“Il est le rocher, son œuvre est parfaite.” Deutéronome 32. 4

La péninsule de Gibraltar est séparée de l’Afrique par le détroit de Gibraltar, un point de passage obligatoire entre l’Atlantique et la Méditerranée. Sur ce territoire britannique, le « rocher de Gibraltar », haut de 426 m, domine la mer environnante et constitue un point de repère important pour les navigateurs. Quelle stabilité, quelle solidité, quel point de repère depuis des millénaires que ce roc ! Et pourtant, il est une image bien faible, pour nous chrétiens, du grand Rocher des siècles !

Dans la Parole de Dieu, le rocher symbolise :

– Un refuge, une protection : “Sur Dieu seul mon âme se repose paisiblement ; de lui vient mon salut. Lui seul est mon rocher et mon salut, ma haute retraite ; je ne serai pas beaucoup ébranlé… Lui seul est mon rocher et mon salut, ma haute retraite : je ne serai pas ébranlé” (Ps. 62. 1, 2, 6).

La méditation et la prière sont de solides moyens pour affermir sa foi et son espérance. Au début du psaume, David tremble sur le rocher, mais sa foi en Dieu se renforce après avoir rappelé ses caractères ; il peut donc dire, plein d’assurance : “Je ne serai pas ébranlé”.

– Une sécurité : “Ma colombe, qui te tiens dans les fentes du rocher…” (Cant. 2. 14). Dans le langage spirituel du N.T., nous pouvons dire que Dieu nous a mis “dans le Christ Jésus”. Nous sommes sécurisés en lui.

– Une nourriture : “Il lui a fait sucer le miel du rocher, et l’huile du roc dur” (Deut. 32. 13). On trouve des rayons de miel dans les fissures des falaises. L’olivier peut pousser sur des terrains rocailleux, là où aucun autre arbre fruitier ne pousse.

– Le Rocher spirituel : “Tous (les Israélites dans le désert) ont bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient d’un Rocher spirituel qui les accompagnait : et le Rocher était le Christ” (1 Cor. 10. 4).

Ce Rocher, qui maintenait le peuple en vie dans le désert, représente mon Seigneur comme la source de l’eau vive qui me désaltère.

Quelles belles images nous donne le rocher ! N’ai-je pas envie de me placer résolument aujourd’hui sur “le rocher des siècles” (Es. 26. 4), afin d’y trouver protection, habitation, douceur et rafraîchissement ?

Nous pouvons trembler sur le Rocher, mais Lui ne tremble pas, à la différence de celui de Gibraltar, situé dans une région à risque sismique !

Source (Plaire au Seigneur)

"Le Royaume de Dieu n’est pas une affaire de nourriture et de boisson ; il consiste en la justice, la paix et la joie que donne le Saint-Esprit." Romains 14.17

Obtenir ce dont vous avez besoin dans la vie est facile lorsque vous opérez dans le Royaume de Dieu. Vous ne manquez de rien dans son royaume. Il fonctionne sur la justice, la paix et la joie que donne le Saint-Esprit.

Il existe un autre système sur cette terre, connu sous le nom de système Babylonien. Il a commencé lorsque les gens ont décidé de construire la tour de Babel afin d’atteindre Dieu. Ces personnes n’avaient pas obéi à la parole de Dieu qui leur demandait de “remplir la terre”; au contraire, elles voulaient rester dans un seul endroit et devenir une puissance au travers de leurs propres accomplissements. Elles ont rejeté le plan de Dieu afin de choisir le leur.

Le système de Dieu - ses voies, ses règles, ses prescriptions - est celui qui produira tout ce dont vous avez besoin dans la vie. Le système babylonien vous apportera tout le contraire. Le royaume de Babylone maintient les personnes esclaves de la dette, de la peur et du manque.

Une action pour aujourd’hui

Dieu ne force personne à opérer dans son royaume, mais son royaume est celui dans lequel vous serez béni ! Le choix vous appartient. Dépendrez-vous du système de Dieu ou du système babylonien ? Choisissez les voies de Dieu. Du Royaume de Dieu, découlent toujours des bénédictions.

Keith Butler

Source (La Pensée du Jour)

“Jésus Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre.” Apocalypse 1. 5

Aucun titre n’est plus explicite que celui de “Premier-né” pour exalter la prééminence de Jésus Christ. Il souligne essentiellement son rang, sa dignité, son honneur, comme dans le psaume messianique 89 : “Je ferai de lui le premier-né, le plus élevé des rois de la terre” (Ps. 89. 27).

Premier-né de toute création

“Lui est l’image du Dieu invisible, le Premier-né de toute création” (Col. 1. 15).

Christ est la source de toute création et, à ce titre, il a la primauté sur toute création, parce que “tout a été créé par lui et pour lui, et [que] lui est avant tout, et [que] tout subsiste par lui” (Col. 1. 17).

Premier-né dans le monde habité

“Quand [Dieu] introduit le Premier-né dans le monde habité, il dit : Que tous les anges de Dieu se prosternent devant lui” (Héb. 1. 6)

Jésus, premier-né de Marie (Luc 2. 7) selon un ordre temporel, est Premier-né selon sa relation éternelle de Fils de Dieu. Les anges mêmes, les créatures les plus rapprochées de Dieu, doivent l’adorer. Il a la suprématie sur tout l’univers créé, en dehors de toute idée de temps et de chronologie.

Premier-né d’entre les morts

“Il… est le commencement, le Premier-né d’entre les morts, afin qu’en tout il tienne, lui, la première place” (Col. 1. 18).

Seul Créateur, Jésus est aussi le seul Rédempteur : il pénètre jusque dans les profondeurs de la création déchue pour y vaincre la puissance de la mort. Ayant triomphé, il est ressuscité — le tombeau vide l’atteste — il est vivant et domine la nouvelle création.

Premier-né parmi beaucoup de frères

“Ceux que [Dieu] a préconnus, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, pour qu’il soit premier-né parmi beaucoup de frères” (Rom. 8. 29).

Si le Premier-né de toute création, devenu homme, s’identifie si étroitement aux siens qu’il les appelle “frères”, Dieu lui donne une place de suprématie parmi eux, car le but de Dieu, c’est la gloire de Christ. Si Dieu accorde la prééminence à son Fils sur tout ce qui est créé et dans son plan de rédemption, nous, ses rachetés sauvés par grâce, nous plaçons Jésus à la première place dans nos cœurs et dans nos vies.

Source (Plaire au Seigneur)

"Ainsi la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole du Christ." Romains 10.17

Pour connaître le niveau de votre foi, soyez attentif à vos propos : "La parole qu'ils ont entendue ne leur a servi de rien, car ils n'étaient pas unis par la foi à ceux qui l'ont entendue" (Hébreux 4.2).

Lire la Parole de Dieu n’est pas suffisant, vous devez la recevoir et la proclamer. Nous affirmons tous toutes sortes de choses, mais il arrive que nous ne les croyions pas vraiment car elles ne font pas partie de notre vie.

Vous devriez vivre de telle manière que si Dieu n’était pas celui qu’il dit être, votre vie n’aurait plus de sens. Vous devez donc : 
- Chercher des occasions de faire davantage confiance à Dieu. 
- Croire qu’il peut intervenir quelle que soit la situation. 
- Fortifier votre foi en vue des difficultés à venir.

Voici comment faire : "La foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole du Christ". Si l’on pouvait mesurer votre température spirituelle, vous verriez que ce qui la fait monter ou descendre se trouve dans le temps que vous passez avec la Bible. Vous pensez peut-être qu'aujourd'hui votre foi est au plus bas. C’est alors le moment de passer plus de temps avec la Parole de Dieu. N'enviez pas la foi de votre voisin. Pour élever votre foi à son niveau, la méthode est toute simple : il faut passer plus de temps dans les Écritures.

Une action pour aujourd'hui

Examinez vos priorités, prenez le contrôle de votre temps et mettez la lecture de la Bible en tête de liste des choses à faire. Si vous voulez sérieusement grandir dans la foi, c’est le prix que vous devez être prêt à payer.

Bob Gass

Source (La Pensée du Jour)

“À toi, Éternel, est la grandeur, et la force, et la gloire, et la splendeur, et la majesté ; car tout, dans les cieux et sur la terre, est à toi… la puissance et la force sont en ta main.” 1 Chroniques 29. 11, 12

Anastasius Kircher (1602-1680) est l’un des scientifiques les plus importants de l’époque baroque. Les quelque trente-neuf livres qu’il a écrits touchent les mathématiques, l'astronomie, la musique, l’acoustique, l’archéologie, la chimie, l'optique, la médecine, sans parler des langues orientales, etc.

Ce génie encyclopédique était appelé le « Maître des cent savoirs ». Kircher avait un ami qui niait l’existence d’un Être suprême. Pour le convaincre de son erreur, il imagina un stratagème. Sachant que son ami allait lui rendre visite, il se procura un très beau globe céleste qu’il plaça dans un endroit qui ne pouvait échapper à l’attention de ce dernier. En effet, son ami saisit la première occasion pour lui demander d’où venait ce magnifique globe représentant la voûte étoilée et à qui il appartenait.

– Il ne m’appartient pas, répondit Kircher, et personne ne l’a fabriqué, il est là par pure chance !

– C’est impossible, répliqua son ami, à coup sûr tu plaisantes ! Persistant dans son affirmation, Kircher saisit l’occasion pour le raisonner quant à ses principes athées.

– Tu ne veux pas croire, lui dit-il, que ce petit objet est un produit du hasard. Et pourtant tu soutiens que les corps célestes, dont il n’est qu’une pâle et minuscule représentation, sont venus à l’existence d’une manière désordonnée et sans dessein. Comme Kircher poursuivait son raisonnement, son ami, d’abord confondu, fut convaincu finalement qu’il est absurde de nier l’existence d’un Dieu (adapté de The Saturday Magazine N° 220, 1835).

“Des pommes d’or incrustées d’argent, c’est la parole dite à propos” (Prov. 25. 11). Quel émerveillement quand la lumière de la parole divine perce le voile de la raison humaine ! Même la splendeur de l’univers disparaît devant celle de son Créateur.

Source (Plaire au Seigneur)