• Nous pouvons avoir la bouche et la langue embarrassées, cela n’empêchera pas Dieu d’agir, à moins que notre coeur le soit aussi. Toutefois, je m’applique à utiliser un langage simple lorsque je parle aux gens. Bien sûr, Dieu peut utiliser aussi bien le langage soutenu que le langage familier, et c’est bien là que se situe le point de cette pensée : le langage n’est qu’un tuyau qui laisse couler l’onction. Il est vrai que nous devons parfois utiliser les bons mots, et que nous ne pouvons pas nous adresser aux gens n’importe comment, mais même si nous utilisions le meilleur vocabulaire et la plus belle des prestances, parler les langues des hommes n’apporterait rien sans l’amour et la présence de Dieu.

    En parlant aux hommes, nous devons rechercher avant tout à les aimer. Nous pourrions leur parler de la plus belle des façons, mais sans amour, cela ne leur servirait de rien.

    L’apôtre Paul était bien conscient de la pauvreté des mots : « Pour moi, frères, lorsque je suis allé chez vous, ce n’est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis allé vous annoncer le témoignage de Dieu. Car je n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. Moi-même j’étais auprès de vous dans un état de faiblesse, de crainte, et de grand tremblement; et ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse… » (1 Corinthiens 2:1-4).

    Je me souviens une fois avoir rencontré un incroyant qui parlait de façon brillante. Vous pouviez presque vous sentir mal à l’aise de votre vocabulaire dénué de superbe, et pourtant son langage n’avait aucune puissance. Rien ne peut remplacer l’amour, et si vous agissez avec amour, vous réaliserez qu’il est le plus beau et le plus fort des langages. Aimez, avec simplicité. L’amour donnera à vos mots par le Saint-Esprit, force et puissance de conviction. L’amour agira à travers vos mots, mais aussi au-delà de vos mots, pour toucher le coeur des incroyants.

    Jérémy Sourdril

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  • J'exhorte donc, avant tout, à faire des supplications, des prières, des intercessions, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et tous ceux qui sont haut placés... Je veux donc que les hommes prient en tout lieu. 1 Timothée 2. 1, 2, 8

     

    Dans un village du Bangladesh, une femme vient trouver un missionnaire pour lui demander d'empêcher son voisin chrétien de continuer à prier pour elle.

    - Et comment savez-vous qu'il prie pour vous ? demanda le missionnaire.

    Eh bien ! jusqu'à présent, en adorant les divinités hindouistes, j'était tout à fait tranquille, mais depuis quelques temps, je ne le suis plus. D'ailleurs, il m'a dit une fois qu'il priait pour la famille, et voilà que les deux filles ainsi que mon fils sont devenus chrétiens. S'il continue à prier, il pourrait bien me rendre chrétienne moi aussi. Il fait toujours arriver les choses avec ses prières. Il faut absolument que quelqu'un l'arrête...

    La Bible nous dit : "Priez l'un pour l'autre... La fervente supplication du juste peut beaucoup. Élie était un homme ayant les mêmes penchants que nous ; il pria avec instance pour qu'il ne pleuve pas, et il ne tomba pas de pluie sur la terre pendant trois ans et six mois ; il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit" (Jacques 5. 16-18).

    "Le Seigneur est proche ; ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par la prière et la supplication avec action de grâces ; et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus" (Philippiens 4. 5-7).

    Source (La Bonne Semence)

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  • “Qui est monté dans les cieux, et qui en est descendu ?... Quel est son nom, et quel est le nom de son fils, si tu le sais ?” Proverbes 30. 4

    “Je leur ai fait connaître ton nom et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et moi en eux.” Jean 17. 26

     

    Après s’être interrogé sur la majesté de Dieu, Agur nous pose une double question : “Quel est son nom, et quel est le nom de son fils, si tu le sais ?” Comme pour la première question que nous avons considérée hier, la venue de Jésus Christ, le Fils de Dieu, nous apporte la réponse.

    Dès l’Ancien Testament, Dieu était connu comme le Créateur, comme le Tout-Puissant, comme l’Éternel, Yahvé, celui qui existe par lui-même. L’existence du Fils de Dieu était révélée (Ps. 2. 7 ; 1 Chr. 17. 13), mais Dieu n’était pas pleinement connu sous son nom de Père, la plus haute révélation qui résume pour le croyant toutes les autres appellations et tous les attributs. Il fallait que Jésus vienne dans le monde pour révéler le contenu et le sens de ce nom de Père, sur la base de son œuvre accomplie à la croix, et scellée par sa résurrection (Jean 20. 17).

    C’est l’Évangile qui met en évidence cette chose mystérieuse pour les croyants d’autrefois : Dieu vient en Jésus pour se faire connaître par cet Homme humble et débonnaire, cet Homme rejeté par le monde et qui ressuscite après avoir donné sa vie sur la croix. Ressuscité, il peut alors dire à Marie : “Va vers mes frères et dis-leur : Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu” (Jean 20. 17). Celui qui parvient à la connaissance du Fils parvient aussi à celle du Père : “Si vous m’aviez connu, vous auriez connu aussi mon Père ; et dès maintenant vous le connaissez et vous l’avez vu” (Jean 14. 7). Dans l’ordre divin de la Révélation, c’est le Fils qui révèle le Père, non l’inverse (Matt. 11. 27).

    Ne craignons pas de poser des questions. Même si elles révèlent une certaine ignorance, elles ouvrent la porte à des découvertes merveilleuses (relire 1 Cor. 2. 6-12) !

    Source (Plaire au Seigneur)

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  • "Faites-les valoir, jusqu'à ce que je revienne" Luc 19.13

     

    Jésus a dit : "Un homme de haute naissance s'en alla dans un pays lointain pour recevoir la royauté et revenir ensuite. Il appela dix de ses serviteurs, leur donna dix mines et leur dit : Faites-les valoir, jusqu'à ce que je revienne" (Luc 19.12-13).

    "Nous n'avons pas été appelés à tout garder pour nous-mêmes mais à faire fructifier ce qu’il nous a donné."

    Faire valoir signifie faire fructifier. Nous n'avons pas été appelés à tout garder pour nous-mêmes mais à faire fructifier ce qu’il nous a donné.

    Christ ne revient pas pour une Église repliée sur elle-même mais pour une Église conquérante. Vous dites : "Mais les probabilités me sont défavorables" alors vous devez vous tourner vers les probabilités de Dieu. Dans son système arithmétique, un seul peut vaincre mille et deux, dix mille (Deutéronome 32.30).

    Dieu aime prendre ce qui paraît petit et insignifiant, le multiplier et le rendre victorieux. Lorsqu’il a dit à Gédéon qu’il le prendrait lui et trois cents soldats pour détruire une armée de cent mille, Gédéon a rappelé à Dieu ses origines modestes. Dieu lui a répondu : "Mais je serai avec toi et tu battras Madian comme un seul homme" (Juges 6.16).

    Une promesse de Dieu efface tous nos doutes. Gédéon a dit à ses trois cents soldats : "Quand je sonnerai du cor, moi et tous ceux qui seront avec moi, vous sonnerez aussi du cor tout autour du camp et vous direz : Pour l'Éternel et pour Gédéon !" Juges 7.18 Abattez votre épée à droite et vous verrez, par-dessus votre épaule, que Dieu l’abat à gauche.

    Un encouragement pour aujourd’hui

    Vous n’êtes pas seul. Dieu se bat à vos côtés et vous aurez la victoire.

    Bob Gass

    Source (La Pensée du Jour)

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  • « Si je parle les langues des hommes, et même celles des anges, mais que je n’ai pas l’amour, je suis un cuivre qui résonne ou une cymbale qui retentit » (1 Corinthiens 13:1).

    « Moïse dit à l’Éternel : Ah ! Seigneur, je ne suis pas un homme qui ait la parole facile, et ce n’est ni d’hier ni d’avant-hier, ni même depuis que tu parles à ton serviteur ; car j’ai la bouche et la langue embarrassées » (Exode 4:10).

     

    Bien que Moïse ait eu des difficultés à s’exprimer facilement, Dieu fit de lui celui qui devint certainement le plus grand leader de l’Ancien Testament. On raconte que l’homme de réveil, l’évangéliste Douglas Scott, parlait excessivement mal le Français. Lorsqu’il commençait une prédication, on ne comprenait presque rien et ce n’était pour plusieurs qu’un charabia incompréhensible. Et alors, le Saint-Esprit se saisissait de sa bouche et convainquait les cœurs de péché.

    J’ai entendu un jour un jeune prédicateur qui sortait d’une école biblique. Il était très bien habillé et utilisait des mots aussi bien apprêtés que lui. Son langage était ajusté, beau, superbe. Son langage me fit une profonde impression, mais je ne me souviens plus ce qu’il a dit, je ne me souviens que de son bon langage. Je crois qu’en fait il parlait tellement bien, que je n’entendis pas ce qu’il disait. Nous pouvons très bien nous exprimer, mais l’onction ne se trouve pas dans un bel enchaînement de mots. L’onction se trouve dans notre obéissance et notre sensibilité à la direction du Saint-Esprit.

    J’ai parfois remarqué que j’utilisais un langage simple, que ce soit pour prêcher ou pour écrire. Parfois, j’aimerais utiliser un langage plus soutenu, car j’aime la langue française, mais je ne fais aucun effort pour utiliser ce langage. Je préfère parler avec mon coeur, sans artifice, et utiliser simplement les mots qui me viennent avec simplicité. C’est comme cela que je crois devoir agir.

    Jérémy Sourdril

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