons pas d’autre exigence que celle de dire, comme Jésus à Gethsémané : "Non pas ce que je veux mais ce que toi tu veux" (Luc 22.42).

    Certains pourraient être enclins à ne voir en Dieu qu’un Père aimant, plein de tendresse et de miséricorde, prêt à accepter toutes les demandes de ses enfants, au point d’en oublier que Dieu est aussi le Maître. C’est ce que le Seigneur a dû rappeler à l’apôtre Paul qui priait pour être délivré d’une "écharde dans sa chair". En cette circonstance, Dieu lui a dit : "Ma grâce te suffit" (2 Corinthiens 12.8/9).

    Parfois, nous entendons certains discours culpabilisateurs, du genre : "Ta maladie ne glorifie pas Dieu" ; ou encore : "Un chrétien ayant la foi doit être guéri" ; et ajoutons : "Dieu veut que tu sois prospère, et si tu es dans la pauvreté, ce n’est pas normal" ... Il est important de rappeler que la prière n’est pas le moyen d’obtenir tout ce que nous désirons, la prière est aussi un acte de foi en la souveraineté de Dieu. N’oublions jamais, que ce que Dieu veut pour nous, est bien meilleur que ce que nous, nous voudrions.

    Ma prière en ce jour :

    Seigneur, je proclame avec foi que tu es le roi de ma vie. Je crois en ta souveraineté qui prévoit ce qui est le meilleur pour moi, afin que tu sois glorifié en tout. Amen !

    Paul Calzada

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  • "Garde-nous de céder à la tentation, et surtout, délivre-nous du diable" (Version du Semeur Matthieu 6.13).

     

    Cette prière exprime notre besoin de dépendre du secours de Dieu. Nous avons besoin de manière cruciale de Dieu. Nous sommes conscients que nous ne pouvons pas nous appuyer sur notre propre capacité à résister à la tentation, et à tenir bon dans les épreuves. Nous comptons entièrement sur le secours divin pour être préservés, protégés, secourus. Or, c’est dans la pleine conscience de notre faiblesse que se trouve la force : "Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort" (2 Corinthiens 12.10).

    Nous retrouvons cette pensée de l’assistance divine dans cette promesse : "Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter" (1 Corinthiens 10.13).

    Lorsque nous disons : "Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du mal", nous montrons que nous lui faisons totalement confiance, que nous croyons dans sa souveraineté, qu’il dirige et contrôle toutes les situations, et que nous sommes soumis à sa volonté souveraine. Or, l’Écriture nous promet, que la meilleure manière de triompher du diable, c’est de se soumettre à Dieu : "Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous" (Jacques 4.7). En nous soumettant à la souveraineté de Dieu, nous sommes délivrés du malin.

    Le diable est à l’origine de la tentation. L’expression : «délivre-nous du malin», signifie : «délivre-nous du diable» ! Le diable, n’est-il pas également appelé le tentateur, comme nous le voyons dans le récit de la tentation de Jésus : "Le tentateur, s'étant approché, lui dit... " (Matthieu 4.3). Paul utilise le même nom pour désigner le diable : "Ainsi, dans mon impatience, j'envoyai m'informer de votre foi, dans la crainte que le tentateur ne vous eût tentés, et que nous n'eussions travaillé en vain" (1 Thessaloniciens 3.5). Le tentateur cherchera par tous les moyens à vous détruire, n’hésitez pas à appeler Dieu à votre aide. Vous pourrez expérimenter ce que dit le psalmiste : "C’est lui qui me délivre du filet de l’oiseleur" (Psaume 91.3).

    Un conseil pour ce jour :

    Ne cherchez pas à triompher des tentations en vous appuyant uniquement sur votre force, votre volonté, vos ressources. Prenez conscience de vos limites, et, avec foi,  faites cette prière à Dieu : "Délivre-moi du mal". Considérez que Dieu est avec vous ; il combat avec vous, et pour vous. Or, comme le dit Jean : "Celui qui est en nous est plus grand que celui qui est dans le monde" (1 Jean 4.4).

    Paul Calzada

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  • "Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin" (Matthieu 6.13).

     

    La dernière requête mentionnée dans le nôtre Père est en relation avec le besoin que nous éprouvons d’être délivrés du mal. Il est important de souligner, que cette demande de délivrance du mal n’est pas la première des choses demandées. Comme cela a été dit, la prière nous invite à porter premièrement notre attention sur Dieu, ensuite, dans un deuxième temps, Jésus nous enseigne à présenter nos besoins avec humilité, avec confiance, avec un cœur attentif aux besoins de ceux qui nous entourent, et ce n’est qu’après ces priorités, que nous réclamons le secours de Dieu face au mal.

    Le «mal» n’est pas une abstraction, mais il désigne une personne, Satan, le méchant, le diable, celui qui veut contrecarrer le dessein de Dieu en notre faveur. S’il est vrai que la prière nous amène sur le terrain de la confrontation avec «le mal», Jésus place cette notion de confrontation, ou de combat spirituel à la fin.

    Il existe aujourd’hui certains courants, dans les milieux évangéliques, qui font du combat spirituel une priorité absolue. Ils n’ont que cette notion à présenter. Sans nier la nécessité d’une prière qui nous fasse entrer dans cette réalité du combat spirituel, il convient de savoir laisser les priorités là où Jésus les a mises.

    Que nous ayons besoin du secours divin pour triompher du mal, c’est une évidence. Jésus l’a, lui-même, demandé à Dieu pour nous : "Je ne te prie pas de les retirer du monde, mais de les préserver du mal" (Jean 17.15).

    Que signifie cette requête: "Ne nous induis pas en tentation" ? Dieu est-il à l’origine de la tentation ? Dans l’épître de Jacques, il est dit que "Dieu ne tente personne" (Jacques 1.13). Y-a-t-il là une contradiction ? Nous savons que la Bible ne saurait se contredire. En fait la parole, prononcée par Jésus dans le "notre Père", peut parfaitement être traduite ainsi : "Ne nous abandonne pas dans la tentation". Cette traduction est conforme à tout l’enseignement de la Bible. En effet, il est logique de demander à Dieu de faire en sorte que nous résistions à la tentation, ou que nous soyons secourus dans l’épreuve. Car le mot tentation est exactement le même mot que le mot épreuve.

    L’épreuve fait partie de notre cheminement avec Dieu. L’épreuve de Job en est un exemple, tout comme les diverses épreuves de Joseph, vendu par ses frères, et jeté en prison... L’épreuve peut être une école par laquelle Dieu nous apprend à devenir des disciples accomplis. Elle nous permet de grandir. Il est normal que nous lui demandions aide et secours dans de telles circonstances.

    Mon action de grâces en ce jour :

    Merci Seigneur car tu as promis d’être avec nous tous les jours. Tu es avec moi pour me protéger de tout mal. Tu es mon bouclier, ma forteresse, contre les assauts de l’ennemi.

    Paul Calzada

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  • "Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas" (Romains 12.14).

     

    Parmi les diverses formes de prières, retenons celle-ci : La prière de bénédiction. Souvenons-nous que cette forme de prière fut utilisée par les patriarches tels Jacob ou Moïse. Nous la retrouvons, non seulement dans l’Ancien Testament, mais également dans le Nouveau Testament. Selon la loi, des sacrificateurs étaient voués à cette tâche (Nombres 6.23/27).

    A plusieurs reprises nous sommes exhortés à bénir : "Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent" (Matthieu 5.44) ou (Luc 6.28).

    Les apôtres, Paul ou Pierre, nous rappellent cela : "Ne rendez point mal pour mal, ou injure pour injure ; bénissez, au contraire, car c’est à cela que vous avez été appelés, afin d’hériter la bénédiction" (1 Pierre 3.9).

    Ces paroles de Pierre, nous rappellent que la prière de bénédiction, non seulement est une source de bénédiction pour les autres, mais qu’elle est également une source de bénédiction pour ceux qui la pratiquent.

    Il nous arrive de prier Dieu en lui demandant de bénir telle ou telle personne, telle ou telle situation. Au travers de ces textes, Dieu nous invite à bénir, nous-mêmes, ces personnes ou ces situations. Au lieu de dire à quelqu’un : "Que Dieu vous bénisse", dites-lui : "Je vous bénis dans le nom du Seigneur". Certes, nous ne pouvons bénir qu’au travers d’un seul nom : le nom du Seigneur. En son nom, lorsque nos vies sont à lui, et que nous nous plaçons sur le terrain de sa grâce, nous pouvons bénir. Il n’y a aucune prétention en cela, il n’y a que la mise en œuvre de la grâce que Dieu nous accorde en Christ.

    Souvenez-vous que vous tous qui êtes à Christ, vous faites fonction de sacrificateurs : "Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière" (1 Pierre 2.9) et (Apocalypse 1.6).

    Dans l’église de Jésus-Christ, il n’y a pas un clergé et des laïcs, comme nous l’entendons parfois ; il n’y a qu’un seul corps, c’est celui de Christ, composé de l’ensemble des croyants, lesquels sont tous sacrificateurs. Donc, chaque croyant est en mesure de faire cette prière de bénédiction.

    Un encouragement pour ce jour :

    Frères et sœurs, vous qui êtes à Christ, exercez votre ministère de sacrificateurs en bénissant vos familles, vos enfants, vos voisins, vos frères et sœurs, les divers ministères que Christ donne à l’église...

    Paul Calzada

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