• “Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre, et personne ne pourra fermer, celui qui ferme, et personne ne pourra ouvrir : Je connais tes œuvres. Voici, j'ai mis une porte ouverte que personne ne peut fermer, parce que tu as peu de puissance et que tu as gardé ma parole sans renier mon nom.” Apocalypse 3.7-8

     

    À nos débuts en tant que pasteurs à Givors, nous avions le privilège de pouvoir tenir des réunions au temple protestant de la ville. Mais au bout de quelques mois et de manière injuste, nous avons été mis à la porte sans délai. J'étais effondré et inquiet : comment notre communauté naissante allait-elle réagir en apprenant que nous n'avions plus de lieu de culte ?

    L'ennemi ne peut pas fermer une porte que Dieu ouvre.

    Rencontrer de l'opposition est inévitable. L'opposition peut provenir de nous-mêmes : nos doutes, nos craintes, nos incompréhensions, nos découragements, etc. Mais elle peut également venir des autres : leurs critiques, leurs pressions, leur rejet, etc.

    L'opposition est également spirituelle. Soyons conscients que nous avons un ennemi qui ne pense qu'à détruire ce que Dieu construit. Le diable est bien réel et la Bible l'appelle “l'ennemi de notre âme”. Si vous ne le rencontrez pas sur votre route, c'est que vous ne le dérangez pas trop. Ne soyez donc pas surpris de le croiser sur votre chemin lorsque vous obéissez à Dieu !

    Voici la bonne nouvelle : l'ennemi ne peut pas fermer une porte que Dieu ouvre. Et le diable fait toujours une œuvre qui le trompe. Il croyait nous arrêter en nous fermant l'accès au temple protestant, mais en réalité il permettait d'accélérer le processus par lequel nous sommes entrés dans une nouvelle salle, beaucoup plus grande et beaucoup plus fonctionnelle !

    Une prière pour aujourd'hui

    Merci Jésus parce que tu as la clé de toute porte. Tu as toujours une solution et en fin de compte, tu t'avères toujours être toi-même la réponse à mes difficultés. Quand tu fermes, personne ne peut ouvrir mais quand tu ouvres, personne ne peut fermer. Je choisis aujourd'hui de te faire confiance, même dans l'opposition.

    Source (La Pensée du Jour)

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  • "Le Dieu qui à dit que du sein des ténèbres brille la lumière, c'est lui qui a brillé dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu dans la face de Christ. Mais nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l'excellence de la puissance soit de Dieu et non pas de nous." 2 Corinthiens 4. 6, 7

     

    Nous avons vu hier le travail de Dieu qui dévoile sa gloire au chrétien par la révélation parfaite que Christ en donne dans la Parole et par l'Esprit.

    Or, si cette gloire divine illumine d'abord le cœur du chrétien, c'est pour qu'elle rayonne ensuite autour de lui et qu'il la fasse connaître à d'autres, à l'exemple des apôtres. Ceux-ci, par leurs prédications et par leurs épîtres, ont contribué à répandre autour d'eux "l'évangile de la gloire du Dieu bienheureux" (1 Tim. 1. 11). Ils n'ont pas gardé ce trésor pour eux-mêmes.
    Conscients de sa valeur, enrichis eux-mêmes, ils ont propagés "la lumière de l'évangile de la gloire du Christ qui est l'image de Dieu" (2 Cor. 4. 4).
    Le chrétiens, qui est aujourd'hui l'intermédiaire dont Dieu se sert pour que "la connaissance de la gloire de Dieu" soit répandue dans le monde, doit faire attention à ne pas amoindrir la gloire du message divin. C'est la raison pour laquelle Dieu nous rappelle que nous sommes "des vases de terre", des récipients bon marché, sans éclat, facilement cassables, mais indispensables pour de multiples usages domestiques. L'homme se plaît à conserver ses trésors dans de précieux écrins qui, pense-t-il, rehaussent leur valeur. Il n'en est pas ainsi de Dieu : ceux qu'il utilise pour la transmission de son message s'effacent pour que "l'excellence de la puissance soit de Dieu".
    Rappel instructif pour tous ceux qui, de quelque manière que ce soit, parlent de ce que Christ nous révèle de Dieu et de son Évangile ; mais également pour leurs auditeurs, enclins trop souvent à glorifier l'homme.
    Comme le dit si bien Calvin à propos du verset du jour : « Celui-là agira follement, qui mesurera la dignité de l'Évangile par la personne du ministre ».
     
    Source (Plaire au Seigneur)
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  • L'homme né de femme vit peu de jours… Il sort comme une fleur, et il est fauché ; il s'enfuit comme une ombre, et il ne dure pas. Job 14. 1, 2

    Jésus lui dit : Moi, je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra. Jean 11. 25

     

    Les gigantesques pyramides d'Égypte témoignent de l'état remarquable des connaissances, des techniques et de l'architecture à l'époque de leur construction. Elles montrent sans doute davantage encore la croyance de ces Égyptiens en une vie après la mort. Cette croyance n'existe-t­elle pas dans toutes les civilisations et dans toutes les cultures, anciennes ou actuelles, et même chez certains athées ? À la mort du révolutionnaire nord-vietnamien Hô Chi Minh (1890-1969), on lut son testament devant les personnalités marquantes des différents partis communistes : “Je vais retrouver les camarades Marx, Lénine et Engels”. Comment expliquer cette croyance universelle ? Ne fait-elle pas partie de la conscience naturelle que Dieu a donnée ?

    Pour l'homme, la mort est un mur par-dessus lequel il ne peut pas voir. Mais le Seigneur Jésus a fait une brèche dans ce mur, il est mort sur la croix, il a été mis dans un tombeau et il est ressuscité d'entre les morts le troisième jour. Celui qui a triomphé de la mort nous donne par là-même la preuve que notre existence ne se termine pas par la mort. Nous sommes des créatures destinées à l'éternité, mais seule la foi au Christ nous lie à lui et nous garantit un bonheur éternel. Il nous dit : “Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra”.

    Jésus, notre Rédempteur, — Prince de la vie,

    De la mort, de ses terreurs, — C'est toi qui délies.

    Mort, où est ton aiguillon ? — Où est ta victoire ?

    D'un seul cœur nous te louons, — Ô Seigneur de gloire.

    Source (La Bonne Semence)

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  • "Il faut que les nôtres aussi apprennent à pratiquer de belles œuvres pour subvenir aux besoins les plus importants, afin de ne pas rester sans fruit." Tite 3.14

     

    Même lorsqu'il enseignait des principes et des vérités spirituels, Paul n'oubliait pas les considérations pratiques. Les problèmes de la vie courante. La foi traduite en actes. Comment avoir la victoire dans notre vie de tous les jours.

    Père, montre-moi comment je peux m'appliquer à des "œuvres bonnes".

    Dans sa lettre à Tite, par exemple, il soulignait combien il était important d'apprendre à "exceller dans les œuvres bonnes". Ceux qui appartenaient à Dieu avaient besoin d'apprendre. De faire un effort conscient. De se consacrer à des occupations pratiques. Pourquoi était-ce si important ? D'une part pour "subvenir aux besoins les plus importants" et de l'autre pour "ne pas rester sans fruit".

    Paul craignait que Tite, et d'autres chrétiens, ne portent pas de fruit ou peut-être même qu'ils portent du mauvais fruit. Il voulait qu'ils produisent le bon type de fruit et expérimentent ainsi les bénédictions ultimes de Dieu.

    Il savait que cela impliquait une action pratique. Pour Tite, elle consistait à faire l'effort de rejoindre l'apôtre à Nicopolis où il avait "résolu de passer l'hiver". Il devait par ailleurs faire tout son possible pour apporter une aide pratique à Zénas et à Apollos, et veiller à ce qu'ils ne manquent de rien (Tite 3.12-13).

    Voilà ce que signifiait entre autres s'appliquer à de "belles œuvres". "Subvenir aux besoins les plus importants". Aller vers son prochain. Mener une vie généreuse. Agir avec foi. Utiliser les ressources qu'ils avaient reçues afin de pourvoir aux besoins matériels des autres, en sorte que rien ne manque à ces derniers.

    Ces principes s'appliquent encore aujourd'hui. Pour vous.

    Rappelez-vous que Dieu désire vous bénir. Il veut que vous connaissiez l'abondance. Mais il veut aussi que vous compreniez qu'il vous a donné des ressources pour que vous aidiez à pourvoir aux besoins de votre prochain. Qu'il attend que vous investissiez dans son royaume et dans la vie des autres. Que vous avez été béni pour être en bénédiction.

    Une prière pour aujourd'hui

    Père, merci de ce que tu pourvois à mes besoins. Montre-moi comment je peux m'appliquer à de "belles œuvres". Donner aux autres de ce que tu m'as donné. Au nom de Jésus. Amen. 

     
    Source (La Pensée du Jour)
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  • "Moïse dit : Fais-moi voir, je te prie, ta gloire... L'Éternel dit : Voici un lieu près de moi, et tu te tiendras sur le rocher ; et il arrivera, quand ma gloire passera, que je te mettrait dans la fente du rocher, et je te couvrirai de ma main jusqu'à ce que je soit passé... mais ma face ne se verra pas." Exode 33. 18-23

    "Le Dieu qui a dit que du sein des ténèbres brille la lumière, c'est lui qui a brillé dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu dans la face de Christ." 2 Corinthiens 4. 6

     

    C'est comme une grâce que Moïse demande à Dieu de lui faire voir sa gloire. Le veau d'or l'a plongé dans une ardente colère et la perspective de conduire jusqu'en Canaan ce peuple ingrat, rebelle et idolâtre l'accable.

    Voir la gloire de Dieu serait pour lui le "secours au moment opportun" (Héb. 4. 16), mais Dieu le lui refuse : "l'homme ne peut me voir et vivre" (Ex. 33. 20). Or ce qui était impossible sous la Loi est désormais une réalité sous la grâce avec la venue de Jésus.
    La gloire de Dieu ! Comment percevoir cette gloire, autrement dit les caractères divins dans leur absolue perfection ? Par une parole, Dieu a fait jaillir la lumière sur l'univers plongé dans les ténèbres. Avec la même puissance, il fait luire la connaissance de sa gloire dans nos cœurs et il le fait "dans la face de Christ".
    "Celui qui me voit voit celui qui m'a envoyé", "celui qui m'a vu a vu le Père" : voilà le message inouï de Jésus à la foule et à Philippe (Jean 12. 45 ; 14. 9). En le voyant, ceux-ci ont été les témoins oculaires de la majesté divine : amour et lumière, ses caractères essentiels, grâce et vérité venues par Jésus Christ, justice, sainteté, puissance, autorité, sagesse, intelligence, douceur, miséricorde et bonté. Voilà ce que Dieu, par sa Parole et par son Esprit, se plait à faire luire désormais dans le cœur du chrétien. C'est ainsi que notre cœur, c'est-à-dire notre être intérieur, à la fois siège de nos sentiments, de nos pensées et de notre décision d'agir, est illuminé par sa gloire révélée dans "la face de Christ".
    Christ dans son ministère, Christ sur la croix, Christ ressuscité, Christ lui-même est et sera toujours celui qui rend la gloire de Dieu accessible à tout chrétien.
     
    Source (Plaire au Seigneur)
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