• « Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui, et le fils de l’homme, pour que tu prennes soin de lui ? » (Psaumes 8:5).

     

    Pensez-vous que le père du fils prodigue l’avait oublié lorsque celui-ci était en train de dépenser tout son argent, ou lorsqu’il se trouva sans argent, à travailler pour survivre ? Bien sûr que non. C’est pourquoi lorsque le fils revint, c’est le père qui le vit le premier. Le fils, lui, oublia son père jusqu’au moment où il se trouva dans une terrible situation. Et même là, il pensa plutôt aux biens de son père plutôt qu’à lui... Le père se souvenait de son fils, et à peine revenu, il en prit le plus grand soin.

    Il y a des gens que nous avons oubliés. Il s’agit peut-être d’un cousin que nous n’avons pas vu depuis l’enterrement d’un oncle, d’un collègue de travail ou encore d’un ancien camarade de classe. Sont-ils sauvés ? Comment se portent-ils ?

    Devrions-nous nous poser de telles questions ? Je crois que, plus nous aurons un coeur large, et plus nous pourrons expérimenter le miracle du coeur de Dieu. Ce miracle, c’est lorsque Dieu nous partage son coeur concernant la situation d’une personne. Nous prions pour elle, même si nous ne l’avons pas vue depuis 20 ans, et nous croyons que nos prières feront une différence. Et parfois, Dieu crée un miracle. Cela me rappelle les 2 personnes qui furent les plus récalcitrantes lorsqu’Annabelle me rencontra. Elle leur parla de sa rencontre avec moi et de ma foi, et ces deux femmes pratiquaient la voyance. Plusieurs années après, la première fut sauvée à travers nous, et nous apprîmes que la deuxième fut également sauvée. Quel grand miracle !

    Je repense parfois à certains amis que j’avais. L’un d’eux m’écrivit il y a plusieurs années qu’il ne voulait plus jamais avoir de mes nouvelles, me disant que j’étais devenu « complètement barjo de la religion ». Eh bien depuis, je prie pour lui parfois.

    Jérémy Sourdril

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  • Que servira-t-il à un homme de gagner le monde entier, s'il perd son âme ? Ou que pourra donner un homme en échange de son âme ? Matthieu 16. 26

     

    Le roi de l'Empire Pyrrhus (319-272 av. J.-C.) fut l'un des plus grands généraux de l'histoire. Il avait résolu de devenir le maître du monde. Après avoir cherché à agrandir son royaume vers la Macédoine, il se tourna vers l'Italie et fut vainqueur des Romains à Héraclée en 280 et à Ausculum en 279. Après l'Italie, il espérait conquérir Carthage et l'Afrique. Son conseiller Cinéas lui demanda un jour :

    - Et que ferons-nous ensuite ?

    - Nous nous reposerons, répondit le roi, nous boirons tout le jour et nous nous distrairons.

    - Qu'est-ce qui nous empêche de le faire dès maintenant ? Nous avons suffisamment de tout et nous éviterons ainsi beaucoup d'efforts, de souffrances et de dangers.

    Pyrrhus fut troublé par la logique de cet argument, mais il poursuivit quand même ses guerres. Et il fut tué de façon inattendue au cours d'une expédition contre la ville de Sparte, assommé par une tuile lancée par une femme.

    Le conseil de Cinéas était-il plus raisonnable que l'ambition démesurée de son maître ? Non, l'un et l'autre se trompaient. L'un voulait conquérir le monde, l'autre s'étourdir dans les distractions... "Cela aussi, c'est de la fumée et cela revient à poursuivre le vent" (Ecclésiaste 4. 4) et conduit à faire la perte de son âme. Dieu nous dit de chercher "d'abord le royaume de Dieu et sa justice" (Matthieu 6. 33). Il nous avertit : "Homme dépourvu de bon sens ! Cette nuit même, ton âme te sera redemandée, et ce que tu as préparée, pour qui cela sera-t-il ?" (Luc 12. 20). Ne soyons pas des insensés !

    Source (La Bonne Semence)

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  • “Lorsqu'ils sortirent de Jéricho, une grande foule suivit Jésus. Deux aveugles, assis au bord du chemin, entendirent que Jésus passait et crièrent : Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David ! La foule les reprenait pour les faire taire, mais ils crièrent plus fort : Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David ! Jésus s'arrêta, les appela et dit : Que voulez-vous que je fasse pour vous ? Ils dirent : Seigneur, que nos yeux s'ouvrent. Rempli de compassion, Jésus toucha leurs yeux ; aussitôt ils retrouvèrent la vue et ils le suivirent.” Matthieu 20. 29-34

     

    Quand les deux aveugles de Jéricho crient à Jésus d’avoir pitié d’eux, en fait, ils veulent simplement qu’il les guérisse. Comme à de nombreuses occasions semblables, Jésus va plus loin que la pitié, il manifeste de la compassion : il partage leurs souffrances avec émotion et guérit selon son pouvoir.

    Il y a beaucoup de souffrances autour de nous : guerres, viols, pillages… Mais aussi des maladies, des enfants qui meurent, des mamans qui souffrent. Certains manquent de tout, d’autres meurent de faim… Que faire ? S’apitoyer ? Bien sûr, on n’a pas un cœur de pierre ! Mais la pitié, ce sentiment qui naît de la connaissance des souffrances d’autrui et fait souhaiter qu’elles soient allégées, ne va pas aussi loin que la compassion, ce sentiment qui porte à partager les maux d’autrui et à les soulager dans la mesure où c’est possible.

    Le Seigneur Jésus entre pleinement et parfaitement dans les souffrances des hommes, qu’elles soient physiques, morales ou spirituelles (Matt. 8. 17). Il sait ce qui se passe dans les sentiments et les pensées de chacun, car il est celui qui “examine les reins et les cœurs” (Apoc. 2. 23).

    Durant sa marche terrestre, Jésus a rencontré des aveugles, des infirmes, des infortunés de la vie. Il s’est toujours arrêté pour écouter ceux qui l’appelaient du fond de leur détresse ; il était profondément touché par chaque plainte, nous le voyons “ému de compassion”. Cette expression caractérise son ministère, car il entrait pleinement en sympathie avec les souffrances d’autrui. Il montrait son émotion et apportait son aide.

    Déjà le Dieu de l’A.T. pouvait dire : “J’habite dans les hauteurs et la sainteté, mais je suis aussi avec l'homme brisé et abattu afin de redonner vie à l'esprit abattu, afin de redonner vie au coeur brisé” (Es. 57. 15). Ému de compassion il y a deux millénaires, l’homme Christ Jésus, glorifié dans le ciel, reste le même. Il est encore ému de compassion pour ceux qui souffrent et il est toujours prêt à répondre à celui qui l’implore.

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Il ne redoute pas les mauvaises nouvelles, son cœur est ferme, plein de confiance dans l'Éternel." Psaume 112.7

     

    Considérons quelques peurs ordinaires et voyons comment les vaincre. La peur de l’échec. C’est la plus courante de toutes et elle vous empêche de réaliser toute vision que Dieu pourrait vous donner. Si vous regardez attentivement les réelles conséquences d’un échec, vous allez sans doute en rire. Non seulement vous survivez à vos erreurs, mais elles vous donnent les moyens de progresser et de vous rendre meilleur(e). 

    . Vous vous trompez lors de votre exposé ? 

    . Vous oubliez un détail du projet ?

    . Vous faites une erreur de calcul ? 

    "Le chemin du succès passe par de nombreux échecs."

    Et alors ? Personne ne va vous abattre, n’est-ce pas ? Tout le monde veut être parfait mais, en fait, personne n’est infaillible. 

    En réalité, la peur irrationnelle de l’échec et le refus d’assumer ses fautes produit bien plus d’erreurs à long terme. Lorsque les gens refusent d’accepter la possibilité de commettre des erreurs, ils acceptent souvent, à contrecœur, que quelqu’un vérifie leur travail ou se penche sur leur projet en cours. Résultat, ils font davantage d’erreurs et de mauvais choix, ce qui les plonge encore plus dans le doute. 

    Le chemin du succès passe par de nombreux échecs. Vous avez perdu, non pas sur un échec, mais lorsque vous laissez tomber, vous n’en tirez pas de leçon ou refusez de vous relever après une chute. 

    Le Psalmiste dit : "Il ne redoute pas les mauvaises nouvelles, son coeur est ferme, plein de confiance dans l'Éternel." Servez-vous des dons que Dieu vous a donnés, avancez et prenez un risque basé sur la foi, assuré(e) que Dieu vous mènera au succès. Si vous le faites, Dieu vous dit : "C’est alors que tu réussiras." (Josué 1.8)

    Une prière pour aujourd’hui

    Seigneur, aide-moi à avancer d'un pas assuré, sans crainte. Que ma confiance en toi grandisse. Amen.

    Bob Gass

    Source (La Pensée du Jour)

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  • « La parole de l'Éternel m'a été adressée : Avant de te former dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu naisses, je t'avais consacré, je t'avais désigné prophète pour les nations. J'ai répondu : Ah ! Seigneur Éternel, je ne sais pas parler, car je suis trop jeune. L'Éternel m'a dit : Ne prétend pas que tu es trop jeune, car tu iras trouver tous ceux vers qui je t'enverrai et tu diras tout ce que je t'ordonnerai  » (Jérémie 1:4-7).

     

    Jérémie avait l’appel d’aller vers les nations et les royaumes, et pourtant la première parole que Dieu lui donna exprimait son amour pour l’individu. Ce Jérémie, méconnu de tous, était connu de Dieu avant qu’il soit connu par quiconque. Dieu l’avait vu avant qu’aucun œil ne le voit. Et Dieu l’avait appelé avant que personne ne l’appelle encore. Jérémie ne devait pas oublier l’intérêt de Dieu pour l’homme. De la même façon que Dieu s’était intéressé à lui avant qu’il sorte du sein de sa mère, de la même façon Jérémie devait adopter son caractère et s’intéresser à l’homme.

    Jérémie pensait n’être qu’un enfant inintéressant. C’est dans ce défaut que Timothée était en train de tomber, quand Paul l’encouragea à ce que personne ne méprise sa jeunesse (1 Timothée 4:12). Nous pensons parfois : « Quel intérêt Dieu éprouverait-il envers moi ? ». C’est aussi l’exclamation de David lorsqu’il s’écria : « Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui, et le fils de l’homme, pour que tu prennes soin de lui ? » (Psaumes 8:5). L’intérêt de Dieu pour nous n’est-il pas étonnant ? Dieu s’est arrêté pour un homme ! Quelle merveille à nos yeux ! Et si Dieu s’est arrêté pour un homme, nous devons, nous aussi, pouvoir nous arrêter pour un homme, qu’il soit jeune, vieux, ou inintéressant.

    Prions : « Père, aide-moi à ne jamais trouver personne inintéressant, mais que chaque être humain que tu as créé soit assez important à mes yeux ».

    Jérémy Sourdril

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