• “Père, j'ai péché” Luc 15.18

     

    L'histoire du fils prodigue commence ainsi : “Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : Mon père, donne-moi la part de la fortune qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils rassembla tout ce qu'il avait et partit pour un pays lointain où il dissipa sa fortune en vivant dans la débauche” (v.11-13). Quel horrible péché !

     

    Comme il était encore loin, son père le vit et fut touché de compassion...

    Dans cette société patriarcale du Moyen-Orient, ce manque de respect envers son père dépasse de loin l'entendement de la plupart d'entre nous. En qualité de benjamin, il avait droit au tiers des biens familiaux, mais seulement après la mort de son père. En un sens, il envoyait un message à son père, disant : “Je voudrais que tu sois mort”.

    Si vous pensez que c'est choquant, la réponse paternelle faite d'amour et de pardon vous choquera encore plus. Mais si vous avez gravement fauté envers Dieu, cela deviendra un réel encouragement pour vous.

    Lorsque son fils est rentré chez lui brisé et anéanti, la Bible dit : “Comme il était encore loin, son père le vit et fut touché de compassion, il courut se jeter à son cou et l'embrassa". Dans cette société, les pères ne couraient jamais. Un fier patriarche n'aurait en aucun cas ôté sa veste, défait ses sandales pour se mettre à courir !

    Un encouragement pour aujourd'hui

    Le point que Jésus veut éclaircir est le suivant : Au moment où vous ferez demi-tour pour revenir à Dieu, il viendra en courant à votre rencontre, pardonnera votre péché, et vous restaurera dans vos droits au sein de sa famille. Alors, faites la démarche aujourd'hui !

    Source (La Pensée du Jour)

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  • "Voix de quelqu'un qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, faites droits ses sentiers." Luc 3. 4

     

    Jean-Baptiste a été le précurseur immédiat du Messie. Parce qu'il lui a laissé toute la place après avoir annoncé sa venue, on oublie parfois la valeur de son service. Le comportement, les actes, les paroles, les doutes mêmes de ce prophète, sont autant de leçons utiles pour nous aujourd'hui.

    Jean-Baptiste occupe une place unique parmi les grands serviteurs de Dieu. Il est à la charnière du judaïsme et du christianisme. Son ministère a été celui de la repentance et de la réconciliation : "Il ira devant Lui [Jésus] dans l'esprit et la puissance d'Élie, pour faire retourner les cœurs des pères vers les enfants, et les désobéissants à la pensée des justes, pour préparer au Seigneur un peuple bien disposé" (Luc 1. 17).
    Jean-Baptiste a eu le privilège de voir celui dont il préparait la venue, le Messie annoncé par tous les prophètes avant lui. Pourtant, il a eu un moment de doute, non parce qu'Hérode l'avait jeté en prison, mais parce que Jésus était rejeté comme Messie. Il a alors envoyé deux de ses disciples auprès de Jésus pour demander : "Es-tu celui qui vient, ou devons-nous attendre un autre ?" (Luc 7. 19). Jean-Baptiste avait connu un accueil exceptionnel des foules, cela sans mâcher ses mots et sas accomplir aucun des miracles que les hommes recherchent. Son ministère paraissait être un échec, parce que Jésus était rejeté comme Messie, mais il n'en était rien.
    Plus tard, après qu'Hérode a fait exécuter Jean-Baptiste, des personnes ont reconnu que tout ce qu'il avait dit était vrai et elles ont cru en Jésus (Jean 10. 41).
    Comme Jean-Baptiste, annonçons fidèlement la Parole de Dieu et, par-dessus tout, soyons humbles dans le service, si nous voulons préparer "le chemin du Seigneur" dans le cœur des hommes (Es. 40. 3). Le Seigneur fera son œuvre en son temps, n'en doutons pas.
    La foi en Jésus Christ et dans la Parole de Dieu permet de voir au-delà des apparences et des circonstances présentes, et même au-delà de la propre mort. Elle est "l'assurance de ce qu'on espère, et la conviction de réalité qu'on ne voit pas" (Héb. 11. 1).
     
    Source (Plaire au Seigneur)
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  • Ainsi dit l'Éternel… : Moi, je ne t'oublierai pas. Voici, je t'ai gravée sur les paumes de mes mains. Ésaïe 49. 8, 15, 16

    Ne crains pas, car je t'ai racheté ; je t'ai appelé par ton nom, tu es à moi. Ésaïe 43. 1

     

    Dieu avait dit à son peuple autrefois : “Écoutez ma voix, et je serai votre Dieu, et vous serez mon peuple ; et marchez dans toute la voie que je vous commande, afin que vous vous trouviez bien” (Jérémie 7. 23).

    Mais une grande partie de ce peuple a désobéi à maintes reprises. Toutefois, même s'il a dû les punir avec amour et sagesse, Dieu ne les a pas abandonnés. Aujourd'hui, cette autre parole prophétique s'adresse à chacun de ceux qui ont placé leur confiance dans le Christ : “Moi, je ne t'oublierai pas…, je t'ai gravé sur les paumes de mes mains”. En effet, le jour de la résurrection du Christ, les disciples ont pu voir les marques de son amour pour eux: ses mains et ses pieds, percés lors de la crucifixion, portaient toujours les marques des blessures faites par les clous (Jean 20. 27). Jésus “a été blessé pour nos transgressions,… meurtri pour nos iniquités” (Ésaïe 53. 5). Resterions-nous insensibles à un tel amour ?

    L'amour de Dieu brille à la croix quand Jésus porte le châtiment de nos péchés. Il a fallu la mort de son Fils pour que tous ceux qui croient en lui aient le droit d'être enfants de Dieu (Jean 1. 12). Alors, ceux qui ont reçu Christ comme leur Sauveur personnel ne peuvent plus jamais être privés de son amour (Romains 8. 35). Lorsqu'ils traversent difficultés, peines, souffrances ou détresse, ils savent que le Seigneur ne les oublie pas et qu'il mènera tout à bonne fin pour eux. “Je crierai au Dieu Très-haut, à Dieu qui mène tout à bonne fin pour moi” (Psaume 57. 2).

    Source (La Bonne Semence)

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  • “Elle répondit : Tout va bien.” 2 Rois 4.23

     

    La femme de ce récit était stérile mais sur une parole prophétique d'Élisée, elle eut un fils. Malheureusement, quelques temps après la naissance, l'enfant mourut. Elle ne se résigna pas pour autant : il lui était impossible d'accepter cette issue fatale ! Son petit était né d'une promesse divine alors personne ne pouvait lui voler ce cadeau venu du Ciel, même pas le diable. Elle partit chercher Élisée qui se trouvait à une quarantaine de kilomètres de chez elle, laissant l'enfant mort sur son lit. Lorsqu'elle croisait une personne qui lui demandait des nouvelles, elle répondait : “Tout va bien…” Quelle foi !

    Une foi profonde reste inébranlable en dépit des circonstances.

    Autrefois, cette femme avait réfuté la parole divine de la bouche d'Élisée, qui lui affirmait pourtant qu'elle allait avoir un fils. Malgré ses doutes, la volonté de Dieu s'accomplit dans sa vie : elle eut son bébé, ce qui bannit l'incrédulité de son cœur. Elle comprit que son Seigneur ne pouvait pas revenir sur ses promesses. Avec confiance et détermination, elle ramena le prophète chez elle afin qu'il priât pour sa résurrection. Par la puissance divine, son garçon revint à la vie.

    Aujourd'hui, à l'image de cette maman, le Seigneur vous invite à passer du doute à une foi profonde. Le doute vous pousse à dire : “Non Seigneur, ne me déçois pas”. La foi profonde déclare : “Tout va bien, car je sais que mon rédempteur est vivant et qu'il ne se repent pas de ses bienfaits”. Oui, ses promesses sont solides comme le roc. Mes bien-aimés, votre foi ne repose pas sur des sables mouvants mais sur le rocher des siècles. Alors restez en paix, tout va bien. Tenez fermes car “Dieu ne se repent jamais de ses dons” (Romains 11.29).

    Avant, cette femme disait : “Je ne peux pas avoir d'enfant”, maintenant elle dit : “Je ne peux pas perdre mon enfant.” Une foi profonde reste inébranlable en dépit des circonstances. Ce que le Seigneur déclare ou promet dans Sa Parole est la vérité. Restez confiant, tout va bien, le Seigneur règne sur son trône.

    Une prière pour aujourd'hui

    Seigneur, au-delà des circonstances, de ce que mes yeux perçoivent, je te fais confiance et je déclare comme cette femme : “Tout va bien”.

    Source (La Pensée du Jour)

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  • "L'Éternel est vivant, si je ne cours après [Naaman], et si je ne prend de lui quelques chose !" 2 Rois 5. 20

     

    "L'Éternel est vivant... que je ne le prendrai pas", telle est la réponse qu'Élisée donne à Naaman le pressant d'accepter un présent en reconnaissance d'avoir été délivré de la lèpre. En prenant à témoin l'Éternel, auteur de la guérison du lépreux, Élisée proclame ainsi que la grâce de Dieu est "sans argent et sans prix" (Es. 55. 1). En revanche, si Guéhazi, serviteur d'Élisée, convoitant les richesses de Naaman, use de la même expression, c'est dans un tout autre but. C'est pour jurer qu'il est prêt à tout pour empocher à son profit le don auquel le prophète a renoncé. À la gravité d'invoquer l'Éternel en vain, il ajoute des mensonges effrontés par trois fois, impliquant même Élisée dans sa tromperie. Ces chutes successives, de mal en pis, lui vaudrons finalement d'être frappé de la lèpre "lui et sa semence pour toujours". C'est cher payer une escroquerie !

    La Bible définie la cupidité comme "une idolâtrie" (Col. 3. 5) et les sommes d'énergies dépensées chaque jour par des millions d'individus pour s'enrichir à tout prix sont là pour le prouver. Les dérives liées à l'amour de l'argent, la tromperie des richesses dénoncées entre autre dans le livre des Proverbes et de l'Ecclésiaste, et par le Seigneur lui-même, n'ont aucun effet sur l'homme incroyant (Prov. 23. 4 ; Ecc. 5. 20 ; Luc 16. 13).
    Elles peuvent même atteindre le chrétien s'il n'y prend pas garde. Le temps qu'il faut investir pour accroitre ses revenus, la concentration constante pour les gérer et l'estimation des risques échappant à notre influence sont incompatibles avec la paix que le Seigneur nous a acquise et que nous sommes appelés à répandre autour de nous.
    Ce sont deux mondes opposés tant dans leur nature que dans leur but.
    Dans l'un, celui de Guéhazi, l'avidité crée la hâte et l'immoralité : "Celui qui a hâte de s'enrichir ne demeurera pas innocent" (Prov. 28. 20) ; "C'est une racine de toutes sortes de maux que l'amour de l'argent : pour s'y être livrés, certains se sont égarés de la foi" (1 Tim. 6. 10). Dans l'autre, celui du chrétien règne la paix et la confiance : "Ne me donne ni pauvreté ni richesse ; nourris-moi du pain qui m'est nécessaire" (Prov. 30. 8). "Votre Père sait de quoi vous avez besoin" (Matt. 6. 8).
     
    Source (Plaire au Seigneur)
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