• Nous lisons : « Vers le matin, alors qu’il faisait encore très sombre, il se leva, et sortit pour aller dans un endroit désert où il pria » (Marc 1:35).

    Jésus choisit les premières heures matinales pour prier. Beaucoup d’entre les plus puissants hommes de Dieu ont suivi en cela l’exemple du Seigneur. Au matin, l’esprit est frais et dans les conditions les plus favorables. Il est affranchi de toute distraction et c’est aux premières heures matinales qu’on peut le plus aisément réaliser l’absolue concentration sur Dieu de toute notre pensée, si essentielle pour donner à la prière son maximum d’efficacité. Plus encore, quand les heures matinales sont passées à prier, toute la journée en est sanctifiée, et l’on reçoit la puissance pour vaincre les tentations et accomplir les devoirs qu’elle comportera. On peut accomplir davantage en priant dans les premières heures du jour qu’à tout autre moment. Tout enfant de Dieu qui veut tirer de sa vie le meilleur parti pour Christ doit mettre à part la première partie de la journée pour rencontrer Dieu dans l’étude de sa Parole et dans la prière.

    La première chose que nous devrions faire chaque jour est de nous retirer seul avec Dieu pour regarder en face les devoirs, les tentations et le travail de la journée et recevoir de Dieu la force nécessaire. Nous devons obtenir la victoire avant que vienne l’heure de l’épreuve, de la tentation ou du service. C’est dans le lieu secret de la prière qu’il nous faut livrer nos batailles et remporter nos victoires.

    Luc nous apporte encore une lumière quant au moment ; où il convient de prier. Nous lisons : « À cette époque-là, Jésus se retira sur la montagne pour prier ; il passa toute la nuit à prier Dieu » (Luc 6:12). Ici nous voyons Jésus prier la nuit, passer la nuit entière en prière. Nous ne savons pas si c’était une habitude régulière de notre Seigneur ; nous ne savons même pas si cela se produisait fréquemment, mais il est certain qu’il consacra parfois la nuit entière à prier. Ici aussi il est bon de suivre les traces du Maître.

    Jérémy Sourdril

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l'Évangile qui vous sauve, en lui vous avez cru et vous avez été marqué de l'empreinte du Saint-Esprit qui avait été promis. Éphésiens 1.13

     

    Au 1er siècle, les habitants de la ville d’Éphèse vouaient un culte important à Artémis. On s’enrichissait grâce à la fabrication et la vente de temples miniatures en argent. Quand Paul vient annoncer l’Évangile qui transforme les hommes et les libère, (Jean 8.32) Démétrius, artisan bijoutier, craint de perdre sa prospérité. Avec ses collègues artisans, il s’oppose farouchement au message du salut annoncé par Paul.

    Bien que Démétrius se dise soucieux du prestige de la déesse et de son temple, il paraît clair qu’il s’inquiète aussi pour son commerce à lui ! L’Évangile, la Bonne Nouvelle, est reçu largement dans la grande ville. Des délivrances et des vies transformées bouleversent cette cité économiquement prospère mais spirituellement pauvre. Et Démétrius et ses collègues ont moins de clients !

    Aujourd’hui, les idoles et objets de dévotion n’ont pas disparu : ils se modernisent. Chanteurs, sportifs, champions des réussites de tout genre foisonnent. Mais leurs modes et leur attrait s’évaporent rapidement. La bonne nouvelle de Jésus-Christ, sa venue sur terre, sa vie, sa mort, sa résurrection et son exaltation confondent les pensées vaines et les chaînes invisibles des hommes loin de Dieu. Dieu plaide la délivrance, la liberté, la vie. Ne nous laissons pas séduire par des discours vains et des causes terrestres si passagères !

    Bernard Fourmont

    __________________

    Lecture proposée : Actes des Apôtres, chapitre 19, versets 18 à 27.

    Source (Vivre Aujourd'hui)

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Mais moi je vous dit : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites bien bien à ceux qui vous détestent et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin d'être les fils de votre Père. En effet, il fait lever le soleil sur les méchants et les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Matthieu 5. 44, 45

    Or cette espérance ne trompe pas, parce que l'amour de Dieu est déversé dans notre coeur par le Saint-Esprit qui nous a été donné. Romains 5. 5

     

    "Aimer ses ennemis... ce n'est pas une mission facile. Nous avons tendance à ne pas aimer ceux qui nous font du mal. Et la meilleure chose que nous puissions faire est de les ignorer. Mais Dieu nous demande quelque chose de différent. Il veut que nous fassions du bien à ceux qui nous haïssent, que nous priions pour ceux qui nous persécutent. Cela semble absolument impossible. Si nous prions pour quelqu'un, cela ne veut pas dire que nous approuvions ses actes. Nous désapprouvons sa conduite, mais il a besoin de Dieu. C'est pourquoi il nous faut prier pour lui, et lui montrer ce qu'est l'amour du Seigneur.

    Jésus nous dit d'aimer notre ennemi. Par nous-mêmes, nous ne pourrons jamais trouver dans nos cœurs l'envie ni la force d'aimer un ennemi. C'est contraire à notre nature.

    Où trouver des gens capables de faire cela dans le monde ? Vous ne les trouverez que chez ceux qui n'appartiennent plus à ce monde, mais qui appartiennent déjà au royaume de Dieu.

    En Christ, qui nous a pardonné le premier, et en lui seul, nous pouvons trouver la force d'accomplir ces actes inhabituels comme embrasser un ennemi, d'aimer ceux qui nous haïssent, de prier pour ceux qui nous persécutent, de bénir ceux qui nous maudissent.

    Et ainsi, au travers de nous, Dieu peut atteindre ces cœurs endurcis, de telles sorte qu'ils pourrons découvrir le pardon du Christ et recevoir la vie éternelle."

    Constantin Caraman (Roumanie), emprisonné trois fois.

    Source (La Bonne Semence)

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • “Dieu faisait des miracles extraordinaires par l'intermédiaire de Paul, au point qu'on appliquait sur les malades des linges ou des mouchoirs qui avaient touchés son corps : les maladies les quittaient et les esprits mauvais sortaient d'eux. Quelques exorcistes Juifs ambulants essayèrent de prononcer le nom du Seigneur Jésus.” Actes 19. 11-13

     

    Nous avons vu hier la puissance du nom de Jésus : Dieu intervient lui-même pour diriger son serviteur et appuyer son ministère. Il a ainsi permis la rébellion des Juifs contre l’annonce de l’Évangile pour élargir aux non-Juifs la diffusion de la bonne nouvelle du salut ; et il l’a accompagnée de “miracles extraordinaires”.

    Satan contre-attaque aussitôt. De tout temps, il a combattu contre Dieu en essayant d’imiter ses miracles. Les devins du pharaon (Gen. 7. 11) et Simon le magicien (Act. 8. 9-24) en sont des exemples parmi d’autres. Cependant, la tentative des sept fils de Scéva, exorcistes ambulants (Act. 19. 14), est particulièrement pernicieuse, car dans leur pratique ils cherchent à imiter Paul. Ils essaient d’utiliser le nom de Jésus, comme si ce nom avait un pouvoir magique, sans reconnaître la personne divine qu’il désigne. C’est le nom de celui que leur peuple a crucifié, le nom que l’on ne peut pas invoquer en vain, le nom qui ne peut pas être associé à aucune pratique diabolique.

    Dieu ne peut pas permettre que ces profanateurs réussissent. Son œuvre serait compromise, Paul serait assimilé à un exorciste comme eux, la puissance du Saint Esprit par laquelle Paul prêchait serait bafouée. Dieu agit alors, par le moyen même de l’esprit malin que ces agents de Satan prétendaient chasser. Ils sont publiquement discrédités : “Alors l'homme qui avait l'esprit mauvais en lui se jeta sur eux, les maîtrisa tous et les maltraita de telle sorte qu'ils s'enfuirent de cette maison nus et blessés” (Act. 19. 16).

    Ce récit montre la puissance redoutable de Satan et le danger de l’occultisme pour ceux qui se mettent en contact avec cette puissance de Satan. Les moyens de tels contacts sont multiples et souvent sournois ; de nombreuses personnes les proposent : des « professionnels » (voyants, astrologues, féticheurs, guérisseurs ou exorcistes…) ou de simples particuliers (Deut. 18. 9-13 ; Eph. 5. 11).

    Restons en sécurité près de celui qui a vaincu Satan ; soyons humbles mais approprions-nous sa victoire :

    Il a ainsi dépouillé les dominations et les autorités et les a données publiquement en spectacle en triomphant d’elles par la croix” (Col. 2. 15).

    Au contraire, dans tout cela nous sommes plus que vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés” (Rom. 8. 37).

    Source (Plaire au Seigneur)

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • "Nathanaël lui répondit : Peut-il sortir quelque chose de bon de Nazareth ? Philippe lui répondit : Viens et vois." Jean 1.46

     

    Viens et vois ! Lors d’un voyage en train, deux athées parlaient de la vie de Jésus. L’un des deux dit à l’autre que ce serait intéressant d’écrire une histoire qui dépouillerait Jésus de toute parcelle de divinité et le décrirait comme un simple homme, ce qu’il était pour eux. L’homme qui avait donné l’idée de ce roman était le colonel Ingersoll, un athée des plus connus, et l’autre athée qui écrivit le roman était le Général Lewis Wallace. Son ouvrage fut le célèbre roman "Ben Hur".

    "Soyez attentif à la manière dont Jésus vous est présenté."

    Ce qui s’est produit c’est que plus l’auteur recueillait les informations et étudiait les documents sur Jésus, plus il arrivait à la conclusion que Jésus était divin. A la fin, après avoir écrit son roman il fit cette déclaration au sujet de Jésus : "Certainement cet homme était le Fils de Dieu". Wallace devint chrétien !

    La personne de Christ n’a jamais fait l’unanimité. Il a toujours eu des détracteurs qui ont refusé de reconnaître sa nature, à la fois divine et humaine. D’autres se sont employés à nier ses miracles et à le rabaisser au rang d’un habile manipulateur. Son message a été altéré par des commentateurs haineux ou moqueurs.

    Tous ceux qui sont à l’origine de sectes pernicieuses, comme dit l’apôtre Pierre, ont participé à cette distorsion du message et de la personne de Jésus-Christ.

    Pour les uns il n’est qu’un simple homme qui grâce à ses mérites s’est élevé au rang de dieu, parmi des milliers d’autres dieux.

    Pour les autres il n’est qu’un simple prophète, et d’autres prophètes venus après lui, sont plus à considérer que lui-même.

    Enfin la liste est longue de toutes les altérations qui se sont portées sur lui. Ange ou démon, saint ou impur, prophète ou imposteur, sa conception surnaturelle, sa mort rédemptrice, ayant eu lieu une fois pour toutes et pour tous les hommes, sa résurrection, son ascension, tous ses attributs et sa divinité sont altérés, non seulement par des athées, mais également par ceux qui sont à l’origine des sectes pernicieuses.

    Voulez-vous vous protéger des sectes pernicieuses ? Soyez attentif (ive), à la manière dont Jésus vous est présenté. Si sa divinité est amoindrie, si son sacrifice expiatoire est réduit à une simple apparence, s’il n’est pas reconnu comme seul médiateur entre Dieu et les hommes, si ses attributs de Père Éternel, Prince de la paix, Dieu puissant (Esaïe 9.5), ne sont pas reconnus, alors prenez du recul. 

    Un conseil pour aujourd’hui

    "Approchez-vous de lui…" (1 Pierre 2.1/10) et vous saurez qui il est.

    Paul Calzada

    Source (La Pensée du Jour)

    Partager via Gmail

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires