• "Ne pensez plus aux événements passés. Et ne considérez plus ce qui est ancien. Voici, je vais faire une chose nouvelle, sur le point d'arriver : Ne la connaîtrez-vous pas ? Je mettrai un chemin dans le désert, et des fleuves dans la solitude." Ésaïe 43.18-19

     

    Je me souviens d'une époque au début de mon ministère, où nous donnions une série de conférences en Californie. L'assistance était peu nombreuse et ne comptait que 100 à 150 personnes. J'étais reconnaissante pour ce que Dieu accomplissait par moi, mais en même temps, j'aspirais à plus. Je savais que j'étais appelée à prêcher au monde et ces petites réunions me paraissaient vraiment en-deçà de ce que Dieu voulait faire dans ma vie. L'impatience me gagnait. J'étais vulnérable aux attaques de l'ennemi.

    Dieu est maître du temps et des circonstances que vous traversez.

    Alors faites-lui pleinement confiance !Une société de relations publiques a entendu une de mes émissions à la radio et a pris contact avec moi. Ils m'ont dit qu'ils pourraient m'aider et qu'ils étaient en mesure de me faire connaître. En échange d'une certaine somme, ils feraient décoller mon ministère et me rendraient célèbre.

    J'ai eu très envie d'accepter leur offre. J'en avais assez de tenir des réunions insignifiantes et de ne pas pouvoir réaliser ce qui me semblait être l'appel de Dieu pour moi. J'étais tentée de penser que c'était peut-être la façon choisie par Dieu pour donner de l'envergure à mon ministère. Peut-être était-ce là la réponse ?

    Dave, mon mari, est venu à mon secours. Il m'a rappelé ce que je savais déjà au fond de mon cœur : ce n'était pas ainsi qu'il fallait procéder. Ce que ces gens me proposaient n'était qu'une imitation bon marché de ce que Dieu voulait faire dans ma vie et dans mon ministère. Malgré l'envie que j'avais de donner suite, j'ai donc refusé l'offre de cette société.

    Je me revois encore pleurant sur mon lit dans cet hôtel de Californie. Je désirais de toutes mes forces aller de l'avant, mais j'avais l'impression d'être engluée, incapable de la moindre avancée. Dieu m'a parlé dans ce moment de faiblesse et m'a dit que si j'acceptais de m'attendre à lui, il serait mon agent de relations publiques ; c'est lui qui ferait connaître son nom et prospérer le ministère auquel il m'avait appelée. Dieu est fidèle ! Il a tenu parole.

    Dieu vous ouvrira toujours un chemin dans la tempête. Il vous encouragera et vous donnera les réponses que vous attendez, pourvu que vous teniez bon. Peut-être n'avancez-vous pas, mais assurez-vous au moins que vous n'êtes pas en train de reculer.

    Une action pour aujourd'hui

    Tenez bon et attendez-vous à Dieu. Il vous fera sortir de la tempête ! Il est maître du temps et des circonstances que vous traversez. Alors, faites-lui pleinement confiance.

     
    Source (La Pensée du Jour)
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  • "Voici, l'habitation de Dieu est avec les hommes, et il habitera avec eux ; et ils seront son peuple, Dieu lui-même sera avec eux, leur Dieu." Apocalypse 21. 3

     

    Le désir de Dieu a toujours été d'habiter avec les hommes.
    Au jardin d'Éden, pendant un temps, l'homme innocent reste soumis à son Créateur qui parle avec lui. Il y a harmonie entre le Créateur et la créature. Nous savons que le péché a tout gâté, et que la communion entre l'homme et Dieu a été totalement détruite. Cela empêchera-t-il la pensée de Dieu de se réaliser ? Impossible !
    Avant le déluge, Dieu n'habite pas avec les hommes, car ils vivent tous dans l'immoralité. Parmi les hommes méchants, un seul a trouvé la faveur de Dieu : Noé.
    Après le déluge, Dieu se révèle encore à l'un ou à l'autre, comme à Abraham, mais il n'habite pas avec les hommes.
    Quand le peuple est racheté d'Égypte, Moïse et les fils d'Israël célèbrent le Dieu de leur délivrance et regardent vers le moment où l'Éternel habiterait au milieu d'eux : "Jah est ma force et mon cantique, et il a été mon salut. Il est mon Dieu et je lui ferai une habitation" (Ex. 15. 1, 2). Le tabernacle est construit dans le désert et l'Éternel siège entre les chérubins dans le lieu très saint. quand le peuple habite en Canaan, Salomon bâtit un temple, mais il se rend bien compte que Dieu n'habite pas dans des demeures faites de mains d'hommes.
    Il faut attendre la venue de Jésus, Emmanuel (Dieu avec nous), pour que vraiment l'habitation de Dieu soit au milieu des hommes. Dans le corps humain de Jésus, Dieu est là. Mystère, cependant réalité. Ses paroles de grâce et de vérité, proclament une sagesse et une intelligence divines. Il déclare qui il est : vie, lumière du monde, seul chemin pour s'approcher de Dieu. Ses actes montrent son amour envers les hommes. Sur la croix, il donne sa vie en rançon pour quiconque croit. Il ressuscite, il monte au ciel.
    Aujourd'hui, l'habitation de Dieu est dans chaque racheté par le Saint Esprit, et dans l'Église (l'ensemble de tous les rachetés).
    Après l'expérience humaine et terrestre, Dieu fera de nouveaux cieux et une nouvelle terre; il habitera avec les hommes dans « son » habitation, dernière et définitive. Alors se réalisera enfin la raison pour laquelle Dieu a créé l'homme à son image : être en intime communion avec sa créature.
     
    Source (Plaire au Seigneur)
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  • Je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femme, aucun n'est plus grand que Jean. Luc 7. 28

    Vous-mêmes m'êtes témoins que j'ai dis : Moi, je ne suis pas le Messie, mais j'ai été envoyé devant lui. Jean 3. 28

     

    Jean le Baptiseur est envoyé pour préparer le peuple d'Israël à l'arrivée imminente de Jésus, son Messie. Il vient “pour préparer pour Seigneur un peuple bien disposé” (Luc 1. 17). Jésus lui rend un témoignage exceptionnel (premier verset cité).

    Jean Baptiste s'acquitte de sa mission d'une manière remarquable. Jamais il ne se met en avant. Lorsque les Juifs l'interrogent, il souligne ce qu'il n'est pas, plutôt que ce qu'il est. Il détourne les regards de lui-même, pour les diriger vers celui qu'il annonce. Il est satisfait de n'être qu'une “voix” par laquelle Dieu parle à son peuple. Son attitude, ses paroles, toute sa manière d'être transmettent un message essentiel : La personne importante, ce n'est pas moi, c'est lui, Jésus !

    Dès qu'il voit Jésus, Jean le désigne à tous avec un cœur vibrant : “Voilà l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde” (Jean 1. 29). Ses propres disciples le quittent pour suivre Jésus. Il ne cherche pas à les retenir. Il exprime sa joie et dit : “Il faut qu'il grandisse et que moi, je diminue” (Jean 3. 30).

    Toutes les pensées de cet homme de Dieu sont tournées vers la Personne glorieuse du Christ, et son cœur en est rempli. Voilà le secret d'un tel oubli de soi.

    N'est-ce pas à cela qu'on reconnaît un serviteur de Dieu fidèle ? Au lieu d'attirer à lui-même, il s'applique à diriger les regards et les cœurs vers la personne importante, Jésus Christ.

    Chrétiens, par les Écritures, annonçons le Christ !

    Source (La Bonne Semence)

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  • "Ainsi, nous sommes constamment transformés d’après son modèle, pour lui ressembler davantage de jour en jour et en refléter une image toujours plus fidèle." 2 Corinthiens 3.18

     

    Le discipulat est le processus par lequel nous devenons semblables à Christ. La Bible déclare : "Ainsi nous parviendrons […] à l'état d'adultes, à un stade où se manifeste toute la plénitude qui nous vient du Christ" (Éphésiens 4.13).

    Réalisez que "devenir" prend du temps.

    La ressemblance à Christ est votre destination finale, mais le voyage durera toute la vie. Vous y apprendrez à croire (par l'adoration), à vous intégrer (par la communion fraternelle) et à devenir (par le discipulat).

    Dieu veut que vous lui ressembliez un peu plus chaque jour. "Vous vous êtes revêtus de la nouvelle nature ; celle de l'homme nouveau qui se renouvelle continuellement à l'image de Dieu son Créateur" (Colossiens 3.10).

    Aujourd'hui, nous sommes obsédés par la vitesse, mais Dieu s'intéresse davantage à la force et à la stabilité qu'à la rapidité.

    Nous recherchons la solution rapide, le raccourci, la réponse instantanée. Nous attendons un sermon, un séminaire ou une expérience qui résoudra instantanément tous les problèmes, supprimera toutes les tentations et soulagera toutes les douleurs de croissance.

    Or la vraie maturité ne résulte jamais d'une expérience unique, aussi puissante ou bouleversante soit-elle. La croissance est progressive.

    Une action pour aujourd'hui

    Réalisez que "devenir" prend du temps. Alors, acceptez de laisser Dieu vous modeler et vous transformer à sa façon, quel que soit le temps que cela prendra.

     
    Source (La Pensée du Jour)
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  • [Paul et Barnabas :] "Ainsi nous a commandé le Seigneur : Je t'ai établi pour être la lumière des nations, afin que tu sois pour salut jusqu'au bout de la terre." Actes 13. 47, citation d'Ésaïe 49. 6

     

    Pour répondre à cette question, peut-être faudrait-il s'en poser une autre : pourquoi aimer ? Ou plutôt nous interroger : qui me conduit à aimer ? Celui qui se demande si les chrétiens ont aujourd'hui une obligation d'évangélisation, ne place pas le début au bon niveau... En effet, si on se positionne dans une optique d'obligation, d'intérêt, de stratégie, on reste dans le domaine du « faire », on quitte (voire un occulte) le domaine du don et de l'amour. En revanche, si évangéliser consiste à essayer, par des paroles et des actes, de témoigner de l'amour de Dieu autour de nous, nous ne nous demandons plus pourquoi on « doit » évangéliser : faire connaître à d'autres la joie et la paix que procure cette rencontre avec un Dieu qui a transformé notre vie devient naturel, spontané.
    Nous sommes aujourd'hui entourés d'hommes et de femmes qui luttent « entre la vie et la mort » : des millions de réfugiés qui fuient l'horreur de guerres impitoyables et dévastatrices ; ils ont tout perdu et errent pour se mettre à l'abri. Qui viendra à leur secours ? Qui pansera leurs plaies ? Qui leur parlera d'amour, de cet amour que Dieu a manifesté aux hommes par le don de son Fils, pour les sauver ?
    Ésaïe avait prophétisé que le Messie serait "lumière des nations" (verset du jour). À Antioche de Pisidie, Paul et Barnabas appliquent cette parole à eux-mêmes, car ils sont les instruments de Christ en apportant Christ la lumière, l'amour et le salut des nations. Puisque les Juifs incrédules rejettent l'Évangile, les apôtres se tournent désormais vers les païens. Sans délai Paul et Barnabas reçoivent une confirmation de la justesse de leur décision, car "lorsque ceux des nations entendirent cela, ils s'en réjouirent et glorifièrent la parole du Seigneur ; et tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle crurent" (Act. 13. 48).
    Nous vivons aussi dans un milieu hostile à l'Évangile, nous sommes aussi des instruments du Seigneur pour apporter la lumière, l'amour et le salut des nations... notre mission est évidente auprès des immigrants !
     
    (Adapté d'Échos, nouvelles d'Audio Vie)
     
    Source (Plaire au Seigneur)
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